jeudi 8 décembre 2016

Même pas mal!

J'étais pleine de bonne volonté à l'arrivée du 1er décembre, comme à chaque année. Je voulais acheter une nouvelle couronne pour mettre sur notre porte d'entrée dehors, trouver de nouvelles lumières pour le sapin, même commencer une collection de maisons lumineuses pour éventuellement me constituer un petit village de Noël. Tant de beaux projets!

Et puis, j'ai reçu un appel de l'hôpital le 24 novembre, pour me dire qu'une place s'était libérée le lendemain pour l'opération que j'attendais depuis quelque temps déjà. J'ai dit oui, bien évidemment. Quand le système de santé t'appelle, c'est préférable d’accepter, sinon tu ne sais pas quand l'opportunité repassera. Il fallait que ça se fasse, je n'en pouvais plus et plus le temps passait, plus j'avais peur que le problème empire. Oui, c'était tout juste avant les Fêtes, et mon chirurgien m'avait averti que la convalescence serait longue et douloureuse. Mais comme il faut avancer dans la vie pour rester en santé (ou du moins, pour tenter de la préserver), j'y suis allée. 

L'intervention chirurgicale comme tel s'est bien déroulée. Je devais me présenter à l'unité de chirurgie d'un jour pour 6h30 du matin, on m'a assigné une petite chambre - c'est un bien grand mot, car c'était trois murs fermé par un rideau, avec une civière, une table sur roulettes et une chaise en métal pour l'accompagnateur - et je suis entrée en salle d'opération vers 10h30. Pas de complication, tout a été fait dans les temps. 

Je suis revenue chez moi en fin de journée, armée d'une crème anti-douleur et un arrêt de travail de trois semaines. Mais la guérison prendra jusqu'à six semaines, ce qui veut dire que je serai inconfortable pour toute la période des Fêtes. La première semaine, c'était en effet inconfortable, mais pas si douloureux que ça. Je me sentais soulagée et je me disais qu'en fin de compte, ça n'allait pas être si pire que ça. Erreur.

Depuis deux jours, Seigneur que j'ai mal! Je prends des Tylenols aux quatre heures, je mets ma crème aux douze heures (dont l'effet ne dure que trente minutes...), je m'étends le plus souvent possible, car être debout trop longtemps envenime les choses. Ou si je m'assois, je le fais sur un beigne (coussin avec un trou au milieu). Et j'essaie de garder mon esprit occupé, ça m'empêche de me focaliser sur la douleur. Et je prends mes petites pilules roses la nuit pour dormir, sinon je '"viraille" d'un bord et de l'autre dans le lit. 

Dire que je ressens un léger découragement est faible. Avoir mal constamment, ça gruge de l'énergie. Et j'ai eu mal souvent dans ma vie. Mon seuil de tolérance devrait être pas pire, il me semble. Il semblerait que non. Mais bon, Noël est encore loin...


mardi 8 novembre 2016

Sombres heures

C'est l'automne. Il commence à faire froid. Nous avons reculé l'heure dimanche dernier, ce qui fait que le soleil se couche dès 16h30. Halloween est passé et les gens commencent à sortir leurs décorations de Noël. C'est le jour des élections américaines et le monde entier retient son souffle, de peur que Donald Trump devienne le prochain président des États-Unis. J'attends patiemment un appel de l'hôpital pour me faire opérer pour la deuxième fois pour le même problème de santé. Ma grosse Carmen d'amour est décédée d'insuffisance rénale.

C'est une période sombre et je sens la dépression saisonnière qui s'en vient...

mercredi 2 novembre 2016

Les commentaire sur les réseaux sociaux

Bon, allons-y d'une petite montée de lait ce matin (comme si ça ne m'arrivait jamais sur ce blogue...)!

Elle portera sur les merveilleux réseaux sociaux. Oh, ne vous méprenez pas, j'aime bien les réseaux sociaux. Je regarde mon fil d'actualités sur Facebook à tous les jours et j’inonde Instagram de photos de mes chats (ils sont siii beaux!). C'est divertissant, on peut y découvrir pleins de choses, entrer en contact avec des gens qu'on n'aurait jamais rencontrés autrement, etc. Mais, comme dans toute chose, il y a un autre côté de la médaille. Un mauvais côté. 

