vendredi 29 janvier 2010

Besoin d'un dessin?

Je ne sais pas si c'est moi qui suis vieux jeu, mais je n'arrive pas à comprendre comment ça fonctionne dans la tête des gars. Des gars dans les bars.

J'aime le jeu de la séduction sur une piste de danse, les regards en coin, les petits sourires, les corps qui se frôlent au son de la musique. C'est grisant, ça saoule presque autant que l'alcool qu'on nous sert.

Mais je ne comprends pas comment on peut vouloir frencher quelqu'un avec qui on n'a même pas échangé une seule parole durant la soirée. Il ne m'a même pas demandé mon nom! Au moins, aie la décence de me demander comment je m'appelle si tu as des plans. Sinon, moi je décroche complètement. Surtout quand j'ai plus ou moins d'intérêt. Ça me tente encore moins. Turn-off total. Et malheureusement, certains ne comprennent pas très vite le message. La prochaine fois, je me traîne du papier et un crayon pour leur faire un dessin.

mercredi 20 janvier 2010

À qui donner?

J'avais eu une grosse avant-midi et je voulais retourner chez moi au plus vite. Pressée d'aller prendre le métro, je suis passée en coup de vent devant un groupe d'étudiants qui ramassaient de l'argent pour Haïti via l'organisme Oxfam-Québec. J'ai hésité une fraction de seconde puis j'ai continué mon chemin. Quelques instants plus tard, devant les tourniquets de la station Berri-UQAM, un camelot du journal l'Itinéraire scandait son éternel "Un petit 2 dollars pour l'Itinéraire, c'est pas cher et c'est pour les itinérants". Je me sentais déjà un peu coupable de ne pas avoir fait un don pour les Haïtiens, alors cette fois-ci, je me suis arrêtée et j'ai sorti mon porte-feuille. À chaque fois que je vois cet homme, je me fais la note mentale que je devrais encourager ce journal, très bien fait d'ailleurs. Mais je passe toujours mon chemin, me trouvant une excuse, qu'elle soit vraie ou non.

Mon problème est qu'il y a trop de causes que je voudrais encourager, tant d'organismes aux objectifs louables. Mais je manque tout simplement de moyens. Être millionnaire, j'en donnerais à la tonne de l'argent. Et il y a aussi le fait que malgré que je compatis sincèrement avec tous ces Haïtiens dont la vie a été dévastée par le récent tremblement de terre, je crois que l'on oublie parfois de s'occuper de notre petit monde, des Québécois qui ont besoin eux aussi d'un petit coup de pouce, comme les itinérants qui sont malheureusement très nombreux dans la métropole.

J'aimerais trouver ma cause, celle à laquelle je me dévouerais, mais j'avoue ne pas trop savoir où concentrer mes efforts, à part pour la fibrose kystique. J'ai bien l'intention de reformer mon équipe pour la marche Destination Guérison en mai prochain. Marcheurs, marcheuses, préparez vos souliers de course, on retourne user nos semelles pour la cause!

My heart goes boom boom boom

Il me donne des sueurs, rend mes jambes molles comme de la guenille, fait accélérer mon rythme cardiaque... Il s'appelle Jordan et je le vois depuis deux semaines. Il est beau comme un cœur... et c'est mon entraîneur personnel au gym!

Sérieusement, j'ai mal partout!

Janvier venait avec son lot de résolutions et, pleine de bonne volonté même si je déteste m'entraîner, je suis allée m'inscrire dans un gym. Il faut bien les entretenir ces nouveaux poumons. Tout me fait défaut côté condition physique: le cardio, la flexibilité, l'endurance musculaire. Je n'ai pas envie de devenir une patate non plus. J'ai commencé mon programme d'entraînement la semaine passée et j'ai déjà des courbatures. Une chance que j'ai quelqu'un pour me motiver et me pousser dans le dos, parce que j'ai une légère impression que je ne poursuivrais pas très longtemps sur ma lancée dans le cas contraire.

