mardi 31 août 2010

Rien de plus à dire

D'un côté, il y a la sœur au grand cœur, au cœur d'or, prête à tout faire pour les gens qu'elle aime, qu'elle aime parfois un peu trop. Un peu bonasse, qui ne sait pas dire non. Et de l'autre, il y a le petit frère, le petit bébé qui a toujours tout eu ce qu'il voulait, l'enfant roi gâté pourri. Un peu profiteur du temps et du bien d'autrui, qui n'est pas habitué à se faire dire non.

Mettez les deux dans la même maison et observez ce qui va se produire quand la soeur décide de s'acheter un ordinateur tout neuf, payé de sa poche, parce que tannée de toujours se retrouver avec des machines remontées qui boguent à tout bout-de-champ. De sages conseils sont prodigués, "Mets un mot de passe sur ton ordi, donne-le pas au frère, c'est à toi, pas à lui". "Oui, oui, pas de problème", mais quand le tout est installé, lui passe par là et demande s'il peut aller vérifier ses courriels quand elle aura fini avec le brand new computer. Elle se sent mal, n'est pas capable de lui dire non, ne répond pas grand-chose, mais on sait tous qu'il va y aller les voir, ses foutus messages.

J'ai dit qu'une seule chose en quittant l'appartement.
"Moi, j'ai fait ce que j'avais à faire, the rest is up to you."

Des fois, on ne peut juste pas en faire plus. Même si c'est désolant.

dimanche 29 août 2010

À table!

Une table de cuisine, quand on a enfin la maison pour nous seuls, c'est bien tentant. Surtout après une bouteille de vin et une saucette dans le spa où les mains se font baladeuses et font monter la température. Le résultat fut bien chaud et bien excitant aussi.

Mais c'est définitivement moins excitant le lendemain matin quand tu te réveilles avec un coccyx endolori et un mal de colonne vertébrale. Que ça fasse de moi quelqu'un qui aime son petit confort, mais je pense que je préfère la chambre à coucher et son traditionnel lit double finalement.

mercredi 25 août 2010

Petite fille deviendra grande

Je farfouille de plus en plus à gauche et à droite dans les cuisineries et les boutiques d'articles de maison, à la recherche de ces petits riens qui manquent chez mon homme. C'était anodin au début, ça me prenait un moule rectangulaire allant au four pour faire mon fameux macaroni triple fromage gratiné. Ensuite, ce fut une tasse à mesurer, un coupe-pizza, un icepack... Aujourd'hui encore, deux moules en verre pour faire une croustade aux pêches pour notre souper de samedi et un sous-plat pour mettre les cuillères sur la cuisinière, parce que c'est plus hygiénique. Toutes les raisons sont bonnes. Et en plus, j'adore fouiner dans ces endroits-là, on y fait de si belles découvertes!

Tranquillement pas vite, je laisse ma petite touche, des traces de moi dans cette maison qui n'est pas la mienne, mais qui peut-être un jour le deviendra. Je commence par la cuisine, c'est plus subtil, puisque mon homme aime tant que je lui fasse des bons petits repas. J'ai pleins d'autres idées, ne vous inquiétez pas.

Une maison... un concept si vague encore, que j'osais imaginer seulement dans mes rêves de petite fille. Un concept pourtant de plus en plus réel, se matérialisant un peu plus à chaque fois qu'il mentionne ses envies de vie à deux. J'en ai aussi envie, mais je ne suis pas encore tout à fait prête. Je me trouve pleins de raisons, de justifications pour repousser l'échéance, toutes plus valables les unes que les autres, dans ma tête. Mon manque d'argent, mes stages d'un an se passant de l'autre côté du pont, et ceci et cela.

Oh oui, j'en ai envie. J'en rêve depuis que je suis petite fille. Petite fille est-elle prête à grandir, vous croyez?

Ça commence par un moule par-ci et un moule par-là...

mardi 24 août 2010

Pris dans le trafic

Demandez aux habitants de la Chine comment faire plus gros que les autres, ils vont vous arranger ça. Entre Pékin et la Mongolie, il y a un embouteillage monstre qui dure depuis dix jours! Et ça pourrait durer jusqu'en septembre, à cause de réparations sur l'autoroute. Les gens passent le temps en jouant aux cartes et vont se chercher à manger dans les magasins locaux.