Le développement fulgurant des réseaux sociaux a entraîné, que dis-je, provoqué une désinhibition totale chez les utilisateurs, en ce sens que tout le monde peut maintenant dire tout ce qui leur passe par la tête, sans filtre, sans retenue, sans gêne aucune. Ta nouvelle photo de profil ne plait pas à Chose qui vit à l'autre bout de la province, tu peux être certain qu'il va s'empresser de te laisser un commentaire sous ta photo pour te dire à quel point il trouve que ton nez est trop gros pour ton visage, ou que tu as donc bien l'air d'une "guédaille" avec cet accoutrement-là. 

On dit souvent qu'Internet a créé un monstre, en ce sens que n'importe quel individu qui a une opinion peut la publier en ligne, sous le couvert de l'anonymat en plus, s'il le désire. C'est ce qui se passe souvent sur Twitter. Les gens twittent à qui mieux mieux, varlopent à la pelletée et n'ont probablement aucun remord. C'est peut-être vrai pour Twitter et les autres sites où il y a une section pour les commentaires, comme sur les sites de journaux (La Presse, le Journal de Montréal, etc.), mais sur Facebook, la plupart des personnes ont un vrai profil, avec leur vrai nom et leur vraie face d'affichée en photo de profil. Donc on sait qui ils sont! Et ils ne se gênent pas plus!! Et c'est ça qui me dépasse!!!

Je ne commente jamais les articles publiés par les pages de La Presse ou L'Actualité, justement parce que peu importe ton opinion, tu peux vas te faire répondre que tu as tort, que tu n'es qu'un imbécile qui ne sait pas de quoi il parle. Il y aura toujours quelqu'un de volontaire pour provoquer autrui, pour chercher le trouble, pour "mettre la marde". 

Si je fais un billet là-dessus, c'est que j'ai fait l'erreur, il y a quelques semaines, de commenter pour la première fois de ma vie un article venant de la page de La Presse traitant du vaccin contre le virus du VPH. J'ai commenté pour des raisons personnelles, car je suis touchée de près par ce virus qui, dans le pire des cas, peut causer le cancer du col de l'utérus. Ce n'est pas tant le virus qui est un débat sensible, mais bien celui des vaccins en général. Eh bien, laissez-moi vous dire que plus jamais, au grand JAMAIS, je n'émettrai mon opinion en ligne. Une fille, que je peux identifier car son profil Facebook n'était pas anonyme, a ciblé mon commentaire et m'a envoyé un tas de statistiques incompréhensibles sur les cas de cancers et a dit tel quel "Voilà, j'attends tes arguments maintenant!". Eh bien, elle les attend toujours.

On est qui, pour juger ce que les gens font de leur vie, ou de ce qu'ils vivent dans leur quotidien? Quand et pourquoi s'est-on accordé le droit de commenter à tout vent, d'intimider les autres quand ils n'ont pas la même opinion que nous (car oui, je considère cela comme de l'intimidation)? Demandez donc à Safia Nolin, récipiendaire du Félix de la révélation de l'année au dernier gala de l'ADISQ, ce qu'elle en pense de cette cyber-intimidation? Elle est montée sur scène pour chercher son trophée, et les réseaux sociaux se sont enflammés. Pourquoi? Parce qu'elle était vêtue d'un jean, d'une veste de laine et d'un t-shirt de Gerry Boulet. Tsé quand c'est rendu qu'on ne peut même plus s'habiller comme on veut! Elle aurait pu être en pyjama que ça ne m'aurait pas empêché de dormir outre mesure... 

Je pourrais vous parler de féminisme tant qu'à y être, car personne n'a commenté les looks de Jean Leloup, de Philippe Brach ou des gars des Cowboys Fringants à cette soirée, qui n'étaient pas en tenues de gala eux non plus. C'est sûr, ce sont des hommes. Mais dès qu'une femme commet un "impair" en mode aux yeux des autres, on la varlope. Et après ça, on va me faire croire qu'on n'a plus besoin de féminisme en 2016... 

Mais ça, c'est un tout autre sujet. 

mardi 30 août 2016

L'art de débattre pour ne rien dire

Premier billet de la rentrée (même si je ne vais plus à l'école depuis plusieurs années déjà...): l'allaitement en public.

Non, je ne suis pas maman, et je ne le serai jamais. Je n'ai donc aucune expertise dans le domaine et je n'ai aucunement la prétention de dire que je suis une experte là-dedans. Je ne ferai qu'un simple commentaire, car je commence à être pas mal tannée de tout ce bruit pour rien.

