jeudi 29 décembre 2011

Organiser son frigo

Je me souviens de tous les plats et gadgets que ma mère possédait quand j'étais plus jeune, allant de l'éplucheur à oranges au contenant pour apporter les sandwichs dans les boîtes à lunch. Avec les années, ça s'est raffiné, et elle a continué d'en acheter, comme toute bonne mère de famille.

De quoi je parle exactement? Mais des plats Tupperware, voyons! Je suis certaine que vous aussi, vous en aviez dans la cuisine familiale, et même que vous en avez dans votre propre cuisine aujourd'hui. C'est un incontournable dans le rangement et la conservation des aliments.

J'en avais toujours eu sous les yeux, mais jamais je n'avais assisté à une fameuse démonstration Tupperware. Le cliché suprême de la quétainerie, à ce qu'on me disait. Ce n'est pas pour rien qu'on s'est mis à agacer une certaine ancienne participante de Star Académie qui est devenue une conseillère dans le plat de plastique. C'est kitsch le Tupperware, que voulez-vous.

Sauf qu'il semble y avoir un retour à la mode vers cette tendance dernièrement, parce que plusieurs amies tiennent et organisent des démonstrations. J'ai fini par céder à la tentation cette semaine, en allant voir de quoi ça avait l'air. Je dois avouer que la conseillère était fort sympathique, quoi que peut-être un peu trop enthousiaste à mon goût (elle vend bien juste des bols qui vont du congélateur au micro-ondes, faut pas exagérer non plus!). À l'écouter, ses produits font des miracles dans tous les domaines, que ce soit pour cuire un poulet à la perfection au micro-ondes ou faire une crème fouettée dans un petit batteur en plastique en 15 secondes. Je suis bien d'accord que certains gadgets peuvent nous simplifier la vie, mais si c'était si incroyable que ça, toute la planète au complet en aurait dans ses armoires. Je reste sceptique, mes amis, je reste sceptique.

Mais... hélas... ou tant mieux pour mes armoires, j'ai succombé. Eh oui, j'ai acheté des plats Tupperware. C'est pratique quand même, parce que ça conserve bien la nourriture. Il a bien fallu que je me rende à l'évidence, on ne peut pas résister à acheter ces trucs. Parce qu'on veut avoir l'air d'une bonne ménagère et cuisinière. Parce qu'il y a quand même des produits qui fonctionnent bien. Parce que ma maman en a. Et si ma maman en a, c'est que c'est bon!

Noël de mémère

On aura eu notre Noël blanc finalement! Mon homme désespérait de pas voir de neige avant que le Père Noël arrive, heureusement que son vœu a été exaucé. J'ai trouvé ça beau pendant une soirée... jusqu’à ce que je me rappelle que j'allais devoir conduire là-dedans pendant les 3 prochains mois. Ça change quelque peu les perspectives!

Vous avez passé un beau Noël malgré tout, j'espère? De mon côté, j'ai enligné les soupers et les brunchs pendant 4 jours, qui m'ont laissé, disons-le, pas mal épuisée. J'ai encore une réserve d'énergie à refaire, on dirait. Dès qu'il sonne 22 heures, je commence à cogner des clous. Je fais vieille mémé qui s'en va se coucher tôt avec ses chats. D'ailleurs, je songe à m'acheter un châle en laine...

J'ai été très gâtée en cadeaux encore cette année, déballant quelques belles surprises au passage. Et ce n'est pas encore fini, parce qu'il nous reste encore un souper de famille après le jour de l'An. Ça garde une petite magie de voir les paquets restant sous le sapin, alors qu'on sait qu'il reste encore plusieurs jours avant de pouvoir les ouvrir. Ça fait durer le plaisir!


Ah oui... joyeux Noël! (en retard)

jeudi 22 décembre 2011

Constatation # 8

C'est toujours quand on est seul à la maison et sur le bol de toilettes que le téléphone sonne, ou que quelqu'un se présente à ta porte.

mardi 20 décembre 2011

Une tempête dans un verre d'eau

J'ai vécu au secondaire une belle chicane de "Une telle a dit a une telle que tu avais dit telle chose sur son compte et là on a décidé de plus te parler et te mettre dehors de la gang". Du beau bitchage monté en épingle sur du non-concret, finalement. Tout part toujours de comment c'est dit et de comment l'autre l'interprète, et d'estime de soi-même par rapport aux autres quand on est adolescent.

J'ai bien dit quand on est adolescent. À 15-16 ans, quand tout est à bâtir et que c'est beaucoup plus facile de se faire des accroires sans vérifier si la situation est vraie ou pas. J'ai passé par ce chemin déjà et je croyais bien m'en être sauvée une fois rendue dans la vie adulte. Paraîtrait-il que non, puisque j'entrevois le même genre d’enfantillage qui se profile à l'horizon, dans la vingtaine, sur du non-dit et du mal interprété. Sur des messages textes envoyés sur un téléphone cellulaire alors que ce serait beaucoup plus simple de valider l'information de vive voix, comme des personnes matures et capables de s'entendre. À notre âge, il me semble qu'on a assez de vécu pour gérer des quiproquos sans que ça devienne de vulgaires chicanes de basse-court.

