samedi 21 novembre 2009

Faire le vide

L'être humain a le mérite d'avoir inventé bon nombre de choses, des plus utiles aux plus inutiles. Je citerai ici les centres d'achats et la carte de crédit, cette dernière étant l'outil par excellence des sur-consommateurs, des acheteurs compulsifs, des fashionistas et de ceux qui achètent pour se changer les idées.

Pour oublier. Se remonter le moral.

On parcourt les rayons frénétiquement, emballés par les futurs achats que l'on va se permettre, histoire de s'alléger l'esprit, et le compte de banque par la même occasion. Chouette, un beau chandail, un CD, un petit brillant à lèvres, "oh! as-tu vu la belle ombre à paupières, je n'en avais pas de cette couleur-là!" On empile le tout sur le comptoir et on tend fièrement la petite carte en plastique à la caissière. On la regarde la glisser dans la machine en souriant et on signe habilement son nom au bas de la facture. On se sent mieux déjà, oh oui, tellement mieux!

Les sacs sont pleins et les poches sont vides. L'esprit, lui? Bah, l'esprit, il doit bien être satisfait maintenant qu'on a tout fait pour le divertir. On retourne lentement vers sa voiture, on balance les sacs sur le siège arrière et on s'installe derrière le volant. D'un geste machinal, on démarre le moteur et on monte le volume de la radio pour tenter de mettre en sourdine la traînée de pensées qui tient mordicus à se refrayer un chemin dans notre petite boîte crânienne, maintenant que nos énergies ne sont plus centrées sur les bien belles folies que l'on vient de faire.

Une fois la voiture de retour dans l'entrée de garage, on se rend compte qu'on est vidés... financièrement, physiquement et moralement. Retour à la case départ.

vendredi 20 novembre 2009

Je suis libre

Passer inaperçue dans une foule, ça faisait une éternité que ça ne m'était pas arrivé. Je reprenais le métro pour la première fois depuis quoi, un an, si ce n'est pas plus. J'observais les gens du coin de l’œil, cachée derrière mon petit journal 24H, et je me plaisais à me dire qu'aucun d'entre eux n'avait la moindre idée de par quoi j'étais passée deux mois et demi auparavant. En sortant du wagon, j'ai monté vaillamment les mêmes escaliers qui me causaient à l'époque des maux de tête et de poumons. Ces escaliers, j'en étais venue à les anticiper, parce que je savais qu'une fois le sommet atteint, ça allait me prendre cinq minutes pour m'en remettre. Et là, je venais de franchir cet obstacle sans même un petit essoufflement. J'ai sûrement dû sourire toute seule sans m'en rendre compte, de ce petit sourire de satisfaction et d'accomplissement.

Je me suis pointée tôt le matin à l'université pour une rencontre d'information sur les stages, ce qui m'a permis d'apprécier la tranquillité des lieux et de prendre mon temps. J'ai mangé mon petit bagel multi-grains fromage à la crème/bacon et puis je me suis rendue au café étudiant pour boire un bon café au lait en attendant que ce soit l'heure de la rencontre. En marchant dans les longs corridors qui me semblaient avant bien interminables, je me sentais à ma place parmi les étudiants. Je ne me sentais pas comme une extra-terrestre que tout le monde dévisage (ouvertement ou non) à cause de mon oxygène. J'étais ce matin-là une fille parmi tant d'autres et ça m'a beaucoup plu. Si on m'a regardée, remarquée, j'ose espérer que c'était parce que j'avais l'air bien dans ma peau, en santé, même belle, qui sait. Je n'ai plus ce poids sur les épaules, ces sept livres de trop qui ralentissaient mon pas, me faisaient courber le dos. Je suis libre. Vivante. Normale.

jeudi 19 novembre 2009

Quand tout s'écroule

Que de maigres paroles pour tenter de me réconforter...

