mardi 29 décembre 2009

Don't think

Ne pas penser.

S'occuper l'esprit. Bloquer tout le négativisme qui essaie de m'envahir. Prendre la petite pilule magique pour éviter ces rêves qui ne sont que trop réalistes et me forcent à fixer le plafond pour le reste de la nuit. S'engourdir. Dormir. Oublier.

Mais surtout.

Ne pas penser. Parce que ça me tue.

samedi 26 décembre 2009

Le plus beau des cadeaux

Noël, Noël, Noël!

J'adore le temps des Fêtes, l'ambiance festive qu'on retrouve dans les chaumières, les bonnes odeurs de nourriture qui remplissent nos narines, les sucreries à se mettre sous la dent, les tonnes de cadeaux à emballer et à déballer, les belles décorations en dehors comme en dedans. Ça me rend joyeuse et ça fait plaisir à mon petit cœur d'enfant qui se levait à des heures impossibles le matin de Noël pour s'assurer que le bon Père Noël lui avait bien livré ses cadeaux pendant la nuit.

J'ai bien sûr été gâtée comme c'est pas permis cette année, comme à chaque année. Mais au-delà des présents matériels, de ces gâteries enrubannées, mon plus beau cadeau je l'avais déjà reçu bien avant Noël. C'est-à-dire le 3 septembre 2009, alors qu'on me greffait des poumons tous neufs. Je ne crois pas que dans ma vie un autre événement arrivera un jour à égaler ce moment, cette deuxième chance. D'autant plus que je n'avais jamais célébré le temps des Fêtes en forme. Les années précédentes, c'était toujours un défi de passer au travers de tous les soupers de famille et les partys entre amis sans être à bout de souffle et vidée de mon énergie. Cette année, j'y suis arrivée et il me semble que j'ai encore plus apprécié les moments passés avec ceux que j'aime.

Je regardais tous ces visages familiers, rieurs, insouciants, et je me trouvais tellement choyée d'être si bien entourée et d'être encore là pour profiter de leur amour et de leur bienveillance. Ces mêmes personnes qui se sont dévouées et m'ont supporté pendant tant d'années alors que la vie ne me faisait pas souvent de cadeaux. Pour plusieurs d'entre elles, la greffe est un miracle. J'ai toujours trouvé le mot "miracle" un peu fort. Mais je dois avouer qu'avec le recul, elles ont bien raison. Je les regardais tous et toutes, et moi aussi en fin de compte, je trouvais ça miraculeux.

J'ai mangé pour deux, ri pour quatre et parlé pendant des heures. Et ce n'est pas fini, il reste encore le jour de l'An!

Petit bémol dans toute cette histoire: j'ai attrapé mon premier rhume post-greffe une journée avant Noël. Bah, tout ne pouvait pas être parfait j'imagine!

dimanche 20 décembre 2009

Une petite vérité

"Si tu n'avais pas tes cicatrices, tu ne serais pas ici aujourd'hui."

Il y a de ces petites phrases, chuchotées au creux de l'oreille, qui peuvent sembler anodines, mais qui vous font prendre conscience qu'on a parfois tendance à se concentrer  sur les mauvaises choses. Et qui surtout vous apportent le réconfort dont vous aviez besoin.

jeudi 10 décembre 2009

Ah! comme la neige a neigé

Première tempête de neige de l'hiver hier. Ceux qui me connaissent savent que je déteste l'hiver. On gèle, on reste pris dans des bancs de neige, on a la "guédille" au nez quand on sort dehors, on attrape le rhume... pleins de choses agréables comme ça! Je n'avais qu'une seule envie hier: me creuser un trou pour hiberner jusqu'à l'été.

Je regardais toute cette neige tomber, bien emmitouflée dans une couverture, et je maudissais intérieurement Mère Nature. Pourtant, j'ai fini par mettre le bout de mon nez dehors aujourd'hui, histoire d'aller rendre visite à la boîte aux lettres. Et je prévois même faire de la randonnée dimanche. Je fais de gros efforts ici. Alors s'il-vous-plaît Mère Nature, sois clémente avec moi cet hiver. Garde ta merde blanche pour les autres régions du globe. Tiens, pourquoi pas à Moscou, le maire a l'air si heureux lui aussi quand il lui tombe des flocons sur la tête!


