mardi 31 mai 2011

L'idée du siècle

"Pourquoi j'ai accepté de participer au concert, déjà?
- Tu voulais te lancer un beau défi personnel!"

Ah oui, c'est ça. Me lancer un défi personnel. J'en ai des bonnes idées comme ça, moi. Des défis, dans ma vie, j'en ai surmontés des tonnes. De l'anxiété, j'en ai affrontée aussi. Et ce n'était pas toujours de gaieté de cœur. Ça l'air que je trouvais ma vie trop tranquille ces temps-ci, j'avais besoin de me rajouter du stress supplémentaire.

J'ai été flûtiste pendant 4 ans dans l'harmonie de mon école secondaire. Juste de penser à faire partie d'un concert, en groupe, j'en faisais des ulcères d'estomac. En secondaire 4, je me suis lancée un défi personnel: faire un solo de flûte traversière au Concours des solistes du Québec, à Victoriaville. Une autre bonne idée. Devant les trois juges qui me dévisageaient, le souffle m'a manqué tellement je tremblais de panique. Je m'étais jurée de ne plus jamais jouer d'un instrument de musique seule devant un public.

Le seul instrument que je sais utiliser calmement est ma voix. Parce que je la maîtrise. Parce que c'est une valeur beaucoup plus sûre, qui m'a rarement fait défaut. En mettant le pied sur une scène pour chanter, tout mon trac disparaissait à l'époque. Je me sentais à ma place.

On est quoi, maintenant, 9 ans plus tard? Faut croire que la mémoire commence à me flancher, car je serai sur une scène (au théâtre de mon ancienne école secondaire, ironiquement) samedi à jouer, EN SOLO, du piano. Pour relever un défi personnel, alors que je ne gère vraiment pas mieux mon trac.


Une maudite bonne idée que j'ai eue.

lundi 30 mai 2011

Walking in the rain

Le décompte est terminé, les chèques ont été remis et nous avons marché. Sous la pluie et dans la bouette, mais nous étions bien présents!

La marche Destination Guérison a eu lieue hier et la section de Laval a réussi à ramasser 156 000$ pour Fibrose kystique Canada! Pour ma part, mon équipe a fait à peu près 1 436 beaux bidous! Pas mal tout de même. Un peu moins que l'an passé, mais l'essentiel, c'est d'avoir participé! (Je me sens comme si j'étais en train de faire un discours à des jeunes enfants...)

Petites anecdotes de l'après-midi:
- Je me suis achetée une belle bouteille d'eau réutilisable à l'effigie de la marche. Mon père, lui, portait fièrement la casquette.

- J'ai eu l'air un peu folle devant Stéphane Archambault, chanteur du groupe Mes Aïeux, en lui tendant frénétiquement un marqueur pour qu'il puisse décorer sa banderole avant le début de la marche. Ouais. Je suis comme ça, moi, j'aime rendre service à autrui (surtout quand autrui a une belle face de même!).

- Un capuchon d'imperméable, ça ne fait vraiment pas bien à tout le monde. Tout le monde étant moi. Au moins, je ne portais pas le poncho jaune avec Mickey Mouse dessus ramené de la Floride il y a de nombreuses années.

À l'année prochaine chers marcheurs!

vendredi 27 mai 2011

Ces hommes qui veulent refaire le monde

Mes amis, le sommet du G8 s'est officiellement tenu dans ma future chambre à coucher hier. Oubliez la France, c'est sur la rive-sud que ça se passait!

Je vous dresse le portrait: des gallons de peinture, un plafond et quatre murs, trois hommes. 

Par trois hommes, j'entends mon homme, son parrain et le beau-père. Trois hommes au même foutu caractère, qui ont des opinions bien arrêtées sur tous les sujets et qui ne s'entendent sur aucun sujet. Tout y est passé; de la politique aux séries éliminatoires, de la température au menu du midi chez St-Hubert, name it, you got it! Ah, ça a parlé de comment peinturer des murs aussi, quand il y avait des temps morts.

