samedi 27 mars 2010

Les oreilles de Donald

Le magasin de cartes de souhaits et divers cossins Hallmark met toujours en vente des toutous ou des figurines qui font de la musique/bougent/dansent pour les différentes fêtes (commerciales). À Noël l'an passé, c'était un bonhomme de neige, un petit chien et un pingouin qui faisaient de la luge et se dandinaient en fredonnant une chanson ma foi assez entraînante, le tout accompagné de merveilleux grelots. La quétaine en moi n'a pas pu résister et l'a évidemment acheté sur le champ, histoire d'égayer ma chambre pour la période des Fêtes.

(Cette année, ma mère et moi avons aussi acheté un rêne qui joue du saxophone, mais c'est une autre histoire.)

Pâques approche et bien sûr, ledit magasin a mis en marché un toutou de Donald Duck déguisé en lapin (oui oui, il a un costume de lapin bleu, avec les grandes oreilles et tout le bataclan). Se dandine-t-il? vous demandez-vous avec excitation. Oh que oui! Si tu lui appuies sur la patte, il avance (!!!) en chantant une chanson incompréhensible. J'étais donc à m'extasier sur le canard, quand un monsieur de l'âge de mon père s'est arrêté avec sa femme devant le présentoir. Il trouvait ça très drôle lui aussi et s'est mis à s'amuser avec le toutou.

Quelques secondes plus tard, il a découvert une fonction cachée au cher Donald: quand tu tires sur ses oreilles de lapin, il se met littéralement à hurler qu'il ne faut pas toucher à ses oreilles. Le monsieur ne se pouvait plus, et s'est empressé de me montrer sa découverte. Moi, ce qui me faisait sourire, c'était de voir que ce monsieur avait réussi à conserver son cœur d'enfant, et que je n'étais pas la seule à m'émerveiller devant des conneries pareilles! (Youpi!)

L'histoire ne dit pas si je l'ai finalement acheté ou non, à vous de faire vos prédictions!

jeudi 25 mars 2010

A matter of trust

Probablement une des meilleures chansons de Billy Joel, si ce n'est pas la meilleure côté texte.

La confiance. La clé de toute relation, que ce soit en amour, en amitié, au travail... C'est censé se bâtir au fil du temps, étape par étape, mais ça peut aussi s'effondrer en seul instant. Après ça, bonne chance pour la reconstruction.

Some love is just a lie of the heart
The cold remains of what began with a passionate start
And they may not want it to end
But it will it's just a question of when
I've lived long enough to have learned
The closer you get to the fire the more you get burned
But that won't happen to us
Because it's always been a matter of trust

Je suis une grande naïve, vous savez. Je me fais souvent avoir à cause de ça. En amitié, pas tant que ça. Mais en amour, c'est autre chose. Quand j'aime, j'ai tendance à faire confiance aveuglément. Je veux croire qu'il y a du bon dans chaque personne, alors je donne la chance au coureur.

I know you're an emotional girl
It took a lot for you to not lose your faith in this world
I can't offer you proof
But you're gonna face a moment of truth
It's hard when you're always afraid
You just recover when another belief is betrayed
So break my heart if you must
It's a matter of trust

Je donne des deuxièmes chances de temps en temps, trop souvent peut-être, même à ceux qui m'ont fait du mal par le passé, à ceux qui ne devraient même pas en avoir. À chaque déception, je me répète pour l'énième fois qu'on ne m'y prendra plus. Mais on m'y reprend inévitablement. Je n'apprends pas de mes erreurs, il faut croire.

You can't go the distance
With too much resistance
I know you have doubts
But for God's sake don't shut me out

Des fois, j'ai des éclairs de lucidité. Je vois le gros panneau "DANGER!" qui clignote comme les lumières d'un arbre de Noël et j'ai juste le goût de m'enfuir. Ça, c'est ma raison qui ne se sent pas en sécurité et qui me parle au creux de l'oreille. Mais mon petit cœur a toujours été plus téméraire et plus têtu que ma raison, c'est ça le problème.