Neige à Moscou: le maire s'en prend aux météorologues

jeudi 3 décembre 2009

3 mois pour les poumons!

Trois mois de greffe pile aujourd'hui! Il fait un temps de merde dehors, mais c'est très festif dans mon cœur!

C'est bonne nouvelle après bonne nouvelle ces temps-ci. Je ne retourne pas à l'hôpital avant le mois de janvier, ce qui va me faire un beau temps des Fêtes à bien profiter des cadeaux, de la bonne bouffe et des partys de famille. Il y a aussi de très bonnes chances que je me sauve de ma troisième bronchoscopie, puisque j'en ai eu une au début du mois de novembre et que tout se passe bien. Ce n'est pas moi qui vais chialer!

Je suis en santé comme jamais je ne l'ai été dans ma vie. Les petits soucis du quotidien semblent bien anodins au fond, même si ça peut être tellement facile de se laisser décourager par de petits événements. J'oublie parfois la chance inouïe que j'ai d'être simplement en vie. Je veux profiter de cette journée pour bien me le rappeler. Tout le reste finira bien par rentrer dans l'ordre éventuellement. J'ai tout mon temps maintenant.

mardi 1 décembre 2009

Réfléchir avant de parler, tout un art

Je n'ai jamais eu la langue dans ma poche. J'aime parler et dire tout ce qui me passe par la tête, c'est comme une deuxième nature chez moi. Par le passé, ça m'a déjà créé quelques ennuis parce que je n'avais pas peur de dire tout haut ce que les autres pensaient généralement tout bas. Et entendre la vérité, parfois ça peut faire mal. Mes intentions n'étaient jamais mauvaises, mon but n'étant pas de blesser ou d'insulter qui que ce soit, mais juste de dire les choses telles qu'elles étaient. Suite à un événement en particulier, j'ai appris qu'il était mieux de garder certaines réflexions pour soi, ou de trouver une manière plus diplomate de les communiquer.

Je pense sincèrement qu'avec les années, j'ai beaucoup amélioré ce défaut (si c'en est un) et j'applique le conseil que mes parents m'ont maintes fois répété: réfléchis avant de parler!

Sauf que des fois, je m'ouvre la trappe pareil, pour rigoler, taquiner mon entourage, et bien sûr, certains le prennent mal. Je suis bien prête à faire mon mea culpa dans ce temps-là, n'étant pas si orgueilleuse que ça. Sauf que je déteste me faire réprimander comme une enfant de 4 ans alors que finalement je n'avais rien fait de mal. C'est d'autant plus humiliant et surtout désolant de voir qu'on ne peut vraiment plus rien dire de nos jours sans que quelqu'un en soit offensé. Je suis bien d'accord que certaines blagues peuvent être de mauvais goût, mais il y a une marge entre être carrément méchant et simplement rendre la pareille à quelqu'un qui vous pique sans cesse. Il faut savoir saisir la différence.

Je me suis mise à me sentir mal pour ma blague quand on m'a fait remarquer que ça n'avait pas été très délicat de ma part. Pourtant, tout le monde l'avait bien ri et la personne concernée n'était pas du tout fâchée. Alors pour les remontrances inutiles, on repassera s'il-vous-plaît...

La cantatrice chauve

Depuis ma greffe, je perds mes cheveux. À chaque shampoing que je me fais, c'est par "mottons" que ça tombe. Ma coiffeuse m'a dit que c'était normal après avoir subi une grosse opération, que ça a un peu l'effet d'une chimiothérapie sur le corps et le cuir chevelu. Mais tout de même! J'ai déjà les cheveux très fins, donc pas très fournis, pas besoin d'en perdre à la tonne en plus!

Tout à coup que je deviens chauve?

*moment de silence*

J'arrête officiellement de me laver les cheveux!

samedi 21 novembre 2009

Faire le vide

L'être humain a le mérite d'avoir inventé bon nombre de choses, des plus utiles aux plus inutiles. Je citerai ici les centres d'achats et la carte de crédit, cette dernière étant l'outil par excellence des sur-consommateurs, des acheteurs compulsifs, des fashionistas et de ceux qui achètent pour se changer les idées.

Pour oublier. Se remonter le moral.

