mercredi 29 septembre 2010

Un ramassis de n'importe quoi

Avez-vous remarqué que ce sont toujours les personnes qui chialent sur le dos des autres qui auraient généralement avantage à se regarder le nombril avant d'ouvrir la bouche?

Deux fois cette semaine, j'ai pu faire cette constatation, et dans des situations bien différentes. La première était dans l'autobus en revenant de mon stage, où une dame à l'allure un peu négligée (voire sale) et encombrée d'innombrables sacs qui prenaient toute la place autour d'elle rouspétait sur les gens qui parlent au cellulaire dans les autobus et prennent toute la place en ne faisant pas attention aux autres passagers. Elle s'est ensuite attaquée à une pauvre femme musulmane, qui avait bien mal choisi son moment pour jaser au cellulaire elle aussi, et a proféré une tonne d'insultes sur les communautés ethniques, comme quoi les immigrants se pensaient mieux que tout le monde à vouloir tout nous apprendre et j'en passe... (parce que ça ne finissait plus). Une troisième dame chinoise assise un peu plus loin la regardait avec un air voulant dire "non mais c'est une criss de folle, elle!". Quand c'est rendu que nos propres immigrants nous trouvent bizarres, c'est qu'on a un problème!

Autre journée, situation similaire dans une clinique de radiologie, où j'attendais pour passer une ostéodensitométrie (ça se plogue bien dans une conversation comme mot, je trouve!). Autre dame qui se pointe dans la salle d'attente et qui commence à dire qu'elle n'a pas pu acheter le journal parce que l'autobus est arrivé trop vite à son arrêt, et qu'elle, elle ne lit pas de simples revues. Pas d'accord avec les icônes de beauté qu'on nous offre en ces infâmes pages. Mais ce qu'elle trouvait encore plus effrayant, ce sont ces personnes qu'elle croise dans le métro et qui sont, et je cite, "des cas d'obésité morbide". On serait rendu pires qu'aux États-Unis, imaginez-vous donc! Mais cette dame en question était loin d'être svelte et élancée. Trouvez l'erreur.

Dans de moments pareils, je me contente de lever les yeux au ciel et d'espérer que leur diatribe ne durera pas trop longtemps. Mais je commence à me questionner, parce que je suis souvent le témoin privilégié de ces petits événements malaisants où tout le monde regarde ailleurs. Comme dans le métro où ce gars qui criait aux passagers qu'il s'en allait à la "BEACH BABY!"... pour descendre à la station Berri-UQAM. Si jamais quelqu'un aperçoit une plage dans le centre-ville, faites-moi signe parce que ça avait l'air bien l'fun comme endroit!

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