dimanche 15 juillet 2012

La maladresse incarnée

Est-ce que la maladresse chronique, ça se soigne?

Il y a de ces jours où je me décourage moi-même. En fait, c'est la plupart du temps. Il n'y pas une journée qui passe sans que je me cogne le coude dans la porte de la douche en me lavant, que j'échappe de la nourriture sur moi, dans mon décolleté ou par terre, que je brise de la vaisselle, que ma sandale me sort du pied en descendant l'escalier de la Grande  Bibliothèque et que je tombe assise sur les marches, m'égratignant le coude au passage, que je recule dans le pare-choque de la voiture stationnée en arrière de moi à la Caisse populaire, etc, etc, etc.

Quand j'étais plus jeune, mon père disait que je m'enfargeais dans les fleurs du tapis, tellement c'était immanquable de me prendre les pieds en quelque part quand je marchais. Je ne suis guère mieux aujourd'hui. Il y a une branche qui traîne sur le trottoir, je m'accroche la cheville dedans en sortant de mon auto; ça me prend un bon 30 secondes pour m'en débarrasser, à me brasser la jambe comme une perdue.

Quoi de mieux pour faire une bonne première impression à un souper chez des amis de l'ex, que d'envoyer valser un morceau de souvlaki de poulet au travers de la table de patio en essayant de défaire mes brochettes. Et de terminer le repas en essayant d'aller repêcher un bout de Mister Freeze qui avait eu la bonne idée d'aller jouer à la cachette dans ma craque de seins. C'est tellement subtil! Et surtout, en plein été, ça ne fond pas du tout un popsicle, non non!

Juste hier soir, on célébrait le 60e anniversaire de mariage de mes grand-parents au restaurant. Je tente de subtiliser un raisin sec dans l'assiette de ma cousine, elle ne semble pas trop le remarquer, jusqu'à ce que ledit raison atterrisse sur la nappe, à 2 centimètres de sa main. Bien joué, Viv! Dans le genre passer inaperçu, on repassera.

C'est décourageant, mais vaut mieux en rire que d'en pleurer, que je me dis. Je suis une anecdote sur 2 pattes, que voulez-vous!

5 commentaires:

  1. C'est plus rigolo que dramatique. Et ça fait toujours de bonnes histoires à raconter pour faire rire autour d'une table... ou sur un blogue !

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  2. Je te comprends tellement, je suis PAREILLE. J'ai des bleus partout, tellement que maintenant, je ne remarque même plus quand je me cogne. Ah là là, la vie des maladroites ;)

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  3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  4. Impulsive: Ça fait en effet de très bonnes histoires à raconter. Une chance que je suis quand même capable d'auto-dérision!

    La citadine: On pourrait se fonder une association, peut-être. Les maladroites anonymes?

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  5. Ton billet m'a fait sourire. Je me reconnaissais dans certaines de tes mésaventure. Mon copain dit que je trébuche dans les craques de trottoir... c'est tout dire !

    Je me console en me disant que Bella dans Twilight est pareille. :)

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