Et nous pauvres petits Montréalais qui chialons dès qu'il y a de la congestion sur la 40, il y a de quoi remettre les choses en perspective! Bon, c'est certain que ça ne changera pas grand-chose à l'impatience des conducteurs de la métropole, mais au moins il sera bon de se rappeler que notre petit bouchon de circulation n'est rien comparé à celui des Chinois! Ouf!

samedi 21 août 2010

Dormir, juste dormir

J'en peux plus de ce subconscient trop actif. Je veux des nuits paisibles, complètes et sans rêves dérangeants qui me mettent dans tous mes états. Je sais que j'ai un tas de peurs refoulées et elles ressortent dans mes rêves. Bien fait pour moi, j'imagine.

Mais là, je suis fatiguée. Je suis à veille de retourner vers les petites pilules magiques pour m'engourdir. À deux pas de la pharmacie et des petits bonbons roses. Je me retiens à peine, même si j'étais fière d'avoir réussi à éviter les pilules depuis un certain temps. Mon rythme de sommeil semblait s'être régularisé, les choses semblaient vouloir reprendre leur place tranquillement.

Mais là, j'en peux plus.

mercredi 18 août 2010

Les gars et le magasinage

Filles et magasinage font bon ménage, c'est un fait universel. On se sent bien dans un centre commercial, c'est grand, il y a de l'espace en masse pour consommer et s'endetter, manger et devenir grosse, ou juste faire du lèche-vitrines si on est déjà endettée et grosse*. On aime ça, que voulez-vous.

Donc, c'est difficile de comprendre ceux qui n'ont pas ce même amour du magasinage, voire les hommes, voire mon homme. J'ai fait une grande constatation: mon Dieu que j'ai pas de patience avec ceux qui n'ont pas de patience pour le magasinage!

On était à la recherche d'un kit présentable pour une entrevue d'emploi que mon homme doit passer cette semaine. Rien de bien compliqué, un pantalon noir, une belle chemise et des souliers propres. Le but était précis, ça n'avait pas l'air bien sorcier, donc je n'étais pas inquiète. Mais je n'avais jamais vraiment magasiné avec mon homme, pour mon homme. Léger détail. Que dis-je, gros détail! Monsieur déteste magasiner, chercher le bon morceau de vêtement, encore plus essayer différents morceaux pour trouver le bon. Une fois devant le miroir, il ne sait pas trop s'il aime ça ou non, et c'est tout à recommencer. En plus, il est vraiment conservateur en matière de guénilles. *soupir*

On est donc chez Simons, dans la section pour hommes. On trouve des pantalons noirs, mais là, il ne sait pas trop s'il aime le modèle, le tissu... Il se promène dans les rayons, regarde un peu autour, l'air découragé. Finalement, il se rend compte que je ne suis plus là (j'essayais de me sauver subtilement pour aller me taper un café glacé...) et vient vers moi avec un air doublement plus découragé. Ça va être long, que je me dis.

"Y a rien qui te plaît? que je lui demande.
- Ben... je sais pas trop.
- Ça paraît. Ceux-là, qu'est-ce que t'en penses? Je lui pointe une paire de pantalons bien simples, une belle coupe, pas de flaflas.
- Ouin...
- Chéri, si tu les essaies pas, tu pourras pas savoir si tu les aimes.
- Je trouve ça long essayer."

J'ai fini par le pousser vers la cabine, deux paires en main, pour avoir le champ libre pour fouiner de mon côté. Je suis revenue avec deux autres paires qui avaient de l'allure. Il n'a pas eu le choix de les essayer, et finalement, il a pris un de ceux que j'avais sélectionnés (victoire!!!). Pendant ce temps-là, j'étais assise à côté d'une femme qui attendait son copain, qui lui devait être en train d'essayer tous les pantalons disponibles dans le magasin, mais qui, comme mon homme, n'aimait rien. À un moment, la femme a voulu qu'il mette un débardeur d'une très belle couleur par-dessus une chemise pour lui montrer que ça pouvait bien lui faire. Il s'est plié à l'exercice, mais l'a enlevé trente secondes plus tard parce que ce n'était "pas pratique et pas confortable". Je n'ai pas pu m'empêcher de rire et la femme m'a vu, bien évidemment.