Je peux vous dire que vers une heure de l'après-midi, je cherchais désespérément mes bouchons pour les oreilles. Ou une raison pour m'enfuir de la maison. Ce n'était pas les options qui manquaient.

Au moins, j'ai des beaux murs bleus.

jeudi 26 mai 2011

Jeune innocence

La beauté de l'innocence des enfants, c'est qu'ils n'ont aucun filtre. Ce qui en résulte souvent en un amour inconditionnel et des petites confidences entre deux poussées sur une balançoire. Sa mère nous regardait avec un petit sourire en coin, alors que la fillette me parlait de sa tante "qui se cherche toujours des amoureux" et qu'elle aurait aimé mieux avoir une petite sœur plutôt qu'un petit frère, parce que pour l'instant, elle est la seule fille dans la famille.

En revenant m'asseoir avec mon amie, elle m'a demandé quels secrets de famille m'avait été révélés. J'ai simplement souri. Il ne faut pas trahir la confiance qu'un enfant nous a donnée librement.

jeudi 19 mai 2011

Cas d'inconscience

Déjà que ça se promène en BMW et que ça coupe tout le monde sur le boulevard, il faut qu'en plus, ça jette ses cochonneries par la fenêtre! Aucun respect pour les gens et encore moins pour l'environnement.

Il paraît que c'est mieux de ne pas souhaiter de malheurs aux autres, au cas où ça nous retomberait sur le nez. Mais des fois, c'est bien difficile de se retenir...

lundi 16 mai 2011

Partir quelque part pour partir

Partir. S'expatrier. Quelles sont les raisons qui nous poussent à tout laisser derrière soi pour recommencer ailleurs?

Un ami de mon homme s'est mis dans la tête de partir en Nouvelle-Calédonie pour un, deux ans, voire plus. Pour travailler pour une compagnie dont le nom m'échappe. Ladite compagnie paye toutes les dépenses concernant le transport aérien, le logement et évidemment, le salaire. Pour toute la famille. C'est dans le contrat. Alors, il en parle de plus à plus à sa blonde, enceinte jusqu'aux oreilles de leur deuxième garçon. Au début, il visait simplement l'Alberta pour l'industrie pétrolière. Déjà, elle était très réticente. Je n'imagine pas sa réaction maintenant qu'il a déplacé la destination vers l'océan Indien.

Un gars avec qui il travaille l'a déjà fait pendant deux ans et il a adoré. Parce qu'il a pu visiter l'Australie et la Nouvelle-Zélande autant qu'il a voulu. Sa blonde l'a suivi. Ce n'est pas tant pour faire de l'argent, parce que paraît-il que tout est dispendieux là-bas, puisque c'est à l'autre bout du monde, sur une petite île. L'attrait est donc pour l'aventure, l'expérience et le dépaysement. Vivre sur une île paradisiaque, française de surplus, où la température est clémente, où le sable vous réchauffe les orteils et où il ne vous neige jamais sur le coco. Cependant, les femmes qui suivent leurs chums ou maris ne peuvent pas travailler une fois déménagées sur cette île. Seuls les hommes employés par la compagnie ont le droit de le faire. Elles restent donc à la maison avec les enfants. Au lieu d'aller prendre une marche jusqu'au parc, elles le font sur la plage, à construire des châteaux avec du vrai sable blanc, pas un truc semi-dur à l'air louche où tous les chiens du voisinage font leurs petits besoins dedans.

Mon homme me racontait ça hier soir, en zieutant une partie de hockey à la télé. Je l'ai laissé parler... puis je lui ai demandé s'il m'en parlait parce que c'était quelque chose qui pouvait l'intéresser aussi. Non, fut la réponse. Pour pleins de raisons. Entre autres parce qu'il n'y a sûrement pas de clinique de fibrose kystique en Nouvelle-Calédonie. Vérification faite, les plus proches sont en Australie. J'ai dit, "Irais-tu sans moi?". "Non." Je me dis que c'est bon signe. Aussi parce qu'il ne pourrait pas regarder ses Canadiens chéris se faire planter en séries. Et l'ennui de sa patrie, de ses amis, de sa famille.

