lundi 26 avril 2010

It's hard when you're always afraid...

Il y a des soirées où tout se passe exactement comme on le souhaite. Je ne voulais pas que ça se termine, mais bon, toute bonne chose a une fin. Déjà qu'il était 1h30 du matin quand j'ai mis le pied dans la maison.

Je devrais sauter au plafond, mais je suis tellement fatiguée que je n'en ai juste pas la force. Je pense que je vieillis. Belle constatation pour une fille qui n'a même pas encore 25 ans. À quand la première ride?

Mais je m'égare... Je sais très bien pourquoi je ne saute pas partout comme une folle en ce moment. Parce que je me retiens de toutes mes forces. J'ai de plus en plus de misère à me laisser aller, on dirait. Pourtant, si je regarde droit devant moi, je peux le sentir que ça ne se terminera pas à 100 km/h dans le mur comme les fois précédentes.

Maudite peureuse, Viv.

vendredi 23 avril 2010

Philosophe à mes heures

Déjeuner tranquille ce matin dans la cuisine, je mangeais un bol de Son de maïs quand ma chatte est venue se coucher sur une chaise libre à côté de moi. J'aime bien penser dans ce temps-là qu'elle vient faire ça pour simplement être en ma merveilleuse présence, mais je reste tout de même lucide. C'est le lait dans le bol de céréales qu'elle visait, bien évidemment.

Je lui donne ledit bol et elle le vide en quelques instants, puis s'en va tranquillement de la pièce sans même me jeter un regard de remerciement.

"C'est ça, t'es comme un homme toi: une fois que tu as eu ce que tu voulais, tu sacres ton camp!" que je lui lance.

Et ma mère de me répondre, "Bon, les grandes déclarations philosophiques ce matin..."

Aurais-je une p'tite crotte sur le coeur à propos de ces messieurs? Faudrait voir...

mercredi 21 avril 2010

Ma tentative

Ces temps-ci, c'est incroyable, mais j'ai quelque peu les hormones dans le tapis.

C'est le printemps, il recommence à faire beau, il y a des couples partout qui s'embrassent et moi, pour faire changement, je suis toute seule.

Bon, presque toute seule. La demoiselle doit avouer qu'elle a rencontré quelqu'un récemment et que ça lui met un sourire permanent dans la face et lui fait donc apprécier un peu plus la belle température. (Quand je commence à parler de moi à la troisième personne, c'est que ça commence à être grave...)

Donc, un nouvel homme dans ma vie il y a. Connaissant mes fidèles habitudes à me créer des attentes et à faire des plans - parce que paraît-il que c'est typique fille de faire des plans quand on rencontre un nouveau gars - j'essaie pour une fois de mettre un frein à mes envies de rompre avec le célibat, et de prendre mon temps, tsé d'un coup que ça serait le bon, il ne faudrait pas l'effaroucher (faut croire qu'il n'y a pas juste les vierges qui peuvent être effarouchées...). Mais...

Ostie que j'ai le goût de baiser!!!

Voilà, je l'ai dit.


Quelqu'un a une barre de savon que je me lave la bouche avec?

(C'était une tentative, j'ai dit.)

Auto-censure

Des fois, j'aimerais pouvoir écrire tout ce qui me passe par la tête sur ce blogue. Et quand je dis tout, c'est vraiment tout. Mes envies, mes frustrations, mes fantasmes, name it! Sans censure, juste du vrai, mon esprit, ma folie en vrac. Je me retiens, trop, parce que bon, faut pas offenser personne ni en effaroucher d'autres. Et puis, il y a la question que même si le merveilleux monde du Web permet à des milliers de personnes de bloguer la plupart du temps dans l'anonymat, dans mon cas, ce blogue est loin d'être anonyme. Pleins de mes amis le connaissent et le lisent, bref trop risqué. Je lis des blogues de gens qui se laissent aller complètement, y vont dans tous les sens sans se soucier du politically correct et s'assument. Et ça me donne le goût de faire pareil.

J'ai toujours eu cette impression que certaines personnes me prenaient un peu pour la sainte ni-touche de service, la vierge effarouchée, celle qui n'ose pas. Et quand j'ose oser, j'ai souvent droit à des réactions en tout genre, la surprise totale, le choc, "Hein! toi t'as fait ça???". Ben oui, je l'ai fait et je le referai sûrement encore! Je n'ai plus 12 ans après tout! J'ai des besoins, des envies comme tout le monde, une soif de vivre à assouvir.

Je vous accorde que je suis loin d'être wild et que j'ai quand même une certaine pudeur dans certaines situations, une petite gêne quoi. Mais si on m'en donne la chance, je finis toujours par passer par-dessus. J'avais de grands principes jadis (dans un temps lointain!) dont je m'étais jurée que je ne passerais jamais par-dessus, et pourtant je l'ai fait. Et je ne m'en porte pas plus mal pour autant. Au contraire, ça m'a souvent libérée.

Je suis bien consciente que je ne changerai jamais réellement ma façon d'être, de faire et d'écrire. Parce que je suis comme je suis, et je l'assume. Mais des fois, de petites fois, j'aimerais moins me retenir.

Je pourrais faire une tentative, pour voir...

lundi 19 avril 2010

Qu'on m'apporte des Puffs plus avec lotion!

Je suis malade comme un chien. Le nez à moitié bouché et qui coule comme un robinet, la gorge en feu, pas capable de dormir, mal aux sinus. J'ai vraiment l'air de la chienne à Jacques. God.

Mon premier vrai rhume depuis ma greffe, et je dois dire que j'avais presque oublié comment c'était d'être malade. Je dis presque, parce que ça m'est revenue assez vite depuis les derniers jours. Je carbure aux Tylenols et à de grands verres d'eau. Le soir venu, je m'enduis presque le visage au complet de vaseline tellement j'ai le nez irrité. Je dois reluire dans le noir!

Être greffée a bien des avantages, mais ça ne nous éloigne pas des vilains virus.

* Parlant de greffe, c'est la semaine nationale du don d'organes et de tissus du 18 au 25 avril. Je vous encourage tous à signer votre carte d'assurance-maladie si ce n'est pas déjà fait. Une petite signature qui peut sauver bien des vies, j'en suis un exemple vivant!

dimanche 4 avril 2010

Crisette

C'est l'état de crise dans mon garde-robe: pas une, mais deux paires de jeans ne me font plus!

C'est Pâques par-dessus le marché, ça n'aidera pas ma cause. J'ai un paquet de chocolats aux cerises qui m'attend justement.

Je vais devoir aller magasiner, ça a l'air. L'horreur, je vous dis!