On peut-tu en revenir du maudit débat de l'allaitement en public??? Encore ce matin, sur Facebook, j'ai vu un article parlant d'une mère qui allaitait sa fille dans un centre commercial et qui s'est faite apostrophée par une dame qui lui a demandé d'aller dans les toilettes pour nourrir son enfant. Quand un bébé a faim, il a faim et c'est tout. On accepte la situation, on laisse la mère faire son travail et on passe à un autre appel. Les gens s'attendent à quoi? À ce que la mère laisse son bébé mourir de faim? 

J'avoue honnêtement que je ne comprends pas pourquoi c'est devenu un débat de la sorte. Ça a toujours été comme ça: bébé pleure, maman lui donne le sein. Rien de plus normal. La fonction primaire des seins est de nourrir sa progéniture. Point final. Aucune maman ne peut prévoir quand l'estomac de son enfant se manifestera. Si ça arrive dans un centre commercial, une bibliothèque ou une piscine publique, c'est de même et c'est tout. Tu t’assoies et tu nourris ton enfant. Si des gens voient ce geste comme quelque chose d'indécent ou une démonstration sexuelle, ce sont eux qui ont un problème, pas la mère.  Ils auraient intérêt à réviser leurs cours de biologie et d'anatomie 101.

Maintenant, est-ce qu'on peut passer à un autre appel, svp?

Et c'est comme ça que Viv règle les grands débats de ce monde! Non, non, n'applaudissez pas, je n'en demande pas tant!  

jeudi 14 juillet 2016

Trop, c'est comme pas assez

Enfin une pause de rendez-vous médicaux!

Mon médecin de la clinique de transplantation a mis mes dates de rendez-vous aux six mois maintenant, plutôt qu'aux trois-quatre mois, car mes poumons se portent très bien. Tout ça avec presque sept ans de greffe de fait.

D'ici à janvier prochain, je vais pouvoir bien me concentrer sur mes rendez-vous en ORl, en dermatologie, en endocrinologie, en néphrologie, en gynécologie... et tous mes tests pour mon bilan annuel post-greffe qui débuteront en septembre. 

Si jamais vous connaissez d'autres spécialistes que je peux aller consulter, vous ferez signe. Je manque de divertissement.

Je suis à peine sarcastique.

mardi 12 juillet 2016

Enfin chez soi

Nous sommes enfin déménagés!

Je n'ai pas vraiment reparlé de notre recherche d'appartement depuis le seul billet que j'ai fait à ce sujet. Je pense que c'est parce que ça me stressait vraiment beaucoup trop. Nous avons visité beaucoup de logements et à chaque fois, il y avait toujours quelque chose qui clochait. Il faut avouer que notre liste de critères était assez longue. Mais nous avons fini par trouver un beau 5 et demi avec de grandes pièces, une petite cour arrière, une entrée et un garage. Mon amoureux est aux anges, il ne parle que de faire le ménage dans son garage et de tout arranger à son goût pour pouvoir bricoler sur son auto. 

La relation entre les hommes et leur garage me fascinera toujours... J'imagine que ça doit se rapprocher de celle que les femmes ont avec leur garde-robe rempli de vêtements!

Évidemment, même si ça correspond en plusieurs points à ce que nous cherchions, il y a toujours des détails qui accrochent. Des pôles à rideaux mal installées, des lumières qui n'éclairent pas assez, l’entrée de garage qui n'est pas assez large, le ventilateur de plafond de la salle de bain qui ne tire pas assez, l'insonorisation qui est mauvaise...

Ce qu'il nous faudrait pour être totalement satisfaits (ou plutôt, pour que mon amoureux arrête de chialer), c'est de nous faire construire une maison. Elle serait à notre goût, nous pourrions prendre le temps de bien établir ce que nous voulons, comment ça doit être fait, etc.. Et comme mon amoureux est ingénieur, je pense que ce serait fait dans les règles de l'art. Mais on s'entend que de se faire bâtir quelque chose sur l'île de Montréal, ce n'est pas donné. Juste les loyers d'appartements sont chers! Et disons que notre budget est loin de nous permettre une dépense de ce genre pour l'instant.

Est-ce que nous sommes trop difficiles? Est-ce ça le fond du problème? Peut-être bien. Je répète souvent à mon amoureux qu'il habite avec une poule de luxe, qui a été élevée dans le confort d'une belle maison familiale. Donc, inévitablement, je m'attends à retrouver la même chose en appartement. Sauf que c'est impossible. Et lui est perfectionniste à l'os. Les deux combinés ensemble, ça donne comme résultat une liste d'attentes fort difficile à combler. 

