mardi 20 décembre 2011

Une tempête dans un verre d'eau

J'ai vécu au secondaire une belle chicane de "Une telle a dit a une telle que tu avais dit telle chose sur son compte et là on a décidé de plus te parler et te mettre dehors de la gang". Du beau bitchage monté en épingle sur du non-concret, finalement. Tout part toujours de comment c'est dit et de comment l'autre l'interprète, et d'estime de soi-même par rapport aux autres quand on est adolescent.

J'ai bien dit quand on est adolescent. À 15-16 ans, quand tout est à bâtir et que c'est beaucoup plus facile de se faire des accroires sans vérifier si la situation est vraie ou pas. J'ai passé par ce chemin déjà et je croyais bien m'en être sauvée une fois rendue dans la vie adulte. Paraîtrait-il que non, puisque j'entrevois le même genre d’enfantillage qui se profile à l'horizon, dans la vingtaine, sur du non-dit et du mal interprété. Sur des messages textes envoyés sur un téléphone cellulaire alors que ce serait beaucoup plus simple de valider l'information de vive voix, comme des personnes matures et capables de s'entendre. À notre âge, il me semble qu'on a assez de vécu pour gérer des quiproquos sans que ça devienne de vulgaires chicanes de basse-court.

En tout cas, une chose est sûre, j'ai déjà amplement de trucs à gérer, genre me remettre en forme, m'occuper de ma santé. de ma vie de couple et professionnelle sans devoir par-dessus le marché dépenser mes énergies inutilement sur des obstinations qui ne mènent à rien. Tsé quand le monde cherche le trouble où il n'y en a pas...

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