dimanche 28 février 2010

J'ai mal à l'amour

Je me sens morose... le ciel est gris dehors comme dans mon cœur. Je vois pleins de débordements d'amour partout autour de moi et j'essaie sincèrement d'être heureuse pour les autres, mais je n'y arrive pas complètement.

J'ai rêvé à lui cette nuit et ça m'a mise à l'envers. Je voulais juste me réveiller, mais je restais coincée là, à le regarder, à le trouver beau malgré moi. Même mon subconscient ne veut pas me laisser me débarrasser de lui. Je cherche un moyen de le sortir de ma tête depuis quelques mois déjà, mais on dirait qu'il s'accroche de toutes ses forces. Et moi pendant ce temps-là, j'ai mal.

J'haïs l'amour.

Ma nuit blanche

C'était ma première Nuit Blanche dans le cadre du Festival Montréal en lumières et j'étais très excitée d'y aller. Parce que toutes les autres années d'avant, j'étais trop malade pour pouvoir déambuler tranquillement dans les rues de notre belle ville, je me fatiguais à rien, donc les nuits blanches, c'était à oublier. Mais cette année, pas question de manquer l'événement!

Finalement, j'ai été un peu déçue. On a marché beaucoup pour rien, pour se faire revirer de bord parce qu'il n'y avait plus de place pour un spectacle d'humour et ensuite pour retourner d'où on était partis pour se retrouver au Musée des beaux-arts. Beaucoup de gens au rendez-vous, mais rien de palpitant. Un dessin archi-laid d'un modèle vivant qui s'est retrouvé à la poubelle, même pas de bière gratuite... et définitivement pas de poutine à 3 heures du matin!

Mais au moins, de belles conversations et de beaux fous rires entre amis. Et la sensation une fois de plus de pouvoir faire enfin partie de la gang, de pouvoir me fondre dans la foule sans que personne ne sache que je suis une rescapée de la vie. Ce n'était pas si mal en fin de compte.

jeudi 18 février 2010

Mon petit côté maîtresse d'école

Je lis beaucoup de blogues depuis que j'en tiens un moi-même. Certains me font rire, réfléchir, m'émeuvent. Et d'autres me font grincer des dents quand je vois le nombre de fautes d'orthographe dans les textes. Je suis parfaitement consciente qu'un blogue est un endroit dont la plupart des gens se servent pour s'exprimer et laisser aller leur créativité, et par conséquent, ce n'est pas une dissertation dans un cours de littérature au cégep. Mais c'est plus fort que moi, mon œil averti d'ancienne tutrice de français remarque tous ces petits oublis et erreurs involontaires (ou volontaires, vous savez, pour le style), et ça m'énerve! Je ne viserai personne ici, parce que mon but n'est pas de mettre des gens au bûché... Mais il me semble que ce n'est pas si dur que ça de se forcer un peu pour mettre un s quand le mot est au pluriel ou d'écrire "je veux" avec un x et non pas un t ou un s. S'il-vous-plaît. Notre français au Québec est déjà en perdition, un petit effort collectif dans la blogosphère ne serait pas de refus.

Blonde and curly

Je ne sais pas pour vous les gars, mais pour les filles, bien souvent une nouvelle coupe de cheveux peut faire toute la différence dans une journée. Dans mon cas, ce fut simplement une façon différente de me coiffer, gracieuseté de ma coiffeuse adorée, en l'occasion du souper de retraite de ma mère qui avait lieu le soir même. Un petit coup de fer à friser, du spray net à la tonne et l'affaire était dans le sac. Je me sentais belle, blonde à souhait (dans le sens de la vitalité de ma couleur de cheveux, merci beaucoup) et tout à coup, on aurait dit que tous les regards se tournaient vers moi. Effet "boostage" d'ego garanti, surtout rendue au restaurant où tous les serveurs étaient jeunes et Italiens (mamma mia!). C'est fou comme ils ont le don ces grands séducteurs de vous faire sentir spéciale en un seul regard.

Je mets ça sur le dos des frisettes... et du vin rouge.

lundi 15 février 2010

Ô Canada

J'ai une drôle de fascination pour les Jeux Olympiques, que ce soit d'hiver ou d'été. Pendant deux semaines, je suis rivée à mon écran de télé pour regarder toutes les compétitions (même le curling) et je lis tout ce qui s'écrit dans le journal. D'un coup que je manquerais LA performance du siècle! Je me suis même achetée une belle veste bleu marin de la collection de vêtements d'Équipe Canada (je suis assez bien dedans!) chez La Baie. Une vraie maniaque je vous le dis.

Et hier soir, j'ai justement manqué la performance d'Alexandre Bilodeau en bosses. Il a juste gagné la médaille d'or tsé. Pour me rattraper, je l'ai regardé en boucle en me levant ce matin. C'est excitant pareil! La première médaille d'or gagnée par un Canadien en sol canadien et c'est un petit gars de Rosemère qui réussit cet exploit. Je passerais ma journée à syntoniser RDS juste pour voir tous les petits bouts d'entrevues qu'il a faites et les reportages qu'on a tournés à son sujet. Mais bon, hein, faut quand même que j'aie l'air d'avoir une vie... juste un peu.

dimanche 7 février 2010

Scared and scarred

"Toi, m'aimes-tu?"

Je le sais pas. Si tu savais tout ce qui se passe dans ma tête ces temps-ci, tu en aurais le vertige.

Ça m'en prend beaucoup pour les dire ces mots-là. Des petits mots qui paraissent si simples, une phrase si courte, mais si compliquée à laisser sortir. Parce que ça me rend vulnérable. Parce que c'est révéler tout ce que j'ai toujours préféré garder à l'intérieur de moi. Parce que je ne veux pas être rejetée.

Parce que j'ai eu mal tellement de fois. Parce que je déteste me faire acculer au pied du mur. Comprends-moi s'il-te-plaît.

J'ai peur.

In my life, there's been heartache and pain
I don't know if I can face it again...

vendredi 5 février 2010

Merci Robert

Je m'éreintais à faire mes exercices couchée sur le tapis gris du gym. Les pieds appuyés sur un ballon, je ramenais mes genoux vers moi. Il comptait religieusement, fidèle à son habitude.

"Encore 3, lâche pas!"

Je termine ma série et me relève pour changer d'exercice. Une nouvelle chanson se met à jouer.

"Ça, c'est de la bonne toune! qu'il s'exclame.
- Certain, c'est Robert Palmer.
- Hein, comment ça se fait que tu sais ça?"

Je venais de l'impressionner. J'étais pas mal fière de mon coup.

Ça vaut la peine d'avoir une mémoire pour les choses inutiles, des fois.