samedi 27 avril 2013

Le baiser du papillon

Je suis allée faire un tour aux Papillons en liberté au Jardin Botanique pour la première fois hier. C'est assez spécial de voir tous ces spécimens voler librement autour des gens. Il y en de toutes les couleurs, de toutes les grandeurs, et ils sont si gracieux.


Bon, je vous accorde que celui-là n'est pas gracieux, mais il est quand même impressionnant!

Ça été ma journée, parce qu'au moins 5 papillons sont venus se poser sur moi, dont un sur ma tête! Ça surprend un peu. Je ne sais pas pourquoi, mais je me sentais choyée. Comme si j'avais reçu des petits baisers de papillons. Ça ne tient qu'à peu de choses, mais ça rend le coeur joyeux.


Si vous voulez y aller, dépêchez-vous, ça se termine ce week-end!

dimanche 21 avril 2013

Vous savez que vous avez la fibrose kystique quand...

(Désolée si c'est en anglais, mais je trouvais que ça représentait bien la chose)

You know you are a CFer when...

 You do a happy dance when you hack up a huge wad of mucus, show your dad and he gives you a congratulatory high five
You know more medical terms by the age of ten than most people know their whole lives
You have your pharmacist, family doctor, CF team as numbers 1- 10 on your mobile's speed dial
You have come to the conclusion that your doctors are idiots most days and have the best working hours in the whole wide world—are they ever at work?
You have multiple scars from PICC lines, IV's and other 'experimentations' as the doctors like to call them
You are so used to getting blood drawn that you are the proverbial 'test dummy' for all the new nurse fresh out of college—you don't mind do ya?!
You have antibacterial gel in your purse, in your car, on the kitchen counter, in the bathroom, in your friend's car—hell everywhere!
You can smell smoke hundreds of feet away and go searching for the source so you can thump them upside their retarded heads!
You quite adamantly think that smokers are some of the dumbest people you know—I always love it when they walk up a flight of stairs huffing and then say they NEED a cigarette! WHAT?!
You laugh at those who bitch and moan from a common cold or worse yet stay home because of it!
You are truly sad for those cute little lab mice who must suffer from experimentations so we can have medicines to help us live—for about 1 milli-second than you jump for glee because they came up with something to help you breathe!
You can instruct the nurses how to work the IV machine at the hospital
Some of the most memorable times with your friends is hanging out and wasting time at the hospital
You have also learned who your real friends are because most people can't take the pressure of being around a person who has CF
You make people wince on a daily basis because of the sound of your cough
The checkout lady at ASDA has confidently told you that she just got over what ever I have and tamiflu worked for her, which you calmly and sarcastically say—I will make sure to tell my doctors.
You can sleep through anything
You are a multi-tasker by need. While doing you're treatments you MUST eat breakfast, do your nebulizers, homework, make-up, straighten your hair and have a conversation with your mother about your most current ache in your chest all at once or it would never get done.
You learn by the age of 15 that life is a gift and most people don't see it's pretty paper!
Many adults have commented to you that you are very wise for your age—yippee!
You laugh at your friends and their newest drama—hah! Don't we all wish it was THAT easy!

You get truly pissed at people who don't put yes as organ donors on their driver's license—what the hell are you going to do with them when you're dead, huh?!

You make peace with God at an early age.
You feel as if there is ALWAYS someone worse off than you somewhere
You are constantly on the go, realizing that time stands still for no one.
You grew up thinking that everyone in your class does machines, nebulizers, inhalers, sprays and pills for an hour or two each morning before they came to school and an hour or two after.
You are more scared of losing your loved ones, family and friends then you are of dying your self.
You truly feel that God gave you this for a reason and, damn it, you're going to make Him proud!
You realize at an extremely young age that you can buy everything but time and as a CFer that is the one thing you would love to have!
....you want to smack someone upside the head when they look at you and say, "I wish I could eat like you and still stay skinny."
You know your a CFer when you forget to take your enzymes and you know its not safe to fart.!!
When the pharmacy packs all your meds in a box or two and not just the little bags for you to pick up
..you make sure you don't go to the bathroom BEFORE you get weighed at clinic, every ounce counts!

vendredi 19 avril 2013

La galanterie, un art oublié

Est-ce que c'est vieux jeu, de nos jours, de s'attendre à ce qu'un gars qu'on fréquente vienne nous chercher quand notre point de rencontre est un resto qui est à 10 minutes de chez moi? Ou c'est juste moi qui ne vis pas à la bonne époque?

Il me semble que ça serait la moindre des choses de le proposer, au moins. La galanterie se perd de nos jours, mes amis. C'en est décevant. 

Le vrai problème, au fond, c'est que je vais probablement passer ma vie à comparer tous les hommes qui passent dans ma vie à mon ex. Qui lui était venu me chercher chez moi dès notre première date. Et à la deuxième aussi. Il m'ouvrait les portes, d'auto comme de restaurant ou de magasin, me servait de l'eau dans mon verre avant le sien, attendait que j'aie pris une bouchée dans mon assiette avant d'entamer la sienne, marchait du côté de la rue sur le trottoir pour me protéger. Il n'en reste pas beaucoup des spécimens comme ça, j'imagine. 