On parcourt les rayons frénétiquement, emballés par les futurs achats que l'on va se permettre, histoire de s'alléger l'esprit, et le compte de banque par la même occasion. Chouette, un beau chandail, un CD, un petit brillant à lèvres, "oh! as-tu vu la belle ombre à paupières, je n'en avais pas de cette couleur-là!" On empile le tout sur le comptoir et on tend fièrement la petite carte en plastique à la caissière. On la regarde la glisser dans la machine en souriant et on signe habilement son nom au bas de la facture. On se sent mieux déjà, oh oui, tellement mieux!

Les sacs sont pleins et les poches sont vides. L'esprit, lui? Bah, l'esprit, il doit bien être satisfait maintenant qu'on a tout fait pour le divertir. On retourne lentement vers sa voiture, on balance les sacs sur le siège arrière et on s'installe derrière le volant. D'un geste machinal, on démarre le moteur et on monte le volume de la radio pour tenter de mettre en sourdine la traînée de pensées qui tient mordicus à se refrayer un chemin dans notre petite boîte crânienne, maintenant que nos énergies ne sont plus centrées sur les bien belles folies que l'on vient de faire.

Une fois la voiture de retour dans l'entrée de garage, on se rend compte qu'on est vidés... financièrement, physiquement et moralement. Retour à la case départ.

vendredi 20 novembre 2009

Je suis libre

Passer inaperçue dans une foule, ça faisait une éternité que ça ne m'était pas arrivé. Je reprenais le métro pour la première fois depuis quoi, un an, si ce n'est pas plus. J'observais les gens du coin de l’œil, cachée derrière mon petit journal 24H, et je me plaisais à me dire qu'aucun d'entre eux n'avait la moindre idée de par quoi j'étais passée deux mois et demi auparavant. En sortant du wagon, j'ai monté vaillamment les mêmes escaliers qui me causaient à l'époque des maux de tête et de poumons. Ces escaliers, j'en étais venue à les anticiper, parce que je savais qu'une fois le sommet atteint, ça allait me prendre cinq minutes pour m'en remettre. Et là, je venais de franchir cet obstacle sans même un petit essoufflement. J'ai sûrement dû sourire toute seule sans m'en rendre compte, de ce petit sourire de satisfaction et d'accomplissement.

Je me suis pointée tôt le matin à l'université pour une rencontre d'information sur les stages, ce qui m'a permis d'apprécier la tranquillité des lieux et de prendre mon temps. J'ai mangé mon petit bagel multi-grains fromage à la crème/bacon et puis je me suis rendue au café étudiant pour boire un bon café au lait en attendant que ce soit l'heure de la rencontre. En marchant dans les longs corridors qui me semblaient avant bien interminables, je me sentais à ma place parmi les étudiants. Je ne me sentais pas comme une extra-terrestre que tout le monde dévisage (ouvertement ou non) à cause de mon oxygène. J'étais ce matin-là une fille parmi tant d'autres et ça m'a beaucoup plu. Si on m'a regardée, remarquée, j'ose espérer que c'était parce que j'avais l'air bien dans ma peau, en santé, même belle, qui sait. Je n'ai plus ce poids sur les épaules, ces sept livres de trop qui ralentissaient mon pas, me faisaient courber le dos. Je suis libre. Vivante. Normale.

jeudi 19 novembre 2009

Quand tout s'écroule

Que de maigres paroles pour tenter de me réconforter...

I'm having a day from hell
It was all going so well (before you came)
And you told me you needed space
With a kiss on the side my face (not again)
And not to mention (the tears I shed)
But I should have kicked your (ass instead)
I need intervention
Attention to stop temptation to scream baby

Everything is "f" up straight from the heart
Tell me what do you do, when it all falls apart
Gotta pick myself up, where do I start
Cause I can't turn to you when it all falls apart no

Don't know where I parked my car
Don't know who my real friends are (anymore)
I put my faith in you
What a stupid thing to do (when it rains it pours)
And not to mention (I drank too much)
I'm feeling hung over (and out of touch)
I need intervention
Attention to stop temptation to scream baby

Everything is "f" up straight from the heart
Tell me what do you do when it all falls apart
Gotta pick myself up, where do I start
Cause I can't turn to you, when it all falls apart no

Can it be easier?
Can I just change my life?
Cause it just seems to go bad everytime
Will I be mending?
Another one ending once again...
When It All Falls Apart - The Veronicas

Ouin, c'est comme ça que je me sens ce soir.

mercredi 18 novembre 2009

Téléphone dingue

Des fois, en me concentrant, je m'imagine que je peux faire sonner le téléphone.