I'm having a day from hell
It was all going so well (before you came)
And you told me you needed space
With a kiss on the side my face (not again)
And not to mention (the tears I shed)
But I should have kicked your (ass instead)
I need intervention
Attention to stop temptation to scream baby

Everything is "f" up straight from the heart
Tell me what do you do, when it all falls apart
Gotta pick myself up, where do I start
Cause I can't turn to you when it all falls apart no

Don't know where I parked my car
Don't know who my real friends are (anymore)
I put my faith in you
What a stupid thing to do (when it rains it pours)
And not to mention (I drank too much)
I'm feeling hung over (and out of touch)
I need intervention
Attention to stop temptation to scream baby

Everything is "f" up straight from the heart
Tell me what do you do when it all falls apart
Gotta pick myself up, where do I start
Cause I can't turn to you, when it all falls apart no

Can it be easier?
Can I just change my life?
Cause it just seems to go bad everytime
Will I be mending?
Another one ending once again...
When It All Falls Apart - The Veronicas

Ouin, c'est comme ça que je me sens ce soir.

mercredi 18 novembre 2009

Téléphone dingue

Des fois, en me concentrant, je m'imagine que je peux faire sonner le téléphone.

Chut... J'aime ça me faire des "accroires"...

The king of Pop

J'ai toujours été une fan de la musique de Michael Jackson. Étant plus jeune, ses vidéoclips me fascinaient autant que ses chorégraphies toujours plus inventives les unes que les autres. Je me souviens très bien de la première fois que j'ai vu Thriller à MusiquePlus, j'étais rivée à l'écran de ma télé et je suivais tous les pas de danse! C'est probablement mon vidéoclip préféré d'ailleurs, suivi de près par celui de Smooth Criminal.

Donc c'était une suite logique pour moi d'aller voir le film This Is It, montrant les coulisses et la constitution de ce qui aurait été un spectacle incroyable de Michael Jackson. Son dernier tour de scène, ses derniers pas de danse. J'ai tapoté du pied et chanté tout le long de la projection. C'était du Michael Jackson à son meilleur, encore solide autant vocalement que physiquement. Un peu moins souple peut-être dans ses mouvements qu'à l'époque, mais à 50 ans, on ne pouvait vraiment pas lui reprocher quoi que ce soit! Je le regardais danser devant ses propres danseurs et ça restait lui le meilleur.

Ironiquement, le sort a décidé qu'il n'accomplirait jamais cette tournée mondiale. C'est tellement un gâchis quand on y pense. Tellement dur à croire en même temps. De le voir sur scène en forme comme jamais, comment peut-il être mort maintenant? Mais c'était probablement trop gros pour lui justement ce spectacle, trop de pression sur des épaules déjà frêles...

C'était un grand artiste, un être humain complexe certes, mais qui aura laissé une trace indélibile dans le monde de la pop. Si vous avez envie de voir le roi de la pop faire son dernier tour de piste, allez voir ce film.

Cause this is thriller, thriller night
And no one's gonna save you from the
beast about to strike
You know it's thriller, thriller night
You're fighting for your life inside a killer
Thriller tonight

vendredi 13 novembre 2009

Ce soir, je m'indigne

Ai terminé de lire mon livre depuis hier chez le concessionnaire... une heure et demi d'attente pour faire changer l'huile à transmission, c'est long pas mal. Surtout quand tu as passé quatre heures dans le même concessionnaire la semaine précédente à attendre pour un foutu changement de pneus et une inspection, qui a fini par coûter la peau des fesses. La joie d'avoir une voiture...

Bref, pu de livre, je me rabats ce matin sur La Presse, histoire de faire le plein de bonnes (haha) nouvelles. Deux articles ont attiré mon attention, et pas nécessairement pour de bonnes raisons. J'ai été outrée dans les deux cas. Dépassée par les événements et un peu dégoûtée par l'état de notre supposée belle société québécoise. Deux situations complètement différentes mais définitivement décourageantes.

Sauvez cette école, SVP
L'école Félix-Antoine, pour raccrocheurs, située à Montréal. Tous les enseignants, tous, sont des bénévoles. Parce que cette école avec un but si noble, qui aide surtout des adultes souhaitant terminer leur secondaire, n'est pas subventionnée. Parce qu'elle n'entre dans aucun cadre, parce qu'elle devrait être rattachée à une commission scolaire pour que le gouvernement puisse l'aider. Pas moyen de faire une exception, de lui donner un statut particulier, parce que ça n'existe pas de statuts particuliers, selon madame la ministre Courchesne.

