dimanche 27 février 2011

De y'ousse qu'on s'en va?

Des projets, des tas de projets, des idées plein la tête. Beaucoup d'envies avec l'impression d'avoir peu de moyens. Des moyens qui ne sont pas à moi. Qui ont l'air difficiles à atteindre.

Je suis découragée, parfois. Sans savoir pourquoi. Je suis fatiguée, souvent. Trop souvent.

J'ai trop souvent l'impression que je ne sais pas où je m'en vais. Je connais la direction que je souhaiterais prendre, avec qui. Surtout avec qui. Surtout depuis qu'il y a un qui. Parce qu'on ne se le cachera pas, la vie à deux (je vais faire une rime poche ici, vous êtes avertis), c'est merveilleux. Ça calme bien des maux, des petits bobos, des petites angoisses de finir seule en sœur carmélite dans un couvent. Mais je l'ai déjà dit, ça ne calme pas tout. Des solutions toutes faites, de la magie en boîte, ça n'existe pas. C'est comme le Père Noël. J'ai arrêté d'y croire depuis longtemps, mais il y a de ces moments où il me semble que je retournerais dans le monde de l'enfance, où tout était tellement plus simple... parce que je ne me demandais pas aux cinq minutes ce que j'allais bien faire de ma vie.

Quessé que je vais ben faire? C'est ça, la vraie question. Il y en a qui disent qu'on traversera la rivière une fois rendu au pont (ou quelque chose dans le genre... moi et les proverbes...). Moi, je cherche le foutu pont. Je me cherche aussi, je pense. Tsé quand ça va bien de même.

3 commentaires:

  1. On est plusieurs dans le même bâteau ma chère. ;-) Faut pas se décourager et faut essayer de prendre un jour à la fois en tentant d'être le plus heureux possible pendant cette journée-là. Au moins toi tu as des projets plein la tête. Trop souvent les gens en ont même pas (dont moi)! Lâche pas!

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  2. Ooooooh ! j'aurais tellement pu écrire tout ça. La même chose. Bon, sauf la partie avec qui, car je n'ai pas cette chance d'être en couple. Mais tout le reste. Je me questionne tellement ces temps-ci. Je sais exactement ce que tu ressens. Et ça console de voir que je ne suis pas seule. Parce que des fois, on se sent seule pas mal dans notre noir.

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  3. Ma foi, on dirait le club des dépressifs! C'est moi qui devrait déprimer. Ma saison préférée, l'hiver, achève. J'aimerais tant qu'on revienne au 15 octobre.

    Mais non! Faudra passer par vos saisons chaudes, le gazon à couper, les moustiques, les coup de soleil, la chaleur torride, la sueur... etc.

    Vivement le calme de l'hiver, la noirceur, la soirée devant la télé.

    C'est moi qui devrait déprimer, pas vous!

    Accent Grave

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