En tout cas, une chose est sûre, j'ai déjà amplement de trucs à gérer, genre me remettre en forme, m'occuper de ma santé. de ma vie de couple et professionnelle sans devoir par-dessus le marché dépenser mes énergies inutilement sur des obstinations qui ne mènent à rien. Tsé quand le monde cherche le trouble où il n'y en a pas...

lundi 19 décembre 2011

Are you ready to rumbleeee?

Je n'avais jamais vraiment regardé un combat de lutte avant hier, et j'avoue ne pas avoir l'intention de récidiver. Quel "sport" totalement déjanté, animal et primaire. Que dis-je, barbare! Des espèces de brutes en rut, habillées en shorts de latex serrés, les muscles qui pètent de partout, les gros tatouages, le sur-bronzage, tout est trop. En plus qu'on sait depuis des lunes que l'issue des combats est arrangée d'avance, voire chorégraphiée, c'est encore plus désolant de voir que les arénas où c'est présenté sont bondées de monde. Les gens sont même prêts à se payer un souper au restaurant pour voir un gala sur Paperview et se mettent à crier quand il y a des coups "spectaculaires". La déchéance totale.

Hier, c'était le spécial Tables, ladders and chairs. Encore pire, des lutteurs se sont battus à coups de masse dans le front. Je veux bien qu'ils ne se frappent pas pour vrai, mais parmi leur public, il y a des adolescents, avec les émotions à fleur de peau, qui enregistrent tous leurs mouvements et peuvent bien se dire un jour, "Tiens, si je faisais pareil moi aussi!". Je suis vraiment contre la glorification de la violence gratuite comme ça. Honnêtement, je trouve ça scandaleux. Surtout que c'est un "show". On se donne en spectacle, on fait payer les gens pour ça, et après, on se demande pourquoi on est incapable de régler nos différends autrement que par la violence. C'est sûr qu'on ne connaît pas autre chose quand tout ce que l'on a en exemple sont des gros colosses vulgaires gonflés à bloc qui se tapochent dessus avec des échelles de 8 pieds.

Indignation totale.

dimanche 18 décembre 2011

Une montagne de cadeaux

C'était la fête de la filleule de mon homme hier, et de voir son excitation en ouvrant tous ses cadeaux, en pataugeant dans le papier de soie, ça m'a donné un petit coup de nostalgie de mon enfance.

Parce que c'est insouciant un enfant quand ça reçoit des cadeaux. Ce n'est pas tant ce qu'il y a à l'intérieur du paquet qui compte, mais plutôt de passer au travers de l'emballage le plus vite possible, et surtout que ce soit gros à déballer. Et que de recevoir des vêtements, ce n'est tellement pas satisfaisant. Des jouets, amenez-en, qu'on les entasse un après l'autre dans la garde-robe. C'est pour ça que je m'obstinais avec mon homme qui voulait acheter 4-5 cadeaux que ça ne servait pas à grand-chose, puisque de toute façon, dans 2 mois elle ne s'en servirait déjà plus. C'est si beau de ne pas avoir à se soucier de la valeur des choses! Et j'avais bien raison, parce que ce qui pressait le plus, c'était de passer au prochain.

Aujourd'hui, du linge, de la guenille, plus j'en reçois, mieux je me porte. Mais la conscience des prix, du montant que les autres ont mis sur les objets offerts est toujours là... Je chéris beaucoup plus mes possessions, j'en prends soin. Mais j'aime toujours autant en recevoir!

mardi 13 décembre 2011

Pourquoi bouder son plaisir?

Je lis beaucoup de blogs, tous différents les uns des autres et ça me permet de me plonger dans des réalités totalement différentes de la mienne. Je suis d'une nature curieuse, un peu fouineuse et je me questionne souvent sur les motivations des gens, ce qui les poussent dans telle ou telle direction, alors que moi-même je n'oserais jamais prendre cet embranchement.

Depuis cet été que je suis les péripéties d'une blogueuse qui se surnomme l'Infidèle. Je me suis retrouvée sur son site un peu par hasard, par curiosité, parce qu'une autre blogueuse vantait ses écrits et sa candeur. Le premier billet que j'ai lu m'a un peu scandalisé, même si ça m'en prend généralement beaucoup pour me choquer, parce qu'elle étale à ses lecteurs son mode de vie d'adultère. Ça m'a choqué parce que l'infidélité va carrément à l'encontre des mes valeurs, que jamais, au grand jamais, je ne pourrais tromper mon homme. Je connais des gens qui ont déjà été infidèles et je ne les ai jamais jugés, mais il n'en reste pas moins que je n'ai jamais approuvé leur geste.