Chut... J'aime ça me faire des "accroires"...

The king of Pop

J'ai toujours été une fan de la musique de Michael Jackson. Étant plus jeune, ses vidéoclips me fascinaient autant que ses chorégraphies toujours plus inventives les unes que les autres. Je me souviens très bien de la première fois que j'ai vu Thriller à MusiquePlus, j'étais rivée à l'écran de ma télé et je suivais tous les pas de danse! C'est probablement mon vidéoclip préféré d'ailleurs, suivi de près par celui de Smooth Criminal.

Donc c'était une suite logique pour moi d'aller voir le film This Is It, montrant les coulisses et la constitution de ce qui aurait été un spectacle incroyable de Michael Jackson. Son dernier tour de scène, ses derniers pas de danse. J'ai tapoté du pied et chanté tout le long de la projection. C'était du Michael Jackson à son meilleur, encore solide autant vocalement que physiquement. Un peu moins souple peut-être dans ses mouvements qu'à l'époque, mais à 50 ans, on ne pouvait vraiment pas lui reprocher quoi que ce soit! Je le regardais danser devant ses propres danseurs et ça restait lui le meilleur.

Ironiquement, le sort a décidé qu'il n'accomplirait jamais cette tournée mondiale. C'est tellement un gâchis quand on y pense. Tellement dur à croire en même temps. De le voir sur scène en forme comme jamais, comment peut-il être mort maintenant? Mais c'était probablement trop gros pour lui justement ce spectacle, trop de pression sur des épaules déjà frêles...

C'était un grand artiste, un être humain complexe certes, mais qui aura laissé une trace indélibile dans le monde de la pop. Si vous avez envie de voir le roi de la pop faire son dernier tour de piste, allez voir ce film.

Cause this is thriller, thriller night
And no one's gonna save you from the
beast about to strike
You know it's thriller, thriller night
You're fighting for your life inside a killer
Thriller tonight

vendredi 13 novembre 2009

Ce soir, je m'indigne

Ai terminé de lire mon livre depuis hier chez le concessionnaire... une heure et demi d'attente pour faire changer l'huile à transmission, c'est long pas mal. Surtout quand tu as passé quatre heures dans le même concessionnaire la semaine précédente à attendre pour un foutu changement de pneus et une inspection, qui a fini par coûter la peau des fesses. La joie d'avoir une voiture...

Bref, pu de livre, je me rabats ce matin sur La Presse, histoire de faire le plein de bonnes (haha) nouvelles. Deux articles ont attiré mon attention, et pas nécessairement pour de bonnes raisons. J'ai été outrée dans les deux cas. Dépassée par les événements et un peu dégoûtée par l'état de notre supposée belle société québécoise. Deux situations complètement différentes mais définitivement décourageantes.

Sauvez cette école, SVP
L'école Félix-Antoine, pour raccrocheurs, située à Montréal. Tous les enseignants, tous, sont des bénévoles. Parce que cette école avec un but si noble, qui aide surtout des adultes souhaitant terminer leur secondaire, n'est pas subventionnée. Parce qu'elle n'entre dans aucun cadre, parce qu'elle devrait être rattachée à une commission scolaire pour que le gouvernement puisse l'aider. Pas moyen de faire une exception, de lui donner un statut particulier, parce que ça n'existe pas de statuts particuliers, selon madame la ministre Courchesne.

Excusez-moi là, mais "quessé ça bâtard?" Il y a eu une étude récemment qui disait noir sur blanc que le décrochage scolaire coûte des millions à la société et on ne veut même pas financer une institution qui se fend le derrière en quatre pour aider les raccrocheurs!!! Des profs bénévoles dans une école, avez-vous déjà vu ça? Moi jamais. Ce sont des saints ces gens-là. Et nos raccrocheurs qui prennent leur courage à deux mains pour revenir aux études, ils mériteraient un minimum de reconnaissance il me semble. Ils ont le droit d'avoir des rêves, des projets eux aussi. Ce sont de futurs travailleurs, qui vont rapporter de l'argent à l'État plus tard, parce qu'ils vont avoir fait des études supérieures grâce à des écoles comme Félix-Antoine. Il me semble qu'il y a une petite lumière qui devrait s'allumer en quelque part au ministère de l'Éducation. Mais non. Les décrocheurs, on les considère comme des rejets de la société, "faque" qu'ils mangent de la m...

