vendredi 16 juillet 2010

Un petit pas de plus vers l'avant

Je regarde le temps qui file à toute allure et qui me rapproche de plus en plus du début de mes stages en tant que future travailleuse sociale. La première chose que je saurai, septembre sera à nos portes et moi devant l'entrée de l'hôpital à me demander si j'y vais ou si je fais demi-tour.

Je réalise que je n'ai pas reparlé de mes stages depuis mon entrevue. J'ai été acceptée comme stagiaire en milieu hospitalier, dans le département de gériatrie (avec les personnes âgées). Ce n'est pas tout à fait le département que je visais au départ, mais au final, ça fait bien mon affaire. Débinée par des promesses non tenues et un évident favoritisme à l'égard d'un autre candidat, j'avais peur de ne pas trouver un milieu qui m'irait, mais il y avait une connexion si évidente entre les deux co-superviseures qui me passaient ma seconde entrevue et moi que j'ai dit oui tout de suite. Elles semblaient si passionnées par leur métier, et c'est ce que je recherche dans mon travail, la passion, de me sentir à ma place dans ce que je fais.

Pour des raisons personnelles et familiales, intervenir auprès des personnes âgées ne m'avait jamais attiré. Je n'étais pas totalement fermée à l'idée, mais j'avais de grandes réticences. J'en ai parlé ouvertement à mes co-superviseures, en me disant que d'être franche était probablement la meilleure avenue. Et elles n'ont pas été repoussées par mon aveu, au contraire. En en parlant plus en profondeur, on en est arrivé à la conclusion que ce stage pourrait justement me permettre de passer par-dessus mes préjugés (on en a tous, même en tant que travailleurs sociaux) et peut-être de découvrir un chemin que je n'avais pas envisagé pour plus tard. Et en bout de ligne, je suis bien contente de mon choix. Si jamais je me rends compte que ce n'est vraiment pas fait pour moi, au moins ça sera arrivé durant les stages où justement on est censé apprendre et identifier ce qu'on aime et n'aime pas.

J'espère aimer ça malgré tout, parce que huit mois à détester son milieu d'apprentissage, ça peut être très long. Mais bon, je ne me mettrai pas à paniquer tout de suite, ça ne servirait pas à grand-chose! On traversera le pont quand on sera rendu à la rivière, comme on dit. Une chose est sûre: j'ai hâte d'enfin être dans le feu de l'action!

1 commentaire:

  1. c'est drôle comme on peut vivre les mêmes émotions parfois, malgré que les situations soient différentes.
    "... à me demander si j'y vais ou si je fais demi-tour. " Quand j'ai fait mon stage en hôpital, je m'imaginais souvent sortir de l'autobus pour aller me promener à la place. J'avais la chienne (souvent) mais une fois sur place, ma peur s'en allait. Je te souhaite que la tienne en fasse autant et que tu passes des beaux moments.

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