"Mais imagine vivre dans un paradis comme ça!" qu'il a quand même rajouté. J'imagine, mon amour, j'imagine. Moi qui déteste l'hiver, je peux très bien l'imaginer! Mais je pense qu'au bout d'un mois, je virerais folle d'ennui. Je ne travaille déjà pas ici, alors que j'ai des loisirs et un bon entourage, je n'ose même pas penser à quoi ça pourrait ressembler à l'autre bout de la planète.

Voyager pour découvrir de nouveaux coins de pays, aucun problème. J'aime beaucoup. Je suis même très heureuse de savoir qu'il y a des tonnes de cliniques de fibrose kystique en Australie. Mais m'exiler pour plusieurs années aussi loin, pas sûre pantoute.

Si ce n'est pas pour l'argent, pourquoi veut-il tant partir cet ami? Simplement pour partir? Pour changer de routine? Ou pour voir si la vie ne serait pas meilleure ailleurs? Pour voir si le gazon ne serait pas plus vert dans la cour du voisin... du voisin qui habite très loin.

vendredi 13 mai 2011

Femme de maison... not!

Je pense que je ne suis pas faite pour tenir une maison en ordre.

Je déteste faire la vaisselle et le ménage (aspirateur et époussetage inclus). S'occuper des plates-bandes, je trouve ça forçant et salissant, sans parler de toutes les bibites qui grouillent dans la terre quand tu t'acharnes à arracher des pissenlits (qui poussent partout sur le terrain, maudite affaire!). Je panique quand je trouve quelques fourmis sur le plancher du sous-sol, alors que tout ce que j'ai à faire, c'est de mettre du poush-poush Raid pour les tuer.

Mais comme mon homme n'a pas peur de se salir les mains et d'entretenir la maison, je me sens mal de rester à me faire bronzer alors qu'il passe la tondeuse, sacre après les pissenlits et part la piscine. Alors, pour passer par-dessus mon côté princesse, j'enfile mes gants de jardinage roses et je me mets à genou dans la plate-bandes, histoire qu'on soit deux à blasphémer sur les mauvaises herbes.

C'est qui l'imbécile qui a inventé ça, des plantes inutiles, que j'aille lui exprimer ma façon de pensée???

dimanche 8 mai 2011

Le coeur d'une maman

Je ne suis pas encore officiellement déménagée, mais ça m'a fait tout drôle d'arriver chez mes parents comme de la visite bien normale pour le brunch de la fête des Mères. Mon oncle était déjà là, assis dans la cuisine, et je suis rentrée tout bonnement, sans sonner.

Ma mère de s'exclamer, "Voyons, je me demandais qui est-ce qui rentrait de même sans s'annoncer!". Moi de répondre, "C'est encore chez nous à ce que je sache!".

Je sais bien que ça sera toujours un peu mon chez-moi, parce que c'est dans cette maison que j'ai grandi et où on a tout vécu ensemble mes parents et moi, mais malgré tout, malgré mon grand besoin de liberté et de vivre ma vie à l'âge vénérable que j'ai atteint (je parle comme si j'avais 40 ans...), ça va me faire un petit pincement au cœur quand toutes mes bébelles vont être emballées dans des boîtes en carton et que tous mes vêtements vont élire domicile dans un autre garde-robe.

C'est ça, vieillir, j'imagine. Des fois, je me demande si je suis assez mature pour ça. Je continue d'appeler ma mère comme une adolescente surexcitée quand je reviens du centre d'achats avec des sacs pleins de belles trouvailles pour tout lui décrire en détail. Quand je me chicane avec mon homme, je lui envois des messages texte de boudin d'enfant gâtée pourrie. Et quand j'ai mal au ventre, même si mon homme est à mes côtés, je souhaite secrètement que ce soit ma maman qui soit là pour prendre soin de moi et me flatter les cheveux pour faire partir la douleur.