Déformation professionnelle ici. Je sais. J'assume pleinement ma montée de lait.

Agression sauvage près d'une école de NDG
Un gentil samaritain a voulu porter secours à une dame qui se faisait harceler par un groupe de jeunes. Tout un groupe mes amis. Entre 20 et 40 jeunes! J'appelle pu ça un groupe, c'est un rassemblement! En tout cas! Retournons à notre homme, qui a voulu faire un bon geste et donner un coup de main à une dame en détresse. Sa récompense? Les jeunes se sont retournés contre lui, en le tabassant avec tous les objets qu'ils ont pu trouver, roches, planches de bois, name it!

Il y a de moins en moins de personnes altruistes dans ce bas monde qui sont prêtes à se porter à la défense des autres, et on se demande pourquoi. La voilà votre réponse. Parce que les bons gestes ne sont plus récompensés de nos jours, ils sont réprimés, punis. On vous laisse pour mort dans une ruelle, voilà ce qu'on en fait de votre bonté. Non mais où est-ce qu'on s'en va?

J'aurais vraiment envie de porter un gros jugement sale, et d'y aller du cliché "évidemment, les agresseurs étaient encore une fois des jeunes, sûrement délinquants". J'ai vraiment envie de le faire.

Mais j'ai ma petite voix de future TS qui me chuchote à l'oreille que ce n'est pas gentil. Que c'est continuer de propager un énorme préjugé à propos des jeunes. Et que ça n'aidera pas leur cause. Mais ils ne s'aident pas eux-mêmes en posant de tels gestes! Comment voulez-vous prendre la défense des jeunes dans une telle situation? Ça me fend le cœur, mais je suis complètement sidérée par tant de violence. Gratuite par-dessus le marché. Ça ne donne pas le goût de mettre des enfants au monde en tout cas.

vendredi 6 novembre 2009

Rêve de cruise

Je fais toujours des rêves bizarres. Et j'ai tendance à les raconter à ma mère, qui doit me trouver un brin plus folle à chaque fois. Juste par la face qu'elle fait quand je commence une phrase par "Hey, j'ai fait un rêve bizarre cette nuit", je le sais que ça la décourage. Mais c'est pas de ma faute! Je ne contrôle pas mon subconscient.

Donc au lieu de lui raconter ma dernière péripétie nocturne, je me suis dit que j'avais un blogue et que ça pouvait bien servir à ça. Que ça vous intéresse ou non, je m'en fous! Gniak gniak!

Bref. J'ai rêvé que c'était la fête de ma cousine, qu'on était tous réunis en famille, mais que comble de malheur, j'avais oublié son cadeau. Donc on sort pour aller chez une des ses amies où le cadeau était (??) et en revenant de chez la dite amie, on croise un bel homme, ancien professeur de ma dite cousine. S'entame une conversation dont je ne me rappelle de rien, mais finalement ça se termine que le beau monsieur me demande si je veux le revoir et je lui donne gaiement mon numéro de téléphone. Ma cousine, dans tous ses états, en parle à sa soeur en revenant à la maison, qui ouvre sa grande trape devant le reste de ma famille, qui est complètement outrée de la chose. Et moi de me cacher en dessous d'une chaise pour éviter l'humiliation.

Re-bref. C'était du grand n'importe quoi comme d'habitude. Conclusion: j'en tire deux.
1. Y est temps que je me trouve un chum, parce que même dans mes rêves, je rêve que je me fais cruiser. Et dans la vraie vie, je ne me fais PAS cruiser. En tout cas, pas récemment.
2. Ça fait vraiment longtemps qu'on ne m'a pas demandé mon numéro.

Note à part: se faire demander son numéro, même si des fois, tu ne veux rien savoir du gars, ça reste tout de même flatteur. Ça m'est arrivé une fois dans ma vie je pense, peut-être deux, dans un bar, et j'en revenais pas. J'ai pas le "guts" moi d'aller voir un gars pour lui demander si je peux l'appeler le lendemain. Alors dans le fond, je lève un peu mon chapeau à ceux qui sont encore capables de le faire. Même si on s'entend que les gars font de moins en moins les premiers pas...

