samedi 27 novembre 2010

Les deux côtés de l'océan

Le voir partir comme ça, avec son gros sac sur le dos et son uniforme, j'en ai eu une énorme boule dans la gorge. Des larmes coulaient sur mes joues sans que je ne puisse les en empêcher. Il n'est même pas mon frère ou mon chum, mais j'avais beaucoup de peine pour eux. Pour elle surtout, qui en tremblait de tout son corps, par peur qu'il ne revienne pas.

Je sais bien que l'on ne choisit pas qui l'on aime. Je sais bien que le coeur a des raisons que la raison ne connaît pas. C'est bien pourquoi je lève mon chapeau à toutes ces femmes ou conjointes de militaires qui ne peuvent être que de simples témoins lors du départ de celui qu'elles aiment. Celles qui restent de ce côté-ci de l'Atlantique pendant qu'eux vont affronter des missiles et des mines. Bien sûr qu'elles espèrent et restent positives; c'est l'espoir qui tient en vie... des deux côtés de l'océan.

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