This time you've got nothing to lose
You can take it, you can leave it
Whatever you choose
I won't hold back anything
And I'll walk away a fool or a king
Some love is just a lie of the mind
It's make believe until it's only a matter of time
And some might have learned to adjust
But then it never was a matter of trust

Je suis tannée, vous savez. Il y a des jours comme aujourd'hui où je me dis que je devrais simplement arrêter de faire confiance, comme ça j'aurais moins mal. Mais l'ennui voyez-vous, c'est que tout dans la vie est une question de confiance...

I'm sure you're aware love
We've both had our share of
Believing too long
When the whole situation was wrong

Some love is just a lie of the soul
A constant battle for the ultimate state of control
After you've heard lie upon lie
There can hardly be a question of why
Some love is just a lie of the heart
The cold remains of what began with a passionate start
But that can't happen to us
Because it's always been a matter of trust

mercredi 24 mars 2010

Han??

À les écouter parler et pour certaines expressions, je croirais entendre certains Québécois... Bienvenue chez les Ch'tis, de Danny Boon, film à voir, pour le comique du langage et les belles prises de vue du Nord de la France qui me font rêver à mon prochain voyage en Europe!


mardi 23 mars 2010

Moi, stagiaire?

Première entrevue de stage bouquée pour mercredi prochain. Enfin quelque chose qui débloque!

Nerveuse, la fille? Un petit peu. Comment on s'habille pour une entrevue de ce genre-là?

J'ai passé une seule entrevue pour un emploi dans ma vie et c'était pour un poste de commis de bureau/réceptionniste. Ça ne m'énervait pas vraiment, en plus mon ex-patronne m'a engagé sur-le-champ. Et c'était un emploi d'été, pour remplacer ma maudite job plate de caissière (pas d'entrevue à ce moment-là, juste un formulaire à remplir). Pas de stress donc.

Mais là, c'est différent. Je suis déconnectée du monde du travail social depuis plus d'un an (peut-être même davantage, j'ai perdu le fil depuis le temps que j'ai commencé à ne rien faire chez nous... commencer à ne rien faire, c'est assez paradoxal comme phrase!). Je dois me replonger un peu dans mes notions, mes approches théoriques surtout, histoire d'avoir l'air de savoir de quoi je parle si jamais on me questionne sur les approches que je préconise dans ma future pratique. Le problème, c'est que les approches théoriques en travail social, j'ai vu ça durant ma première année de bacc... donc il y a 5 ans! D'un coup que je ne sais pas quoi répondre? Et je le veux vraiment ce stage. Pas juste parce que c'est essentiel à l'obtention de mon diplôme (j'avoue que lorsque j'ai écrit ma lettre de motivation pour accompagner mon c.v., l'envie m'a prise d'écrire "Parce que je veux avoir mon fichu bout de papier au plus sacrant!"), mais aussi parce que j'ai vraiment envie d'expérimenter ce milieu de travail-là. Pour m'aider à me brancher. Si c'est fait pour moi, tant mieux; sinon, au moins je saurai que d'aller voir ailleurs est une bonne idée.

En plus que j'ai affaire avec une incompétente comme responsable des stages à l'université. Si je me plante en entrevue, ça veut dire que je vais devoir retourner la voir pour qu'elle m'aide à me trouver un autre milieu potentiel. Le moins je la vois, le mieux je me porte.

Vos bonnes prières et ondes positives sont les bienvenues!

samedi 20 mars 2010

Les pieds dans le vide

Sauter en parachute, me lancer dans le vide, c'est quelque chose que j'aurais tant voulu faire et que je regretterai toujours de ne pas avoir pu faire dans ma vie. Sentir le vent m'envelopper, voler presque comme ces oiseaux si gracieux, laisser monter l'adrénaline alors que le sol se rapproche de plus en plus... Me sentir vivante.

Je regardais le personnage de Raphaël dans le film Les pieds dans le vide (très bonne réalisation de Mariloup Wolfe) qui avait ce besoin de sauter en bas de l'avion et de pousser à chaque fois un peu plus ses limites pour oublier ses problèmes et se sentir encore plus en vie à chaque risque encouru. Et je le comprenais. Le thrill de n'avoir que du vide sous ses pieds, le cœur qui palpite, sentir quelque chose de puissant l'envahir.