Rush de sucre

Je ne passe plus l'Halloween depuis fort longtemps, et d'habitude, je me sers dans le bol de bonbons qu'on distribue aux enfants du quartier, histoire de faire moi aussi des provisions de sucre pour les mois à venir. Sauf que cette année, j'étais à un party le soir du 31, donc pu de bonbons à mon retour. J'étions triste.

J'ai remédié à la situation. 2,99$ au Zellers pour un gros sac de Rockets, c'est peu cher payé pour se faire plaisir.

Un petit bonbon, quelqu'un?

Regain d'inspiration

J'ai recommencé à écrire. Sur mon blogue entre autres, vous l'aurez remarqué, mais aussi de la fanfiction. Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas laissée aller sur papier (traitement de texte). N'avais plus d'inspiration, n'avais plus envie, ne savais plus quoi dire. C'est revenu tout à coup, une petite étincelle, une idée qui passait par là.

Ça m'a fait un bien immense. On dirait que mon imagination avait besoin de s'épancher, de courir dans tous les sens. Et puis, en plus, quand je me relis, je trouve ça bon! Dernièrement, je trouvais mon écriture terne. C'est vraiment un renouveau dans toutes les sphères de ma vie.

C'est fort des nouveaux poumons!

La faute des cochons

J'ai eu le merveilleux vaccin contre la grippe A(H1N1). C'est ce qu'on appelle prêcher par l'exemple je pense. Mais là, maudit que j'ai mal au bras! Ça m'est souvent arrivé avec le vaccin pour la grippe saisonnière, mais celui-là, c'est du solide. Il est mieux de bien me protéger le p'tit vlimeux! Au moins, je me dis que c'est un moindre mal comparé aux autres effets secondaires que j'aurais pu me taper.

En passant, pu capable d'entendre parler de cette foutue grippe. (oui, je sais que je suis en train d'en parler...) Ça fait la première page de La Presse à chaque jour, ainsi que les premières nouvelles de tous les téléjournaux que je regarde, que ce soit l'édition du matin, midi ou soir. Ça va tous nous rendre fous! Surtout qu'il paraîtrait que cette deuxième vague ne fait que commencer et que le pire est à venir, selon le ministre de la Santé. Le don d'être encourageant! Tout ça à cause des porcs! Je vais faire un boycott du jambon je pense...

lundi 2 novembre 2009

Joyeuse Halloween! (en retard)

Party time baby!!!

Bon, ça y est, vous direz-vous, depuis sa greffe, la demoiselle s'est lancée dans une vie de débauche absolue. Presque, vous répondrai-je! Halloween oblige, c'était le désormais traditionnel party chez mon amie Cath, et par le fait même, mon premier party post-greffe. J'allais évidemment en profiter à fond! J'ai donc abusé de crudités, de petits sandwichs (avec croûte), de salade de macaronis et d'alcool bien sûr (à peine deux verres de vin!). Ah oui, et j'ai même osé la classique gomme balloune rose.

Bon, j'ironise un peu là, mais c'était très chouette comme party! Juste d'être entourée de tous mes amis et déguisée cette année de surcroît (comparé à la tristesse de mon pas-de-costume de l'an passé, parce que hospitalisée pour l'Halloween - ouais, il y en a des chanceux de même dans la vie...), c'était assez pour me mettre de bonne humeur. Et surtout, à la fin de la soirée, je n'étais pas fatiguée! Alleluiah! J'aurais continué le party jusqu'aux petites heures du matin si j'avais pu... mais comme j'avais besoin d'un lift pour retourner chez moi, je suis sagement embarquée dans la voiture familiale quand l'heure fut venue de quitter. Ce n'est qu'un début dans cette nouvelle vie après tout, il ne fallait pas trop exagérer quand même.

Maintenant, ma seule question est: quand est-ce qu'on sort???


Ah... j'imagine que vous voulez voir ce que ça donnait côté costumes... ma gang de curieux.