Cette même maman qui n'a jamais été d'une grande patience, surtout quand elle manque de sommeil, mais qui a tenu ma main à 3 heures du matin dans une sombre chambre d'hôpital parce que j'étais trop angoissée pour dormir après ma greffe. J'avais si mal et les narcotiques me faisaient halluciner, et je me réveillais en sursaut et en sueurs à tout bout-de-champ. Je voulais lui dire de retourner se coucher sur l'inconfortable civière fournie par le personnel, mais en même temps, je m'agrippais de toutes mes forces à cette présence rassurante. Et puis, je me ressaisissais et j'affirmais bravement que ça allait mieux et qu'il fallait toutes les deux dormir. J'ai fixé longuement l'horloge accrochée au mur en face de moi, à compter les minutes, en espérant que Morphée serait clémente et viendrait elle aussi me prendre dans ses bras pour quelques heures. Mais elle ne venait pas souvent. Mais ce n'était pas si grave que ça, au fond, parce que ma mère était là.

Mon père m'a dit un jour que tu étais comme une féroce lionne, prête à tout pour protéger ses petits. Et il avait tellement raison. Grâce à toi, les méchants monstres ne rôdaient jamais bien longtemps autour du petit lionceau. Je veux simplement te dire merci Maman, pour tout ce que tu as fait pour moi. Je t'aime.

samedi 7 mai 2011

Thérapie de couple

Je dis souvent que j'attire les confidences des autres, un peu malgré moi. Pas que je n'aime pas écouter ce que les gens ont à dire, ou ce qu'ils vivent, au contraire, mais je ne cherche pas non plus à tout savoir de mon entourage (ou de simples connaissances). Je ne suis pas fouineuse dans l'âme; si une personne sent le besoin de parler de ses problèmes, qu'elle le fasse librement et je tendrai certainement l'oreille, mais jamais je ne forcerai quoi que ce soit. Je déteste me faire tirer les vers du nez, alors je ne vais pas faire la même chose aux autres.

Ce n'est pas pour rien que j'ai choisi le métier de travailleuse sociale, je suppose. Pour être en contact avec les gens, avec leurs joies, leurs peines, leurs angoisses, et les aider du mieux que je peux à émerger de leur souffrance. Quand je ne suis pas en classe ou en stage ou bénévole, j'écoute plus que je ne conseille. Bon, parfois, j'avoue que j'ai sûrement des petites déformations professionnelles, mais on ne peut pas être parfait.

Sauf qu'il y a des situations plus délicates que d'autres. Où je n'ai définitivement rien fait pour attirer ladite confidence, mais que clairement, la personne se sent très à l'aise de me parler de ses problèmes de couple. Ça m'a fait de la peine quand elle m'a dit qu'elle n'avait pas d'amie à qui en parler. Elle a eu un bébé à un âge plutôt jeune, ce qui l'a progressivement coupé de son réseau social, sauf sa famille bien sûr. Je me sens quand même privilégiée qu'elle me fasse confiance, mais d'un autre côté, c'est délicat parce que c'est la blonde d'un très bon ami de mon homme. Qui n'est pas un ange, malgré le fait que ce n'est pas un mauvais gars non plus. Ils ont chacun leurs torts, mais c'est difficile de ne pas prendre pour le bord de la blonde. Et des fois, je ne sais juste pas quoi lui répondre, par peur de dire la mauvaise chose, ou d'influencer ses décisions, ou de simplement avoir l'air de "basher" sur le gars. Je ne voudrais pas me mettre dans une situation malaisante face à mon homme, même s'il sait très bien que son ami a une personnalité assez particulière.