En revenant s'asseoir à mes côtés,
"Je t'ai vu rire, qu'elle me lance, avec un petit sourire en coin.
- Oui, c'est parce que je me rends compte que c'est pareil dans tous les couples, les gars veulent rien savoir du magasinage ou de la nouveauté.
- Je le sais! qu'elle s'exclame. C'est décourageant. Il était beau le débardeur pourtant.
- Oui, la couleur lui allait super bien.
- Bon! La fille fait dire que la couleur t'allait super bien!" qu'elle crie à son copain qui était retourné dans la cabine. Le gars s'est mis à rire.

Bref, ça nous a pris à peu près deux heures trouver un pantalon et une chemise, mais on en est finalement sorti vivants. Je me demande encore comment. Surtout qu'il n'arrête pas de me dire que côté vêtements, il s'en fout de ce qu'il porte, que l'important c'est que sa douce le trouve beau. Sauf qu'il rejette toutes mes suggestions! C'est à n'y rien à comprendre...

*Je ne lance pas de flèche aux personnes ayant un problème d'embonpoint, je commente simplement ma propre propension à m'empiffrer de crème glacée, de cafés glacés et de bonbons quand je cours la galipote dans un centre commercial.

mardi 17 août 2010

Kiss me

Mister Adam Lambert s'est dandiné sur la grande scène au Festival des montgolfières de St-Jean-sur-Richelieu et même si c'était l'enfer entrer sur le site et sortir du site, c'était bien l'fun d'être là. Il a embrassé son bassiste, fidèle à ses bonnes habitudes, et parmi mes contacts Facebook, ça ne parlait que de ça. Moi, je m'y attendais, alors j'ai trouvé ça drôle plus qu'autre chose, surtout en voyant la face mi-scandalisée mi-découragée de mon homme.

Mais quand même. Pourquoi les artistes en sont-ils rendus à devoir embrasser quelqu'un du même sexe qu'eux pour faire jaser?

Parce que ça fait jaser. Abondamment. Pensez seulement au tollé qu'avait soulevé le french kiss entre Madonna et Britney Spears (pauvre Christina Aguilera qui est passée inaperçue après ça!), ou encore, celui du cher Adam qui avait donné le bouche-à-bouche à son même bassiste durant les American Music Awards. Le lendemain, les médias étaient déchaînés, on criait sur tous les toits que ça allait pervertir nos pauvres petits enfants qui regardaient ce numéro de fermeture (mais personne ne s'est demandé pourquoi les pauvres petits enfants en question étaient encore debout à 23 heures un dimanche soir...)! En plus, c'était une démonstration clairement homosexuelle, alors là, double scandale! Pauvre petite Amérique puritaine... Amérique, qui soit dit en passant, est le plus gros producteur de films pornos au monde... Je dis ça de même.

Bref, I couldn't care less, mais ça l'air qu'en 2010, ça énerve encore le poil des jambes du monde. Et que même si je n'en vois pas l'utilité, cette méthode du frenchage sur scène fonctionne plutôt bien pour faire parler de soi. Demandez donc à Facebook pour voir...

samedi 14 août 2010

Viv veut savoir

Dans la suite logique de mes grands questionnements existentiels, je vous arrive avec quelque chose qui me chicotte, voire m'agace.

Pourquoi les gars s'endorment-ils systématiquement après l'amour?

Paraitrait que c'est chimique, biologique, une affaire d'énergie qui n'est pas dirigée à la même place chez l'homme et la femme pendant l'acte sexuel. Je ne sais plus trop, j'ai déjà lu ça en quelque part, mais c'est vague dans mes souvenirs. De toute façon, je m'en fous des explications scientifiques.

