vendredi 6 août 2010

Le monde et ses paradoxes

Je n'ai jamais aimé conduire mon auto tant que ça, probablement par peur inconsciente (ou peut-être totalement consciente) d'avoir un accident et de me blesser gravement ou même de mourir. Juste cette semaine, on a été pris dans un gros orage sur une autoroute pas éclairée à ne rien voir au travers du pare-brise et j'angoissais solide. Heureusement, ce n'est pas moi qui étais au volant, sinon je pense que je me serais arrêtée sur le bord de la route pour me rouler en petite boule sur mon siège arrière. Mais bon, l'orage a passé et nous sommes arrivés à bon port. Notez que je n'ai jamais vraiment eu d'accident de voiture... J'ai l'angoisse facile.

Avec le temps, certains comportements sur la route d'autres conducteurs ont transformé mon stress en impatience. Ma mère dirait que je tiens ça de mon père qui a le don d'envoyer promener allègrement ceux qui se trouvent sur son chemin et qui manient le volant comme des enfants de cinq ans ("Ôte-toi dans rue!!!" l'ai-je souvent entendu crier).

Les clignotants. Ce fléau de l'humanité. Des fois, je me demande si c'est juste moi qui ai ça sur mon auto et qui sais comment s'en servir. Ça doit venir en option sur les autres modèles, et trop cher pour s'en équiper, parce que j'en vois très rarement quand c'est le temps de signaler son intention de tourner. Et il y a ceux qui les utilisent pour dire qu'ils veulent tourner à gauche à un endroit où c'est clairement interdit. Il n'y a rien à comprendre j'imagine.

Et il y en a d'autres qui, manifestement, ne devraient pas se retrouver dans les rues, comme dirait mon père. Je roulais gaiement vers la maison sur un petit boulevard où la limite de vitesse a été réduite à 40 km/h quand je me suis retrouvée derrière une petite madame dans son bazou. Déjà que 40 km/h, c'est pas très rapide, elle, pour augmenter la rage au volant, stagnait à 30 km/h. J'avais l'impression de suivre une voiture d'auto-école. Arrivée au premier stop, je me suis dit "regarde ça, elle va prendre dix ans pour arrêter". Mais elle n'avait pas fini de me surprendre, parce qu'au lieu d'arrêter comme une bonne petite madame qui a le temps de mourir quatre fois avant d'arriver à destination, elle a à peine appuyé sur le frein et est repartie de plus belle à 30 km/h! Même chose pour tous les autres stops qui ont manqué à l'appel! Je ne comprenais plus rien.

Le monde est plein de paradoxes.

1 commentaire:

  1. Il y a une chose qui me fait sacrer dans mon auto. Les clignotants. Je me mets vraiment à crier dans ma voiture. "Criss les clignotants c'est pas en prime sur ton char !!!!". Fin de la citation.

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