Je ne peux pas comprendre qu'on puisse faire ça à une personne qu'on estime, ou qu'on dit estimer, pour qui on a déjà eu des sentiments, de l'affection. Si les sentiments n'y sont plus, alors on met fin à la relation et ensuite on va voir ailleurs. On ne court pas 2 lièvres à la fois, c'est tout. De toute façon, quand je suis en couple, même si je rencontre une autre personne fort intéressante, je n'ai jamais ressenti quoi que ce soit pour elle. Bien sûr que je regarde le menu, il n'y a rien de mal à ça, mais ça s'arrête là. Barrière psychologique qui s'installe dès que je suis en amour peut-être, mais aussi peut-être le fait que dans mes relations passées et celle présente, j'ai toujours été satisfaite de ce que j'avais et j'ai. Pas besoin donc d'aller chercher dans d'autres bras ce qui me manque dans ma cabane.

Parce que soyons lucides, ceux qui vont virevolter ailleurs sont en quelque sorte d'éternels insatisfaits qui ne peuvent se contenter de ce qu'ils ont déjà. Rallumer une flamme éteinte dans le quotidien, mettre du piment dans une journée, que ce soit seulement pour quelques heures...

Malgré tout, j'ai continué à lire ce blog. Parce que l'auteure a une façon intéressante et colorée de raconter ses aventures extra-conjugales. Peut-être aussi parce que cela me révèle un petit côté voyeur (que nous avons tous, soyons honnêtes avec nous-mêmes). En lisant ce que je ne ferais jamais et que je ne comprends pas, c'est comme si je me donnais plus de liberté, que j'osais, si on veut. Un plaisir coupable, finalement.

Qui n'a pas de plaisirs coupables, de toute façon?

lundi 12 décembre 2011

I'm a frog, you're a frog, kiss me!

On ouvre les boîtes de décorations et à chaque année, je redécouvre les ornements de mon enfance que ma mère continue à accrocher partout dans la maison, fidèle à ses traditions. Cette fois-ci, elle m'a fait un petit cadeau, en me donnant une espèce de boule suspendue munie d'une fausse branche de gui. Sur la boule, il y a le Père Noël et la Mère Noël qui s'embrassent. Je ne me souviens plus où on l'accrochait dans ma jeunesse, mais de toute évidence, le fameux crochet a disparu depuis parce qu'on ne la met plus.

J'ai pensé vite, et j'ai réalisé que chez mon homme, il y avait un petit crochet tout en haut de la grande fenêtre du salon. C'est là que la décoration a atterri. Je me suis sentie comme si elle avait commencé à me léguer mon héritage! Qu'est-ce que ce sera quand j'hériterai de quelque chose de pas mal plus important?

Quelqu'un veut un p'tit bisou?

Des beaux joujous

Est-ce qu'il y a juste moi qui trouve qu'on dépense vraiment trop pour les cadeaux de Noël? Il me semble qu'à chaque année, la liste allonge. Et je ne peux pas m'empêcher d'en acheter, parce que je suis comme ça, j'aime offrir des présents aux gens que j'aime. J'aime voir leurs regards s'illuminer quand ils déballent leurs paquets, j'aime tendre ma carte de crédit à la caissière en pensant que j'ai fait cette dépense pour un proche.

Mais quand je regarde tout ce que j'ai à emballer, ça me décourage quelque peu. Une autre tonne de papier qu'on jettera à la poubelle à la fin du réveillon. On ne s'en sort pas.

Une fois les cadeaux placés sous le sapin, ça fait encore plus temps des Fêtes, par exemple! Surtout quand les chats vont s'y coucher, histoire qu'on leur mette une boucle autour du cou à eux aussi!

dimanche 4 décembre 2011

On coupe ça court

J'ai enfin réglé un "problème" qui me rendait un peu dingue. J'ai maintenant les cheveux assez courts. Sérieusement, je crois que c'est la première fois qu'ils sont aussi courts que ça. Ça ne m'a jamais fait peur de les couper, mais je n'avais jamais osé cette longueur-là dans le passé. De toute façon, je n'avais pas le choix, avec le peu qu'il me restait, il n'y avait plus rien à faire pour les entretenir comme il faut.

En plus, ma coiffeuse m'a montré son truc pour identifier les nouvelle repousses, alors maintenant, je suis rassurée, ça repousse! Et ça tombe de moins en moins, ce qui est encore mieux.

Il faut choisir ses batailles dans la vie. Alors, j'ai décidé que je ne me battais plus avec mes cheveux. Et que j'arrêtais d'angoisser. Je me ferai du mauvais sang avec tout le reste à la place.