J'ai envie de jaser moi après l'amour, de continuer à être câlinée. L'endormitoire ne me prend pas dans les dix secondes qui suivent l'orgasme, moi! Je tente deux-trois phrases et ce sont des ronflements qui me répondent. Frustration! Cette capacité à aller rejoindre les bras de Morphée quelques minutes après avoir posé la tête sur l'oreiller, je ne l'ai pas, moi. Je suis mal faite de même, moi. Et je tourne dans le lit comme une girouette, et l'autre ronfle toujours.

Ne faites pas l'amour avant de vous coucher si tu veux jaser, que je vous entends dire. Bonne suggestion, mais désolée, c'est re-fu-sé! Je veux ma gâterie, moi! Ça m'apaise, me détend quand même. Mais ça ne m'endort pas. Lui, oui. Beau cercle vicieux...

jeudi 12 août 2010

On ne change pas

J'ai passé ma vie à me poser trop de questions. À tout analyser dans tous les sens, à me gratter mes bobos jusqu'au sang pour les empêcher de cicatriser, à angoisser dans le noir de ma chambre la nuit en pleine crise d'insomnie parce que je ne trouvais pas de réponses à mes questionnements soit-disant existentiels.

Remarquez que j'avais juste ça à faire à l'époque, me morfondre sur mes petits problèmes de mousse de nombril. J'étais seule, cloîtrée entre quatre murs par la maladie et avec des énergies et des distractions qui s'épuisaient rapidement. Je pensais, j'espérais que les choses allaient changer une fois ma vie retrouvée, une fois le célibat laissé derrière, et ça s'est calmé pendant plusieurs mois. J'y ai presque cru.

Jusqu'à en fin de semaine, où les idées noires sont revenues, accompagnées d'une solide remise en question. Pour ma seule défense, j'étais enrhumée depuis plusieurs jours et je manquais de sommeil. Je voyais la phase dépressive se pointer le bout du nez sans trop savoir comment l'éviter. Elle m'a rentré dedans bien comme il faut, et c'est mon pauvre homme qui a écopé. Crise de larmes, mal au cœur, les mots qui sortent tout croche... Parce que la remise en question le concernait en grosse partie, par rapport à l'intensité de mon amour pour lui après trois mois de relation. Angoisse du fameux terrible trois mois peut-être? Je ne sais pas. Je ne pensais pas être capable d'en parler, ne voulais pas en parler parce que j'avais trop peur que mes mots le blessent, l'inquiètent pour rien. Parce que je me connais.

La dépression court dans ma famille depuis de nombreuses générations, chez les femmes de surcroît. On y est toutes passées, sans exception, de mon arrière-grand-mère qui a déjà été traitée aux chocs électriques au cerveau jusqu'à moi. J'ai consulté une psychologue pendant deux ans suite à la mort de ma meilleure amie. Ça n'a pas été qualifié de dépression comme telle, mais plutôt comme une tendance à passer au travers de périodes dépressives. Je suis de nature enjouée habituellement, j'aime rire et sourire aux autres et je pleure rarement. Mais parfois, ça arrive, comme ça, sans avertissement. Et ça gruge beaucoup d'énergie, pour moi et pour les autres autour. J'aurais voulu épargner ça à mon homme, mais en même temps, c'est une facette de ma personnalité qu'il doit connaître. Je ne veux rien lui cacher. Comme ça, pas de mauvaises surprises.

Je pensais que c'était parti, mais non. Faut croire qu'on ne change pas vraiment. Et que l'amour ne règle pas tout. Suffit de rester vigilante, j'imagine.

samedi 7 août 2010

C'est toi mon idole!

J'attendais depuis deux ans ce moment où j'allais enfin voir un de mes chanteurs préférés, si ce n'est pas mon préféré tout court, se produire sur scène. Pourquoi deux ans? Parce qu'à l'époque, j'avais réussi de peine et de misère à acheter trois billets pour son spectacle au Centre Bell, mais un appel de l'hôpital l'après-midi même avait tout gâché. C'est de ma chambre privée que j'avais seulement pu l'imaginer chanter la pomme à ses spectateurs (surtout spectatrices), entre deux quintes de toux et une grosse déception.