Excusez-moi là, mais "quessé ça bâtard?" Il y a eu une étude récemment qui disait noir sur blanc que le décrochage scolaire coûte des millions à la société et on ne veut même pas financer une institution qui se fend le derrière en quatre pour aider les raccrocheurs!!! Des profs bénévoles dans une école, avez-vous déjà vu ça? Moi jamais. Ce sont des saints ces gens-là. Et nos raccrocheurs qui prennent leur courage à deux mains pour revenir aux études, ils mériteraient un minimum de reconnaissance il me semble. Ils ont le droit d'avoir des rêves, des projets eux aussi. Ce sont de futurs travailleurs, qui vont rapporter de l'argent à l'État plus tard, parce qu'ils vont avoir fait des études supérieures grâce à des écoles comme Félix-Antoine. Il me semble qu'il y a une petite lumière qui devrait s'allumer en quelque part au ministère de l'Éducation. Mais non. Les décrocheurs, on les considère comme des rejets de la société, "faque" qu'ils mangent de la m...

Déformation professionnelle ici. Je sais. J'assume pleinement ma montée de lait.

Agression sauvage près d'une école de NDG
Un gentil samaritain a voulu porter secours à une dame qui se faisait harceler par un groupe de jeunes. Tout un groupe mes amis. Entre 20 et 40 jeunes! J'appelle pu ça un groupe, c'est un rassemblement! En tout cas! Retournons à notre homme, qui a voulu faire un bon geste et donner un coup de main à une dame en détresse. Sa récompense? Les jeunes se sont retournés contre lui, en le tabassant avec tous les objets qu'ils ont pu trouver, roches, planches de bois, name it!

Il y a de moins en moins de personnes altruistes dans ce bas monde qui sont prêtes à se porter à la défense des autres, et on se demande pourquoi. La voilà votre réponse. Parce que les bons gestes ne sont plus récompensés de nos jours, ils sont réprimés, punis. On vous laisse pour mort dans une ruelle, voilà ce qu'on en fait de votre bonté. Non mais où est-ce qu'on s'en va?

J'aurais vraiment envie de porter un gros jugement sale, et d'y aller du cliché "évidemment, les agresseurs étaient encore une fois des jeunes, sûrement délinquants". J'ai vraiment envie de le faire.

Mais j'ai ma petite voix de future TS qui me chuchote à l'oreille que ce n'est pas gentil. Que c'est continuer de propager un énorme préjugé à propos des jeunes. Et que ça n'aidera pas leur cause. Mais ils ne s'aident pas eux-mêmes en posant de tels gestes! Comment voulez-vous prendre la défense des jeunes dans une telle situation? Ça me fend le cœur, mais je suis complètement sidérée par tant de violence. Gratuite par-dessus le marché. Ça ne donne pas le goût de mettre des enfants au monde en tout cas.

vendredi 6 novembre 2009

Rêve de cruise

Je fais toujours des rêves bizarres. Et j'ai tendance à les raconter à ma mère, qui doit me trouver un brin plus folle à chaque fois. Juste par la face qu'elle fait quand je commence une phrase par "Hey, j'ai fait un rêve bizarre cette nuit", je le sais que ça la décourage. Mais c'est pas de ma faute! Je ne contrôle pas mon subconscient.

Donc au lieu de lui raconter ma dernière péripétie nocturne, je me suis dit que j'avais un blogue et que ça pouvait bien servir à ça. Que ça vous intéresse ou non, je m'en fous! Gniak gniak!

Bref. J'ai rêvé que c'était la fête de ma cousine, qu'on était tous réunis en famille, mais que comble de malheur, j'avais oublié son cadeau. Donc on sort pour aller chez une des ses amies où le cadeau était (??) et en revenant de chez la dite amie, on croise un bel homme, ancien professeur de ma dite cousine. S'entame une conversation dont je ne me rappelle de rien, mais finalement ça se termine que le beau monsieur me demande si je veux le revoir et je lui donne gaiement mon numéro de téléphone. Ma cousine, dans tous ses états, en parle à sa soeur en revenant à la maison, qui ouvre sa grande trape devant le reste de ma famille, qui est complètement outrée de la chose. Et moi de me cacher en dessous d'une chaise pour éviter l'humiliation.

Re-bref. C'était du grand n'importe quoi comme d'habitude. Conclusion: j'en tire deux.
1. Y est temps que je me trouve un chum, parce que même dans mes rêves, je rêve que je me fais cruiser. Et dans la vraie vie, je ne me fais PAS cruiser. En tout cas, pas récemment.
2. Ça fait vraiment longtemps qu'on ne m'a pas demandé mon numéro.

