lundi 8 décembre 2014

Décoratice d'intérieur

Ma maman a toujours eu un amour fou pour les décorations de Noël. Elle n'a jamais pu résister aux boutiques vendant ces différents articles, peu importe si elle se trouve à Montréal ou en vacances. S'il existe un magasin de trucs de Noël dans une ville qu'elle visite, vous pouvez être certains qu'elle va le trouver. À Ogunquit, il y en a un dans le petit quartier de Perkins Cove et même lorsque nous y allions en plein mois d'août, dans une chaleur étouffante, on finissait toujours notre périple entourés de Pères Noël, de boules de toutes les couleurs et de bonhommes chantants. C'est plus fort qu'elle, elle doit acheter quelque chose.

Inutile de dire que dès que le temps des Fêtes se pointe le bout du nez, ma mère sort ses boîtes de décorations et en met partout dans la maison. Je pense qu'il y en a dans toutes les pièces, même dans la salle de bain! Elle aime particulièrement les petites maisons et s'est composée avec les années deux villages, un dans le salon et l'autre au sous-sol. Elle les allume chaque soir, en même temps que le sapin.

J'ai donc hérité par défaut de son amour pour les décorations de Noël. Mon amoureux et moi n'avons pas autant d'espace dans notre appartement que dans la maison familiale, mais j'ai quand même mis des ornements ici et là. Alors que pour ma mère, décorer pour les Fêtes lui prend plusieurs jours, dans mon cas, j'ai vite réalisé que je ne possédais pas grand-chose pour rendre la place festive. Je sais bien que ça prend des années pour accumuler autant de choses et qu'il faut magasiner pas mal pour dénicher de belles trouvailles, mais je trouve que mon petit chez-moi fait pitié. J'ai trop été habituée à l'abondance dans mon enfance. Ce n'est pas compliqué, il me manque de tout! Quand je vais chez Canadian Tire, je voudrais tout acheter. Mais c'est que ça coûte cher, les décorations de Noël.

Ma collection se résume pour l'instant de peu de choses. J'ai un petit sapin en métal, trouvé chez Crate & Barrel, idéal quand on a des chats un peu trop intrépides. Il doit mesurer trois pieds de haut. Dedans, j'ai des lumières qui clignotent, des ornements de pingouins, d'autres en bois et un petit casse-noisette. Sinon, j'en ai un autre en peluche qui danse et chante. Reste ensuite des napperons rigides avec des bonhommes de neige et une petite boule décorative comme centre de table. Ah oui, et cette année, j'ai acheté une petite couronne blanche avec un bonhomme de neige pour accrocher sur la porte d'entrée à l'intérieur de l'immeuble. Il y a juste nous qui la voyons, mais bon, ça fait moins tout nu. Je dois me dire que ce n'est qu'un début.

J'ai hâte d'avoir une collection respectable comme celle de ma maman!


lundi 1 décembre 2014

Constatation # 24

J'adore Noël. J'aime encore plus Noël quand je suis en couple. 

Je ne sais pas exactement pourquoi, mais pour moi, c'est important de passer le jour de Noël avec mon amoureux. Ce n'est pas une question de tradition, mais plutôt que... c'est Noël. Je vous l'ai dit, je ne sais pas pourquoi.

Cette année, on s'en va dans la famille de mon amoureux pour Noël et on passera le jour de l'An dans la mienne. Ma mère voulait alors qu'on se fasse un petit souper de Noël entre nous quatre à notre retour, aux alentours du 28 décembre. On allait ensuite souper le 1er janvier avec la famille en entier. J'ai donc proposé qu'on fasse notre souper avant notre départ, soit le 21 décembre, ce qui éviterait d'être trop épuisés par la route et les partys dans la belle-famille. Oh! que les barricades se sont élevées rapidement! J'ai eu droit à de belles phrases du genre:  "Les traditions, les traditions, qu'est-ce que tu fais des traditions?!?" ou encore "Dans mon temps, on travaillait toute la journée le 24, on finissait à 17h00 et on se dépêchait de rentrer à la maison pour organiser le souper pour 19h00!" 

Mon amoureux a alors proposé que lui parte de son côté et que moi je reste en ville, puisque ça semblait si compliqué. C'était à mon tour de grimper dans les rideaux. Pas question de passer Noël sans lui! 

Après une longue discussion et de la réflexion du côté de mes parents, finalement, ma mère a avoué que c'était une bonne idée. C'est vrai que de souper ensemble le 28 et de se revoir le 1er, c'était un peu intense en fin de compte. On bousculait un peu les bonnes vieilles traditions, mais après tout, il fallait bien apprendre à faire des compromis. Il faut dire que ce n'est jamais évident quand de nouvelles personnes se rajoutent à la famille. Et puis, on ne peut pas se séparer en deux non plus lorsque la douce moitié vient d'une autre région que Montréal. 

C'est la joie du temps des Fêtes!