Cette fois-ci, j'étais bien déterminée à ne rien manquer et grâce à ma maman, j'avais à nouveau en ma possession trois billets pour voir mon beau Michael Bublé au Centre Bell. C'est jeudi soir que ça se passait et je peux vous assurer que j'y étais, accompagnée de ma mère bien sûr et de mon homme que j'avais quelque peu traîné de force! 14 400 personnes, ça fait du monde à la messe; par moments, j'avais l'impression d'avoir atterri dans un spectacle des Backstreet Boys tellement les demoiselles étaient en délire.

Il y a eu une très bonne première partie d'un groupe que je ne connaissais pas, Naturally 7. Pas besoin de musiciens ou de musique pré-enregistrée, ils font tout eux-mêmes avec leur voix, de la batterie à la guitare électrique. Plutôt impressionnant, et je n'étais pas la seule à le penser, puisqu'ils ont eu droit à une ovation debout. Assez rare pour des artistes qui réchauffent la salle pour d'autres. Et puis, il est arrivé et l'ambiance est devenue encore plus hystérique. Il a ouvert son spectacle avec sa version de la très belle chanson Cry me a river. Ça allait donner le ton au restant de la soirée. J'étais évidemment conquise (d'avance).

Je me suis même laissée tenter par un t-shirt. J'ai vu beaucoup de spectacles, mais je n'avais jamais rien acheté parce qu'on sait que c'est toujours trop cher pour la qualité de ce qu'on nous vend. Mais pour Michael, j'étais prête à faire ce sacrifice. Ce qu'on ne ferait pas pour nos idoles!

vendredi 6 août 2010

Le monde et ses paradoxes

Je n'ai jamais aimé conduire mon auto tant que ça, probablement par peur inconsciente (ou peut-être totalement consciente) d'avoir un accident et de me blesser gravement ou même de mourir. Juste cette semaine, on a été pris dans un gros orage sur une autoroute pas éclairée à ne rien voir au travers du pare-brise et j'angoissais solide. Heureusement, ce n'est pas moi qui étais au volant, sinon je pense que je me serais arrêtée sur le bord de la route pour me rouler en petite boule sur mon siège arrière. Mais bon, l'orage a passé et nous sommes arrivés à bon port. Notez que je n'ai jamais vraiment eu d'accident de voiture... J'ai l'angoisse facile.

Avec le temps, certains comportements sur la route d'autres conducteurs ont transformé mon stress en impatience. Ma mère dirait que je tiens ça de mon père qui a le don d'envoyer promener allègrement ceux qui se trouvent sur son chemin et qui manient le volant comme des enfants de cinq ans ("Ôte-toi dans rue!!!" l'ai-je souvent entendu crier).

Les clignotants. Ce fléau de l'humanité. Des fois, je me demande si c'est juste moi qui ai ça sur mon auto et qui sais comment s'en servir. Ça doit venir en option sur les autres modèles, et trop cher pour s'en équiper, parce que j'en vois très rarement quand c'est le temps de signaler son intention de tourner. Et il y a ceux qui les utilisent pour dire qu'ils veulent tourner à gauche à un endroit où c'est clairement interdit. Il n'y a rien à comprendre j'imagine.

Et il y en a d'autres qui, manifestement, ne devraient pas se retrouver dans les rues, comme dirait mon père. Je roulais gaiement vers la maison sur un petit boulevard où la limite de vitesse a été réduite à 40 km/h quand je me suis retrouvée derrière une petite madame dans son bazou. Déjà que 40 km/h, c'est pas très rapide, elle, pour augmenter la rage au volant, stagnait à 30 km/h. J'avais l'impression de suivre une voiture d'auto-école. Arrivée au premier stop, je me suis dit "regarde ça, elle va prendre dix ans pour arrêter". Mais elle n'avait pas fini de me surprendre, parce qu'au lieu d'arrêter comme une bonne petite madame qui a le temps de mourir quatre fois avant d'arriver à destination, elle a à peine appuyé sur le frein et est repartie de plus belle à 30 km/h! Même chose pour tous les autres stops qui ont manqué à l'appel! Je ne comprenais plus rien.

Le monde est plein de paradoxes.