Ouais, le thème était les Grecs et les Romains... la couronne était à l'honneur!

vendredi 30 octobre 2009

Ça prendra seulement quelques minutes

Tsé quand le téléphone sonne à 10 heures du soir, tu t'attends à ce que ça soit important. Un ami en détresse qui a besoin de réconfort, une connaissance qui a gagné à la loto et qui veut savoir à quel nom elle doit te faire un chèque de 500 000$. Vous savez, ce genre de choses.

Mais pas un sondage. "Bonjour, est-il possible de parler avec une femme de 18 ans et plus?"

Eh merde. Je le savais que je venais de me mettre dans le trouble. C'est quoi ça appeler chez les gens à des heures de fous pour te poser des questions insignifiantes pendant quinze minutes? Mais bon, j'étais de bonne humeur, et quand le sujet n'est pas trop ennuyant, je n'haïs pas ça tant que ça répondre à des sondages. On est passé des réseaux de contacts à la grippe porcine à la monarchie (???)... Le gars avait l'air tellement motivé et heureux de parler à quelqu'un que je devais me retenir pour ne pas rire à l'autre bout du fil. Quel emploi ingrat quand même, faire des sondages téléphoniques ou du télé-marketing. Il me semble que ça n'attire pas vraiment le respect des gens. Rappelez-moi de ne jamais faire "carrière" dans ce domaine.

lundi 26 octobre 2009

In the arms of an angel

Le temps file à une vitesse folle. J'ai peine à y croire que ça fait déjà cinq ans. Cinq ans hier que ma belle Aurélie nous a quittés. Et j'y pense toujours aussi fort. Une photo de nous deux trône toujours sur ma table de chevet, probablement la dernière qu'on a prise ensemble. Chaque soir avant de me coucher je la regarde. Je ne veux tellement pas oublier. Je ne veux pas que son souvenir s'efface de ma mémoire. J'en ai besoin pour continuer à me motiver, à avancer.

J'ai eu cette greffe qu'elle n'aura pas réussi à avoir à temps. Je me considère extrêmement chanceuse d'être encore là. On menait le même combat, mais une seule y est encore. C'est cruel la vie, mais aussi si puissant. On tente par tous les moyens d'en repousser l'échéance, plus courte pour certains, modifiée en cours de route pour d'autres. Éternel paradoxe entre la vie et la mort.

Aujourd'hui, 26 octobre, elle aurait eu 24 ans. Je t'aime.

You're in the arms of the angel
May you find some comfort there....
(Angel - Sarah McLachlan)

Une petite piqûre

Sujet beaucoup plus sérieux. La fameuse grippe A(H1N1). Pas besoin de vous faire un dessin de ce que c'est, c'est partout dans les médias depuis des semaines, voire des mois. Campagne de peur ou simple sensibilisation de la population pour éviter une pandémie mondiale? Un peu des deux peut-être selon moi. À trop en parler, on peut finir par créer une vague de peur, à faire paniquer les gens, mais je ne crois pas que ce soit vraiment l'effet recherché par les gouvernements. En tout cas, pas par le nôtre. Je crois la direction de la santé publique quand elle dit avoir à coeur la santé de la population québécoise. Et je la crois aussi quand elle dit que c'est important de se faire vacciner, autant pour soi-même que pour son entourage.

C'est le sujet épineux de l'heure, le vaccin. On se fait-tu vacciner ou pas? Est-il réellement efficace et sécuritaire? Moi la question que j'ai plus tendance à me poser, c'est : est-ce que le gouvernement prendrait vraiment la chance de mettre en danger les citoyens en proposant un vaccin non sécuritaire? On parle quand même ici d'une vaccination massive, à la grandeur de la province, pour toutes les classes de population, que tu sois atteint d'une maladie grave ou chronique, un enfant ou une personne âgée, un adulte en santé... Les enjeux seraient beaucoup trop importants si le dit vaccin n'était pas fiable. Imaginez-vous les recours collectifs et les poursuites avec lesquels l'État pourrait se retrouver si jamais un nombre significatif de personnes développaient des effets secondaire graves ou d'autres maladies? Ça serait catastrophique.