J'ai toujours eu des attentes démesurées face aux hommes. Ça ne va pas s'arranger de la façon dont c'est parti...

jeudi 18 avril 2013

Problème de limites

Toujours en lien avec mon stage, j'ai un petit problème qui me turlupine et dont je cherche la façon d'en parler sans avoir l'air d'une belle insensible. Rien de grave, je vous assure, mais ça rend certains moments de mes journées un peu inconfortable.

J'ai un collègue avec qui j'ai établi une certaine amitié il y a quelques mois qui me pose problème. Lorsqu'on a commencé à se parler, j'étais dans une phase un peu sombre, toujours en peine d'amour, et j'avais besoin de parler à quelqu'un, de sentir qu'il y avait quelqu'un auprès de qui je pouvais me confier. Il a été une oreille attentive dans ces moments-là et je lui en suis très reconnaissante. C'est lui qui m'a fait découvrir la nourriture haïtienne. À ce moment-là, je lui avais donné mon numéro de cellulaire si jamais on n'arrivait pas à se rejoindre ou quelque chose du genre. Après ce souper, il s'est mis à m'envoyer des textos de façon régulière pour me demander comment ça allait, me souhaiter bonne nuit, etc. Tous les prétextes étaient bons. Il a commencé à entrer sérieusement dans ma bulle (qui peut être assez intense par moments) et je suis devenue de plus en plus mal à l'aise. Un bon soir, je lui ai dit que je n'étais pas à l'aise avec ça, que j'avais peur qu'il en vienne à développer des sentiments pour moi, alors que moi je le considérais simplement comme un collègue. Il a accepté la chose, mais depuis, il me questionne souvent à savoir pourquoi j'ai reculé dans notre amitié...

J'ai reculé parce qu'il me rendait mal à l'aise, voilà tout. Je ne sais pas comment expliquer ça davantage. Pour moi, c'est un collègue de stage avec qui je m'entends bien, et je l'ai remercié d'avoir pris le temps de m'écouter lorsque je traversais une mauvaise passe. Mais je vais mieux maintenant, et je réalise que j'aime beaucoup mon indépendance que je me suis réappropriée depuis quelques mois. Mais lui a développé, au travers de nos conversations, un besoin de m'aider à combler le vide dans ma vie, alors que ce n'était pas du tout le cas. Il dit que dans sa culture, il est normal d'entretenir les amitiés en s'informant régulièrement de comment va la personne, au moyen de textos, messages sur Facebook, etc. Sauf que moi je me porte très bien avec le fait de lui parler au stage seulement. Pas besoin qu'il me texte à tous les soirs pour me souhaiter bonne nuit. Il n'est pas mon chum, quand même. Et c'est un gars. Je sais que si c'était une fille, ça serait sûrement différent. Je n'ai pas de problèmes à ce que mes amies de fille me textent souvent pour prendre des nouvelles. Mais un gars, je me sens harcelée.

Je ne sais plus comment mettre mes limites avec lui. Refuser de manger des raisins qu'il m'offre parce que je n'ai pas faim l'offusque, comme si je ne voulais plus partager avec lui. On en est rendu là. Est-ce que c'est un simple choc culturel ou ça cache quelque chose de plus profond? Est-ce que j'en fais tout un plat avec rien? Une chose est sûre, le climat est un peu tendu et c'est loin d'être agréable. 

Un petit mois et c'est tout!

Ça roule lentement à mon stage cette semaine. Et ce sera probablement la même chose jusqu'à la fin. Ma superviseure a tenté de m'assigner de nouveaux dossiers pour me garder occupée jusqu'à la fin mai, mais pour la plupart, ce fut des cas qui ont été fermés assez rapidement. Ce qui en résulte à avoir seulement 3 clients à voir pour le dernier mois, et je me tourne les pouces le reste du temps. Ça commence à être emmerdant. Comme l'université nous oblige à faire 3 jours de stage par semaine, à raison de 7 heures par jour, je ne peux pas vraiment décider de ne pas venir une journée parce que je n'ai rien à faire. Je dois faire mes heures. En fait, je pourrais décider de faire une délinquante de moi, parce qu'il n'y a pas de représentant de l'université présent dans mon milieu et je ne crois pas que ma superviseure me dénoncerait, mais ça me pèserait sur la conscience de faire l'école buissonnière. Je ne trippe peut-être pas autant que je l'avais imaginé en stage, mais il reste que je suis quand même une personne consciencieuse. 