Mais bon, comme nous venons tout juste de finir de défaire nos boîtes et de tout placer, je pense que je vais nous donner un peu de temps pour s'adapter. Parce que malgré tout mon chialage, je n'ai pas l'intention de m'imposer un nouveau déménagement de sitôt!

jeudi 19 mai 2016

Let's celebrate!

On est le 19 mai aujourd'hui. 

Et que se passe-t-il le 19 mai? C'est notre anniversaire de couple à mon amoureux et moi! Eh oui! Nous célébrons notre troisième année ensemble aujourd'hui! *sort les ballons et les confettis*

Je ne sais pas si certains diront que c'est kitsch de s'énerver le poil des jambes pour trois ans de couple, mais je ne crois pas que ça l'est. Chaque année, voire chaque journée passée avec mon amoureux me donne encore plus de raisons de savourer la vie, ma nouvelle vie. Moi qui croyais ne plus jamais rencontrer l'amour lorsque ma dernière relation s'est terminée, parce que je me sentais affreusement moche, dévalorisée, perdue, et encore désorganisée par l'encéphalite qui m'était tombée dessus un an avant. Je ne voyais pas ce que je pouvais offrir à une autre personne, ni ce qui me restait comme valeur après m'être faite jeter à la poubelle comme une vieille paire de chaussettes.

Et puis, il est arrivé dans ma vie, faisant tomber une à une les barrières que je m'étais construites pour me protéger. Il a été patient, et il l'est encore énormément. Car ça en prend à la tonne de la patience avec moi! J'ai des complexes, des incertitudes à l'infini, de l'insécurité pour fournir une ville entière, et des problèmes de santé qui n'en finissent jamais... Comme je répète souvent, je ne suis pas née avec le bon package. Tous les jours, de nouvelles surprises se pointent le bout du nez. Il dit que c'est loin d'être aussi pire que je le pense, mais je crois fermement qu'il faut être une personne spéciale (dans le bon sens du terme) et avec une force de caractère incroyable pour pouvoir être en relation avec quelqu'un de malade. C'est pour cette raison que mes relations précédentes n'ont pas fonctionné. Pas que mes anciens chums n'étaient pas de bonnes personnes, au contraire, mais ça prend ce petit quelque chose de plus pour que ça dure.

Et qu'il soit encore présent après trois ans, qu'il n'ait pas lancé la serviette prouve qu'il avait ce qu'il fallait. Qu'il était le bon. Je le crois sincèrement. 

Samedi, nous irons célébrer sur le Bateau-mouche, je vous mettrai quelques photos!   

vendredi 18 mars 2016

Ça déménage!

Le printemps s'en vient (youppi!), mais l'été ne sera pas de tout repos!

Nous partons à la recherche d'un appartement. C'est la première fois que j'entreprends cette démarche, que je fixe des rendez-vous pour des visites, que j'épluche les petites annonces pour trouver le logement de mes rêves. Et je ne suis pas patiente, je me décourage vite quand je ne trouve rien à mon goût, je me dis qu'on ne trouvera jamais rien qui nous va, etc. L'éternelle pessimiste en moi s'en donne à cœur joie, quoi!

C'est que nous avons des critères pointus, mon amoureux et moi. Un quatre ou cinq et demi, avec stationnement, chats acceptés, entrées laveuse/sécheuse, entrée pour un lave-vaisselle, pas trop d'escaliers à monter (surtout pour moi avec mon problème d'équilibre et mes étourdissements), pas trop vieux, bien entretenu... Vous voyez le portrait. Dans un monde idéal, mon amoureux rêve d'un grand garage où il pourrait bricoler sur sa voiture à sa guise. Mais à Montréal, trouver un appartement qui correspond à tous nos critères et qui vient avec un garage en plus, ça relève presque d'une mission impossible! 

Nous avons bien visité un logement cette semaine qui tombait dans cette catégorie, dans un beau quartier tranquille, un coin que je connais bien d'ailleurs pour avoir vécu tout près pendant une bonne partie de ma vie. Il y avait un énorme garage avec tout plein de rangement. Mais la bâtisse datait des années 60 et le propriétaire n'y avait pas vraiment fait de rénovations depuis le temps, sauf quelques trucs mineurs. Ça avait l'air vieux et ce n'est pas du tout dans ce genre d'appartement où je me voyais habiter. Un fois le buzz du garage redescendu, mon amoureux en est arrivé à la même conclusion que moi: il fallait passer à un autre appel. 