Note à part: se faire demander son numéro, même si des fois, tu ne veux rien savoir du gars, ça reste tout de même flatteur. Ça m'est arrivé une fois dans ma vie je pense, peut-être deux, dans un bar, et j'en revenais pas. J'ai pas le "guts" moi d'aller voir un gars pour lui demander si je peux l'appeler le lendemain. Alors dans le fond, je lève un peu mon chapeau à ceux qui sont encore capables de le faire. Même si on s'entend que les gars font de moins en moins les premiers pas...

Rush de sucre

Je ne passe plus l'Halloween depuis fort longtemps, et d'habitude, je me sers dans le bol de bonbons qu'on distribue aux enfants du quartier, histoire de faire moi aussi des provisions de sucre pour les mois à venir. Sauf que cette année, j'étais à un party le soir du 31, donc pu de bonbons à mon retour. J'étions triste.

J'ai remédié à la situation. 2,99$ au Zellers pour un gros sac de Rockets, c'est peu cher payé pour se faire plaisir.

Un petit bonbon, quelqu'un?

Regain d'inspiration

J'ai recommencé à écrire. Sur mon blogue entre autres, vous l'aurez remarqué, mais aussi de la fanfiction. Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas laissée aller sur papier (traitement de texte). N'avais plus d'inspiration, n'avais plus envie, ne savais plus quoi dire. C'est revenu tout à coup, une petite étincelle, une idée qui passait par là.

Ça m'a fait un bien immense. On dirait que mon imagination avait besoin de s'épancher, de courir dans tous les sens. Et puis, en plus, quand je me relis, je trouve ça bon! Dernièrement, je trouvais mon écriture terne. C'est vraiment un renouveau dans toutes les sphères de ma vie.

C'est fort des nouveaux poumons!

La faute des cochons

J'ai eu le merveilleux vaccin contre la grippe A(H1N1). C'est ce qu'on appelle prêcher par l'exemple je pense. Mais là, maudit que j'ai mal au bras! Ça m'est souvent arrivé avec le vaccin pour la grippe saisonnière, mais celui-là, c'est du solide. Il est mieux de bien me protéger le p'tit vlimeux! Au moins, je me dis que c'est un moindre mal comparé aux autres effets secondaires que j'aurais pu me taper.

En passant, pu capable d'entendre parler de cette foutue grippe. (oui, je sais que je suis en train d'en parler...) Ça fait la première page de La Presse à chaque jour, ainsi que les premières nouvelles de tous les téléjournaux que je regarde, que ce soit l'édition du matin, midi ou soir. Ça va tous nous rendre fous! Surtout qu'il paraîtrait que cette deuxième vague ne fait que commencer et que le pire est à venir, selon le ministre de la Santé. Le don d'être encourageant! Tout ça à cause des porcs! Je vais faire un boycott du jambon je pense...

lundi 2 novembre 2009

Joyeuse Halloween! (en retard)

Party time baby!!!

Bon, ça y est, vous direz-vous, depuis sa greffe, la demoiselle s'est lancée dans une vie de débauche absolue. Presque, vous répondrai-je! Halloween oblige, c'était le désormais traditionnel party chez mon amie Cath, et par le fait même, mon premier party post-greffe. J'allais évidemment en profiter à fond! J'ai donc abusé de crudités, de petits sandwichs (avec croûte), de salade de macaronis et d'alcool bien sûr (à peine deux verres de vin!). Ah oui, et j'ai même osé la classique gomme balloune rose.

Bon, j'ironise un peu là, mais c'était très chouette comme party! Juste d'être entourée de tous mes amis et déguisée cette année de surcroît (comparé à la tristesse de mon pas-de-costume de l'an passé, parce que hospitalisée pour l'Halloween - ouais, il y en a des chanceux de même dans la vie...), c'était assez pour me mettre de bonne humeur. Et surtout, à la fin de la soirée, je n'étais pas fatiguée! Alleluiah! J'aurais continué le party jusqu'aux petites heures du matin si j'avais pu... mais comme j'avais besoin d'un lift pour retourner chez moi, je suis sagement embarquée dans la voiture familiale quand l'heure fut venue de quitter. Ce n'est qu'un début dans cette nouvelle vie après tout, il ne fallait pas trop exagérer quand même.

Maintenant, ma seule question est: quand est-ce qu'on sort???


Ah... j'imagine que vous voulez voir ce que ça donnait côté costumes... ma gang de curieux.


Ouais, le thème était les Grecs et les Romains... la couronne était à l'honneur!