Je me suis promise que j'y retournerais vendredi, histoire de me prouver que je suis capable de le faire toute seule au moins une fois par semaine (avec Jordan, c'est le mardi). Mais maudit que ça ne me tente pas en ce moment, alors que tout me fait mal! Dure dure la vie d'une fille en forme!

jeudi 14 janvier 2010

La consternation

Depuis deux jours, c'est la consternation partout sur la planète. Haïti s'est effondrée après un tremblement de terre d'une magnitude de 7,3 sur l'échelle de Richter. Des milliers de morts, écrasés sous les décombres des bâtiments qui n'ont pas tenu le coup durant la secousse. Le Palais présidentiel, grande fierté des Haïtiens et probablement la construction la plus solide de l'île, s'est littéralement écroulé. Perte totale.

Partout à la télévision et dans les journaux, on nous montre des images toutes plus effroyables les unes que les autres. On y voit des gens dévastés, qui n'ont plus rien. À l'opposé, on parle aussi de ces gens qui malgré tout gardent espoir et continuent d'avoir la foi.

Si Dieu existait vraiment, jamais il ne permettrait une telle abomination. Un peuple qui a déjà été si éprouvé par le passé n'avait vraiment pas besoin que le ciel lui tombe à nouveau sur la tête. Ça laisse un mauvais goût dans la bouche, celui de l'absurdité du destin qui s'acharne sur ceux qui sont déjà pliés en deux, les genoux au sol à tenter par tous les moyens de se relever. C'est à n'y rien comprendre...

Et nous, en tant que spectateurs, bien au chaud dans nos maisons qui tiennent encore debout, qu'est-ce qu'on peut faire d'autre que d'envoyer de l'argent et de bonnes pensées? Je me sens parfois si impuissante face à la misère humaine...

mardi 12 janvier 2010

La mort est une gambler

Certains partent, d'autres restent. Et mille questions se pointent à l'horizon. On se demande... pourquoi elle, pourquoi pas moi? Pourquoi moi je l'ai eu ma deuxième chance et pas elle?

Je me suis toujours demandée comment ça fonctionnait dans la tête de la grande faucheuse. Elle les fait comment ses choix? Un simple jeu du hasard, style roulette russe, si ça tombe sur toi, elle tire sur la gâchette et c'est tout? Dans le grand casino de la vie, c'est elle qui décide et personne n'a son mot à dire. En bout de ligne, on est tous perdants. On ne sait juste pas quand notre chance va nous lâcher, quand les petites pièces vont arrêter de tomber de la machine à sous. On le pige comment notre numéro gagnant?

En tout cas, ça doit être fou comme party de fibroses en haut, à prendre des verres à notre santé... Ils sont complètement libres eux maintenant. Plus de douleur, plus de découragement, plus de toux incontrôlable, plus de tourments. Juste la paix.

Je ne sais pas qui des morts ou des vivants sont les plus sereins...

Tant de questions, si peu de réponses.

Mamma mia, here I go again!


Qui était assise en première rangée de la salle Wilfrid-Pelletier à taper des mains et à chanter du ABBA dimanche??? C'est Viv!!!

C'est tout ce que j'avais à dire.

(Je pourrais en rajouter pour vous écœurer davantage, mais je ne le ferai pas. Tellement pas mon genre!)

mercredi 6 janvier 2010

Je d-d-d-danse dans ma tête

J'ai toujours été inspirée par la musique. Mes émotions sont souvent au diapason de ce que j'écoute, des chansons qui me font vibrer. Je véhicule mon énergie autant positive que négative au travers des rythmes et mélodies de mes artistes préférés. Souvent, ça m'empêche de penser à mes problèmes ou bien ça permet de libérer ce que je retiens en dedans de moi. J'ai joué de la flûte traversière pendant quatre ans lorsque j'étais au secondaire, et c'était souvent pour moi une forme d'exutoire. Je jouais pour oublier, pour penser à autre chose. Pour être bien, en harmonie avec moi-même. Je ne joue plus depuis longtemps, mais j'écoute toujours autant de musique. Parce que c'est vital pour que je puisse me sentir bien.

