mardi 8 novembre 2016

Sombres heures

C'est l'automne. Il commence à faire froid. Nous avons reculé l'heure dimanche dernier, ce qui fait que le soleil se couche dès 16h30. Halloween est passé et les gens commencent à sortir leurs décorations de Noël. C'est le jour des élections américaines et le monde entier retient son souffle, de peur que Donald Trump devienne le prochain président des États-Unis. J'attends patiemment un appel de l'hôpital pour me faire opérer pour la deuxième fois pour le même problème de santé. Ma grosse Carmen d'amour est décédée d'insuffisance rénale.

C'est une période sombre et je sens la dépression saisonnière qui s'en vient...

mercredi 2 novembre 2016

Les commentaire sur les réseaux sociaux

Bon, allons-y d'une petite montée de lait ce matin (comme si ça ne m'arrivait jamais sur ce blogue...)!

Elle portera sur les merveilleux réseaux sociaux. Oh, ne vous méprenez pas, j'aime bien les réseaux sociaux. Je regarde mon fil d'actualités sur Facebook à tous les jours et j’inonde Instagram de photos de mes chats (ils sont siii beaux!). C'est divertissant, on peut y découvrir pleins de choses, entrer en contact avec des gens qu'on n'aurait jamais rencontrés autrement, etc. Mais, comme dans toute chose, il y a un autre côté de la médaille. Un mauvais côté. 

Le développement fulgurant des réseaux sociaux a entraîné, que dis-je, provoqué une désinhibition totale chez les utilisateurs, en ce sens que tout le monde peut maintenant dire tout ce qui leur passe par la tête, sans filtre, sans retenue, sans gêne aucune. Ta nouvelle photo de profil ne plait pas à Chose qui vit à l'autre bout de la province, tu peux être certain qu'il va s'empresser de te laisser un commentaire sous ta photo pour te dire à quel point il trouve que ton nez est trop gros pour ton visage, ou que tu as donc bien l'air d'une "guédaille" avec cet accoutrement-là. 

On dit souvent qu'Internet a créé un monstre, en ce sens que n'importe quel individu qui a une opinion peut la publier en ligne, sous le couvert de l'anonymat en plus, s'il le désire. C'est ce qui se passe souvent sur Twitter. Les gens twittent à qui mieux mieux, varlopent à la pelletée et n'ont probablement aucun remord. C'est peut-être vrai pour Twitter et les autres sites où il y a une section pour les commentaires, comme sur les sites de journaux (La Presse, le Journal de Montréal, etc.), mais sur Facebook, la plupart des personnes ont un vrai profil, avec leur vrai nom et leur vraie face d'affichée en photo de profil. Donc on sait qui ils sont! Et ils ne se gênent pas plus!! Et c'est ça qui me dépasse!!!

Je ne commente jamais les articles publiés par les pages de La Presse ou L'Actualité, justement parce que peu importe ton opinion, tu peux vas te faire répondre que tu as tort, que tu n'es qu'un imbécile qui ne sait pas de quoi il parle. Il y aura toujours quelqu'un de volontaire pour provoquer autrui, pour chercher le trouble, pour "mettre la marde". 

Si je fais un billet là-dessus, c'est que j'ai fait l'erreur, il y a quelques semaines, de commenter pour la première fois de ma vie un article venant de la page de La Presse traitant du vaccin contre le virus du VPH. J'ai commenté pour des raisons personnelles, car je suis touchée de près par ce virus qui, dans le pire des cas, peut causer le cancer du col de l'utérus. Ce n'est pas tant le virus qui est un débat sensible, mais bien celui des vaccins en général. Eh bien, laissez-moi vous dire que plus jamais, au grand JAMAIS, je n'émettrai mon opinion en ligne. Une fille, que je peux identifier car son profil Facebook n'était pas anonyme, a ciblé mon commentaire et m'a envoyé un tas de statistiques incompréhensibles sur les cas de cancers et a dit tel quel "Voilà, j'attends tes arguments maintenant!". Eh bien, elle les attend toujours.

On est qui, pour juger ce que les gens font de leur vie, ou de ce qu'ils vivent dans leur quotidien? Quand et pourquoi s'est-on accordé le droit de commenter à tout vent, d'intimider les autres quand ils n'ont pas la même opinion que nous (car oui, je considère cela comme de l'intimidation)? Demandez donc à Safia Nolin, récipiendaire du Félix de la révélation de l'année au dernier gala de l'ADISQ, ce qu'elle en pense de cette cyber-intimidation? Elle est montée sur scène pour chercher son trophée, et les réseaux sociaux se sont enflammés. Pourquoi? Parce qu'elle était vêtue d'un jean, d'une veste de laine et d'un t-shirt de Gerry Boulet. Tsé quand c'est rendu qu'on ne peut même plus s'habiller comme on veut! Elle aurait pu être en pyjama que ça ne m'aurait pas empêché de dormir outre mesure... 

Je pourrais vous parler de féminisme tant qu'à y être, car personne n'a commenté les looks de Jean Leloup, de Philippe Brach ou des gars des Cowboys Fringants à cette soirée, qui n'étaient pas en tenues de gala eux non plus. C'est sûr, ce sont des hommes. Mais dès qu'une femme commet un "impair" en mode aux yeux des autres, on la varlope. Et après ça, on va me faire croire qu'on n'a plus besoin de féminisme en 2016... 

Mais ça, c'est un tout autre sujet.