Juste sentir quelque chose. Provoquer quelque chose en soi, réveiller l'animal qui s'est endormi...

J'ai besoin que ça bouge davantage dans ma vie. Je me sens éteinte ces temps-ci, comme si j'étais retombée dans cet état de torpeur qui m'était devenu si familier pendant que j'attendais que ma vie arrive. Elle est finalement arrivée cette vie en laquelle je nourrissais tant d'espoir, mais pourtant, avec le recul, je ne la trouve pas aussi spéciale et fabuleuse une fois dedans. Peut-être me suis-je créée des attentes trop élevées? Ce ne serait pas la première fois de toute façon. J'avais soif de liberté, de folie des grandeurs, de changement. Mais rien n'a vraiment changé au fond, côté vie sociale, amoureuse, professionnelle. Patience! qu'on ne cesse de me répéter. Patience, tu vas voir, les morceaux du puzzle vont se placer l'un après l'autre.

Je ne veux pas attendre. Je veux trouver un sens à ma vie, mon vécu, maintenant. Je veux vivre maintenant, même si je suis consciente que j'ai en ma possession une réserve incroyable de temps. Fermer les yeux et me jeter dans le vide.

Dans le fond, je ne suis qu'une éternelle insatisfaite. Et je n'arrive pas à identifier d'où peut bien venir cette insatisfaction chronique. J'ai pourtant eu à peu près tout ce que je désirais dans ma vie. Gâtée pourrie diraient certains. J'ai même eu des nouveaux poumons. La plupart des gens malades ne connaissent pas cette chance. Alors, pourquoi, mais pourquoi est-ce que j'en veux toujours plus? Qu'est-ce qui pourra bien réussir à m'apaiser? Je crois pourtant que je ne cours pas après des choses inaccessibles. Des petites choses simples, je vous le jure.

mercredi 17 mars 2010

Une vraie guidoune


Juste parce que tsé, elle est trop cute cette minette!


(Grosse minette, je vous l'accorde, mais cute quand même!)

mercredi 10 mars 2010

Let's have a party... not

Six mois de poumons roses, fallait bien fêter ça!

J'ai pensé à me payer une bouteille de mousseux, vous savez le bon petit mousseux pas trop cher à la SAQ, la belle bouteille verte qu'on achète habituellement pour accueillir la nouvelle année. Le nom m'échappe... (je vous jure que je n'ai pas bu)

J'ai plutôt opté pour la bronchoscopie. Plaisir garanti, comprenant civière sur roulettes, oreiller inconfortable, petite couverture en flanelle qui ne réchauffe même pas, caméra dans le larynx, drogue gratuite sensée vous assommer pendant l'examen, mais qui entre en service une demi-heure après que votre calvaire soit terminé.

Au moins, j'avais mon beau Docteur, qui m'a sorti son grand sourire et ses clins d’œil pour calmer mes nerfs. Ça m'aide toujours un peu. Paraîtrait que tout est nickel vu de l'intérieur. Ça, ça m'aide encore plus.

L'espace

Je suis une adulte maintenant. Pas à cause de mes 24 ans.

Mais parce que j'ai un lit double.

Le matelas est confortable, les draps et la couette sont doux. Je me frotte le bout du nez dessus et je me sens comme si je dormais dans un champ de ouate. C'est plaisant de pouvoir se tourner sur le côté sans se retrouver la face première dans le mur. Le luxe de l'espace!

Sauf que...

C'est grand un lit double quand il n'y a que toi dedans. Quand il n'y a personne à tes côtés pour réchauffer la deuxième place. Les draps sont un peu moins doux et un peu plus froids.

Il y a comme trop d'espace.

vendredi 5 mars 2010

I'm here for your entertainment

Je sais qu'il est gai, mais il est sexy pareil! À 0:50, j'en ai des frissons, grrr! Des fois, je me dis que c'est du gaspillage, mais bon... on ne le fera pas changer de côté malheureusement!