jeudi 13 janvier 2011

La vie, la vie

Un moment donné, il faut savoir lâcher prise.

Je l'ai considéré longtemps comme mon meilleur ami, mon complice de bien des étapes importantes de ma vie. De mon bal de finissants, de ma première peine d'amour, de nombreuses discussions "philosophiques", de soupers où on voulait refaire le monde. Et aussi juste de petits moments d'amitié simple, où rien n'était compliqué parce qu'on n'avait pas à prétendre être autre chose que nous-mêmes.

Et est arrivé... la vie, j'imagine. De moins en moins de temps pour se voir, puis des appels non-retournés. Il a manqué la plus grande étape de ma vie. Ça a été un peu la goutte qui a fait déborder le vase. J'ai tendu plusieurs perches dernièrement. Le poisson a arrêté de mordre. Donc, je décroche. Y en a marre de se faire prendre pour une valise. C'est fatigant une poignée dans le dos de toute façon.

Camille parlait de faire du ménage. Entièrement d'accord.

4 commentaires:

  1. C'est plate de perdre un(e) ami(e). Mais tu as raison de décrocher si tu as tendu la main plusieurs fois et qu'il ne l'a pas saisi. C'est vrai qu'une poignée dans le dos c'est fatiguant.

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  2. Une amitié qui meurt, c'est toujours triste... Qui agonise, c'est cruel. Vaut mieux y mettre fin.

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  3. C'est vrai que c'est triste une amitié qui meurt à petit feu comme ça. Mais je crois que c'est mieux de se concentrer sur celles qui en valent la peine.

    Krystelle

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  4. L'Ermite: Je suis du genre patiente, mais je finis toujours par atteindre ma limite.

    Impulsive: C'est ce que je me suis dit.

    Krystelle: Tu as bien raison! On pert des fois trop de temps à courir après celles qui ne sont pas si bonnes pour nous, alors qu'on oublie les autres qui nous enrichissent!

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