vendredi 22 mars 2013

On va prendre un café?

J'ai eu des beaux exemples de lâcheté de la part de la gent masculine dernièrement. Je pensais que les gars de ma génération avaient plus de couilles que ça. C'en est profondément décourageant.

Et ça me fait peur aussi. Peur de rester seule parce que je n'arriverai pas à trouver quelqu'un qui aura assez de courage pour être avec moi malgré les embûches, ma vie qui ne fait pas toujours de sens, mon avenir incertain, mon impossibilité à avoir des enfants.

Une simple invitation à aller prendre un café et je suis déjà en mode panique. Si j'y vais, je serais peut-être mieux de me prendre une infusion à la camomille, histoire de calmer mes nerfs.

Je ne suis plus vraiment en peine d'amour. J'ai encore beaucoup de rancœur, des tonnes de peurs, oui, mais de la peine, plus vraiment. Est-ce que je suis prête pour un café?

2 commentaires:

  1. Quand j'ai rencontré mon chum (qui est devenu par la suite mon mari), j'étais en plein chimio, mon avenir était plus qu'incertain et je n'avais pas un poil sur la tête.

    Je l'ai rencontré via un site web et j'avais rencontré d'autres gars avant lui. J'ai toujours été franche sur ma situation dès le début de mes discussions et seulement une personne a refusé de me rencontrer. Cette personne m'a expliqué ses raisons et elles étaient d'ailleurs tout à fait justifiées.

    Je ne me suis jamais placée en victime quand je leur parlais de mes problèmes de santé et je n'ai jamais hésité à dire la vérité. J'étais sure de moi et je partais en me disant que si la personne ne pouvais pas faire face à la réalité de ma situation, ça ne valait pas la peine de m'investir dans cette relation. Je sauvais ainsi du temps.

    Maintenant, nous savons que je ne peux pas avoir d'enfants et il y a de grandes chances que nous n'ayons pas non plus recours à l'adoption. Mon mari l'accepte et nous avons d'autres projets ensembles. Ce n'est pas toujours facile, mais il m'assure qu'il est là pour rester. Et je le crois.

    J'ai une amie qui est un peu dans la même situation que toi. Nous avons eu le même cancer, mais elle est célibataire. Elle ne trouve pas ça facile elle non plus. Les hommes prêts à s'investir malgré nos particularités existent, mais pour les trouver, il faut chercher un peu.

    Je te souhaite sincèrement de trouver quelqu'un qui saura voir au-delà de tes limitations et souviens toi que c'est possible!

    Et un café, c'est une bonne façon de commencer à tâter le terrain! Gogogo!

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  2. Tu as entièrement raison. Je sais bien au fond que la maladie est quelque chose qui fait partie de moi et que je ne peux pas changer. J'assume ça complètement, je ne me cache pas, loin de là, mais en même temps, depuis ma rupture, c'est des choses qui me viennent en tête trop facilement. Je dois retrouver le réflexe de ne faire aucun compromis sur ce que je suis.

    Je vais y aller à ce petit café :)

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