C'est pour ça que j'ai décidé de mettre à exécution un projet qui me trotte dans la tête depuis plusieurs années. Je me suis inscrite à une école de musique pour apprendre à jouer du piano. J'ai envie de me replonger dans la musique, de me consacrer à quelque chose de concret qui va m'apporter une certaine satisfaction personnelle. Tout ce que la flûte me faisait ressentir et que j'ai mis de côté à la fin de mon secondaire. Je ne sais pas pourquoi j'ai tant besoin de m'accomplir, mais j'ai maintenant les moyens de mes ambitions, alors c'est le moment d'en profiter. J'ai bien hâte de jouer mes premières notes et de sentir les touches du piano vibrer sous mes doigts. Bientôt...

lundi 4 janvier 2010

Quessé t'as dit??

J'avais besoin de me changer les idées l'autre soir. Je suis allée surfer sur un site qui me fait toujours sourire, même si parfois la stupidité des gens me sidère. Entendu à Montréal regroupe des citations entendues dans notre belle ville, tirées hors contexte mais tellement divertissantes (ou horrifiantes, c'est selon). De vrais petits bijoux d'absurdité ou de grandes vérités!

Ma préférée dernièrement:

Piscine intérieure à Montréal-Nord

Moniteur: Viens-t-en ! Saute !
Petite fille de 6 ans: Non, je suis pas prête !
Moniteur: Tu diras ça à ton chum met que t’aies 16 ans pis qu’tu veuilles pas faire l’amour.

samedi 2 janvier 2010

Des résolutions vous avez dit?

Mes résolutions...
 
1. Ne plus vivre pour les autres, mais plutôt pour moi. Je ne deviendrai pas égoïste pour autant.
2. Ne plus me créer des attentes démesurées. Je n'en peux plus d'accumuler déception sur déception.
3. Vivre au jour le jour. J'ai le temps maintenant.
4. Arrêter de chercher désespérément l'amour, mais plutôt le laisser me trouver. Trop vouloir, c'est un peu forcer le destin. Et il y a d'autre chose dans la vie que ça.
5. Ne compter que sur moi-même. Comme ça, si je me déçois, ce ne sera que de ma faute.

Je ne sais pas si c'est raisonnable, et probablement que ça va me prendre plus qu'une année pour les réaliser, mais au moins ça me fait quelques objectifs personnels. Il y a des facettes de ma personnalité que je veux améliorer, mais je suis bien consciente que ça ne se fera pas en une journée. Un petit pas en avant, c'est déjà mieux que rien. Il faut que je bouge de toute façon. Je n'en peux plus de faire du sur-place.

Soyons original et faisons un bilan

Un bilan et des résolutions, je ne fais pas ça d'habitude, surtout parce que les foutues résolutions je n'arrive jamais à les garder. Mais je crois que pour 2009, un bilan s'impose. Ça été une année remplie de hauts et de bas émotifs. Une année à attendre après ma vie, après mes poumons. Une année à me demander si je n'allais pas prochainement devenir folle à rester enfermée chez moi. Et puis finalement, le moment tant attendu qui s'est produit, créant une vague déferlante de changements et de bouleversements. 2009 fut donc une bonne année, mais un peu bizarre et dure sur le moral.

Ce que j'attends de 2010 maintenant... Je suis tiraillée entre l'envie d'être partout à la fois, de tout expérimenter pour reprendre le temps perdu, et un besoin de stabilité. Le besoin de mener une vie normale, un peu rangée, avec un diplôme universitaire en poche, un emploi stable et une vie amoureuse satisfaisante. On dirait que deux personnalités cohabitent en moi en ce moment: la fille qui veut tripper à fond sans trop se soucier de la direction à prendre et la femme qui veut donner un vrai sens à sa vie. Je me sens jeune et vieille à la fois. Peut-être est-ce parce que j'ai 24 ans mais des poumons de 48 ans?

Je me souhaite une année incroyable, à la hauteur de mes attentes par rapport à ma nouvelle vie. La santé le plus longtemps possible, bien évidemment. La réalisation de mes rêves, surtout.