Vacciner massivement, c'est prendre un risque, je l'accorde. Mais un risque calculé. J'aime mieux me faire vacciner et sentir quelques effets secondaires, plutôt que de contracter la grippe A et manquer d'en mourir. Surtout dans mon cas, nouvelle greffée et donc beaucoup plus sensible aux infections et bactéries en tout genre, puisqu'immunosupprimée (système immunitaire considérablement diminué à cause de ma médication). Je n'ai même pas eu à me poser la question; je vais y aller dès que ça va être possible, c'est-à-dire lorsque j'aurai atteint le trois mois de greffe. Sinon, avant ça mon médecin m'a dit qu'il était fort possible que je ne développe pas les anti-corps nécessaires pour me protéger contre la vilaine grippe porcine. Je trouve ça loin un peu le mois de décembre, surtout avec la deuxième vague grippale qui est commencée, mais bon, c'est mieux que rien du tout.

Des sceptiques, il y en a. Dans mon entourage aussi. Et je peux comprendre que les gens ont peur. Mais c'est quoi dans le fond recevoir un petit vaccin, qui n'est pas vraiment douloureux, quand ce simple geste peut sauver des vies? Je me suis faite vacciner toute ma vie contre l'influenza normale et je n'ai jamais eu d'effets secondaires, à part une petite douleur au site d'injection. Mes parents aussi le reçoivent à chaque année depuis des lustres et rien n'est arrivé. Pourquoi est-ce que ça serait différent cette fois-ci? Le principe est le même. Et si jamais il n'est pas aussi efficace qu'on nous le dit, eh bien au moins on aura mis toutes les chances de notre côté, vous ne croyez pas? Si personnellement, vous ne vous sentez pas concernés et que d'attraper la grippe A ne vous fait pas peur, ayez au moins une petite pensée pour les gens qui vous entourent et qui sont plus à risque de tomber malade et d'en subir de graves conséquences. C'est tout ce que je vous demande. Sinon on risque de passer un long automne et hiver à ne pas se voir...

Prédictions

J'aime avoir raison.

Peu importe la circonstance, ça m'apporte une satisfaction incroyable. Un genre de flatterie pour l'ego j'imagine. Me faire obstiner à propos d'un sujet sur lequel je sais que j'ai raison me frustre au plus haut point. Ça me met vraiment hors de moi. Et il y a de ces gens qui vont t'obstiner jusqu'au bout même quand tu leur affirmes qu'ils ont tort et que tu leur apportes des preuves. J'haïs. Ça.

Mais bon, ici, le sujet n'est vraiment pas important, mais ça m'a mis le sourire dans la face quand même quand j'ai réalisé que j'avais dit vrai. J'avais prédis qui gagnerait la deuxième saison de So you think you can dance Canada et je l'ai eu! Gnack gnack!

Mais je sais qu'on s'en fout. Je voulais juste le dire!

mardi 6 octobre 2009

Action!

Me voici au commencement d'une nouvelle page de ma vie. Les premiers mots que j'ose publier après la chance immense que la vie m'a offerte en cadeau il y a à peine un mois de ça. C'est un peu terrifiant, je l'avoue. J'ai l'impression de me lancer dans le vide les yeux fermés... Le plus "drôle", c'est que tout me semble un peu comme ça depuis un mois. L'inconnu, la nouveauté, ça fait peur. Mais il faut y aller quand même, n'est-ce pas? N'est-ce pas ça, vivre, justement?

Pour ceux qui me lisaient avant, je n'ai pas besoin de me présenter. Pour ceux qui me découvrent, je vous fais un petit résumé de ma personne. J'étais une jeune femme atteinte de fibrose kystique, maladie pulmonaire incurable, qui attendait une greffe de poumons depuis presque 20 mois. Je bloguais ailleurs, pour passer le temps, pour ne pas virer folle dans cette attente et cette vie mise en veilleuse... Le 3 septembre 2009, la vie a repris son cours grâce à une dame de 48 ans qui avait signé sa carte d'assurance-maladie, et me donnait ainsi deux poumons tous roses et en santé. Je la remercie tous les jours depuis.

Pourquoi un nouveau blogue? L'envie de repartir à zéro j'imagine, de laisser derrière moi cette autre vie, ces autres mots que j'ai écrits alors que je vivais un quotidien et des émotions bien différents. Qu'alors des plans d'avenir, j'osais à peine en faire, et que maintenant, j'entrevois enfin un futur. Ça vaut la peine de repartir à neuf, vous ne croyez pas?

Des lignes, des tas de lignes à remplir, à noircir, et toute une vie pour le faire. Incroyable.