Quelle est la limite à ne pas dépasser dans ces moments-là? Jusqu'où peut aller la confidence quand on est impliqué auprès des deux personnes concernées? Je ne peux pas simplement leur dresser un plan et appliquer des stratégies d'intervention, ils ne sont pas des clients, mais bien des amis. Je ne veux pas non plus me retrouver prise entre eux. Mais je me sens vraiment comme une thérapeute en ce moment, et ce n'est pas très confortable.

mercredi 4 mai 2011

Constatation # 5

Quand je vois un nid-de-poule au loin sur la route, et que je n'ai pas le choix de rouler dedans, je ferme les yeux fort fort. Automatiquement. Comme si ça allait empêcher Petite Mazda de fendre en deux en accusant le choc.


Oui oui, je sais, conduire les yeux fermés = très mauvaise idée. Mais ça ne dure qu'une fraction de seconde, je vous le jure!

mardi 3 mai 2011

C'est ça qui est ça

Que dire des élections quand tout semble déjà avoir été dit par les autres?

Alors, mon unique commentaire sera: je n'ai jamais voté pour ça!

En souhaitant que les quatre prochaines années ne seront pas trop pénibles pour le Québec...

lundi 2 mai 2011

Donnez généreusement

Je persévère à chaque année, mais ça me décourage toujours un peu plus.

C'est dur d'organiser des levées de fonds et de faire participer les gens à une cause. Peut-être parce qu'il y a trop de bonnes causes auxquelles donner, peut-être parce que les gens ne veulent juste pas se mobiliser, je ne sais trop.

Il reste un mois avant la marche Destination Guérison, au profit de Fibrose kystique Canada, et en tant que capitaine d'une équipe pour la troisième année (non-consécutive, car j'ai dû prendre une pause lors de mon attente de greffe), j'ai beau tenté de motiver les troupes, ça ne répond pas fort fort. Surtout des membres de ma famille, mon homme, quelques amis qui reviennent des années passées, mais pas vraiment de sang neuf. Je ramasse toujours un petit montant raisonnable, mais ça me laisse avec l'impression de ne pas en avoir fait assez.

Mais qu'est-ce que je pourrais faire de plus, justement? Je ne suis pas une très grande leader de nature... Je ne veux pas tordre le bras des gens non plus. On se fait toujours achaler de tous bords tous côtés pour donner par-ci par-là, alors j'imagine qu'on en arrive à ne plus savoir où donner de la tête. Ou juste avec l'envie qu'on nous fiche la paix. Mais ça reste important malgré tout de donner à son prochain! On pourrait tous avoir besoin de ce petit coup de main un jour, de ces investissements dans la recherche pour une maladie en particulier. Raison de plus pour continuer la sensibilisation!

Je me disais qu'avec l'aide des médias sociaux tels que Facebook, ça me donnerait une visibilité de plus, je pourrais accrocher l'attention de tous mes contacts. Mais je n'ai pas vu un grand changement. Oh well. Au moins, j'aurai fait ma part.

dimanche 1 mai 2011

Sur mon petit nuage

Mon petit doigt m'a dit ce matin, en ouvrant la porte pour recevoir un immense bouquet de fleurs, qu'il y en avait un qui avait des choses à se faire pardonner. Sur la petite carte: "Bon 1 an mon amour. Je t'aime à la folie. Ton chéri xxx".

Je me suis ensuite rendue compte qu'on n'avait pas de vase, alors après le déjeuner, je suis allée chez le fleuriste en acheter un. Des cyclistes partout, une crèmerie pleine à craquer, et des belles fleurs qui embaument toute la maison en revenant. Une trempette dans le spa comme si on était en plein mois de juillet, et après, l'amour. Tout plein d'amour...

Ce qui avait très mal commencé il y a cinq jours s'est finalement très bien terminé. On a eu un avant-goût de l'été pour célébrer.

Et oui, on est finalement allé souper. Samedi soir. Petite victoire personnelle.