Nous avons choisi de rester en mode location pour l'instant, car ça permet de changer d'endroit si jamais les voisins sont dérangeants ou tout autre détail qui cloche. Pas d'attache, une possibilité de résilier le bail si besoin, c'est parfait pour nous. Acheter un condo ou une maison, c'est plus contraignant, surtout compte tenu du marché actuel, où vendre n'est pas facile et où la chance de rester pris avec notre achat longtemps est forte. Et il y a toutes sortes de coûts supplémentaires, comme les taxes municipales, scolaires, les frais de condo, etc., qui viennent avec. Et il ne faut pas oublier notre budget, qui est plutôt serré. 

Si jamais quelqu'un entend parler d'un appartement qui correspond à ce que l'on cherche, faites-moi signe!

jeudi 11 février 2016

Une péripétie n'attend pas l'autre

Après le kyste pilonidal du mois de septembre, j'ai décidé que ma vie n'était pas assez trépidante. 

Je me suis donc fait une bursite à l'épaule gauche.

Mais c'est que ça fait mal une bursite! 

Tellement mal que je ne pouvais plus bouger mon bras du tout. L'épaule complètement barrée. Tout ça déclenché par un faux mouvement, en finissant de travailler un soir il y a deux semaines. J'ai mis ma veste et clac! la douleur m'a attaquée. Rendue à la maison, je ne pouvais plus bouger. J'ai enduré ça pendant une semaine avant de me décider à aller consulter. Après 12 heures à l'urgence, le diagnostic de bursite est tombé, accompagné d'une prescription de médicaments anti-douleur, puisque je ne peux pas prendre de pilules anti-inflammatoire (je prends de la cortisone à tous les jours - ça a déjà un effet anti-inflammatoire et si j'en rajoute, ça peut être dangereux pour les reins).  J'avais en plus du calcaire dans l'épaule et le médecin dit avoir vu de l'inflammation chronique sur le rayon X; tout ça additionné à mon diabète et la tonne de médicaments que j'ingère chaque jour qui me prédisposent à des problèmes d'articulations et musculaires. Ça n'a pris qu'un mouvement un peu trop brusque pour faire éclater la bourse (coussinet entre l'épaule et la clavicule) de mon bras et me "paralyser".

Je vois un physiothérapeute depuis deux semaines et heureusement, ça va mieux. C'est vraiment frustrant de ne pas être capable d'attacher son soutien-gorge ou ses jeans, de se laver et sécher les cheveux, ou même de dormir (vous vous souvenez que je fais de l'insomnie?!?). Encore une fois, une chance que j'ai un amoureux en or qui prend soin de moi comme de la prunelle de ses yeux, car je ne sais pas comment j'aurais fait pour accomplir toutes ces tâches quotidiennes.

Je suis mieux de lui acheter un maudit beau cadeau de St-Valentin!

dimanche 3 janvier 2016

Banannée!

Les fameuses résolutions pour la nouvelle année. Chose inutile dans mon cas, puisque je ne les respecte jamais. Mais on essaie tout de même pour 2016, mon amoureux et moi. 

On avait entrepris durant l'été de faire des étirements à tous les soirs, histoire d'améliorer notre flexibilité et notre mobilité. Ça m'avait vraiment fait du bien, pour mes muscles et mes articulations qui sont hautement sollicités par ma médication (cortisone, entre autres). Ça avait fait disparaître presque complètement ces satanés spasmes dans les mollets et dans les pieds qui m'attaquaient régulièrement. Se réveiller en pleine nuit parce qu'on a le mollet barré, c'est loin d'être agréable. À certains moments, c'était tellement intense que ça me donnait des nausées et des sueurs froides. Ça aurait dû être un incitatif suffisant pour continuer notre 15 minutes d'exercices d'étirements par jour. Mais non.

 Un soir, on a tout simplement arrêté, pour cause de fatigue, et de paresse dans mon cas. Mais ce 31 décembre 2015, j'ai décidé qu'on devait recommencer. Je me sens souvent moche physiquement, j'ai mal aux jambes et aux articulations. Il faut tenir le coup, cette fois-ci. Pas le choix. C'est une question de bien-être. 

Une seule résolution pour cette année, et c'est bien assez. Si je la tiens, ce sera un accomplissement personnel. J'en ajouterai une de plus pour 2017 pour me récompenser. De toute façon, ça ne sert à rien de s'en mettre trop sur les épaules, c'est ce qui fait qu'on abandonne en cours de route. Combien de temps tiendrons-nous? C'est à voir...

Bonne année 2016!