À un mois de la fin, c'est difficile de rester motivée, par contre. Un mois, vous vous rendez compte! J'ai peine à le croire moi-même. J'y suis arrivée, je ne sais pas trop comment, mais ça y est presque. Mes photos de finissante sont prises depuis la fin du mois de mars, d'ailleurs. Il ne reste plus que la collation des grades (remise de diplôme), qui malheureusement ne sera faite qu'en novembre prochain. C'est fou, mais c'est vrai. J'ai hâte de pouvoir dire: J'AI FINI!!!

samedi 13 avril 2013

J'ai le coeur éteint

"Je pense qu'après un an de célibat, tu es prête pour quelque chose de nouveau."

C'est ce que je pensais, moi aussi. Je voudrais l'être, en fait. Parce que même si j'essaie de prétendre le contraire, je ne suis pas bien seule. Je n'ai jamais envisagé ma vie seule. Je l'ai toujours voulu pleine, remplie d'amour et de rires, de moments complices, de petits bonheurs simples.

J'ai l'imagination fertile. Avant, dès que je trouvais un gars moindrement intéressant, ça partait dans tous les sens. On pouvait s'être parlés quelques minutes à peine et déjà, je me voyais fonder une famille avec lui. Pas besoin de le connaître davantage, un petit bonjour me suffisait.

Je me suis souvent construite des attentes démesurées. Ma mère m'a souvent répété que je devais me protéger, que je fixais mes attentes trop hautes, que ça allait mal se terminer. J'ai souvent été déçue, peut-être à cause de ça, justement. La dernière fois, ça été affreux, je ne le cacherai pas. Je n'ai jamais eu aussi mal que ça dans ma vie. Et depuis, j'ai l'impression que j'ai perdu ma naïveté, ma propension à m'emballer, à ressentir les papillons, à avoir ce petit énervement à la simple idée de revoir l'autre.

Et je trouve ça triste. Ça m'attriste parce que ça me dit que d'une certaine façon, mon ex a encore ce pouvoir sur moi, que c'est de sa faute si j'ai érigé ce mur de briques entre moi et l'amour. J'ai tellement peur d'être de nouveau déçue que je coupe tout ce qui pourrait ressembler à des émotions, une attirance vers quelqu'un d'autre.

Je me souviens que lorsque j'avais rencontré mon ex, j'avais un peu le même réflexe. Je ne voulais tellement pas m'emballer que ça m'a pris beaucoup de temps avant de me laisser aller avec lui. Mais ça a fini par venir, tranquillement. Sauf que je ressentais quand même un petit plaisir à me dire que je m'en allais souper ou au cinéma avec lui. Et je n'avais pas été blessée encore comme il l'a fait. Je regarde l'état dans lequel je suis aujourd'hui et je me dis que le gars qui réussira à percer mon armure a besoin d'être patient.

On m'a demandé comment s'est passé ma deuxième date. Ça s'est bien passé, au point où il y en a eu une troisième depuis. J'ai accepté parce que j'espère vraiment que mon armure finira par tomber, que les papillons réapparaitront avec le temps. Pour l'instant, vous comprenez qu'ils ne sont pas au rendez-vous. Pourtant, c'est le candidat idéal: cute, intelligent, gentil, calme, mature, bonne job...

Mais le cœur n'y est pas. Pas encore. Je dis ça parce que je veux lui laisser une chance. Me laisser la chance de voir si la vie peut revenir dans ce fameux cœur que je sens complètement éteint. C'est triste.

vendredi 5 avril 2013

Viv, cette grande impatiente

Il semblerait que j'ai parlé trop vite. Quelques heures après avoir posté mon précédent billet, j'ai reçu un courriel me demandant si j'avais envie d'une deuxième date. Je n'aurai pas eu à me ronger les sangs trop longtemps! Fiou! Parce que je ne suis pas très patiente de nature...

Ce que j'avais envie, comment vous m'avez demandé dans les commentaires, c'était d'en avoir le cœur net. Je n'aime pas être dans le flou, ne pas savoir, ça me fait me poser trop de questions et je m'en pose déjà assez comme ça. Sauf qu'en même temps, je ne voulais pas m'empresser de lui écrire et d'avoir l'air désespérée. J'ai pour mon dire qu'une fille doit se laisser désirer un peu. Et oui, malheureusement, ce que pensent les autres, c'est important. Je n'en suis pas fière, mais c'est comme ça.

Je ne sais pas si ça me mènera quelque part, mais j'ai décidé que j'avais fini de m'apitoyer sur mon sort, alors let's go!

mercredi 3 avril 2013

Je m'arrête ou je continue? (2)

Quand tu es allée prendre un café avec un gars que tu n'avais jamais rencontré auparavant, est-ce que la règle du 3 jours pour rappeler l'autre marche aussi?

Eh oui, j'ai pris une chance pour l'invitation du café, et avant de se rencontrer, on s'écrivait presqu'à tous les jours. Mais depuis, silence radio. Bon ou mauvais signe?

Pas que j'ai eu le coup de foudre en le voyant, mais je serais intéressée à le revoir pour apprendre à mieux le connaître. Ça ne peut pas faire de mal.

J'attends ou je laisse tomber?