lundi 26 octobre 2009

Une petite piqûre

Sujet beaucoup plus sérieux. La fameuse grippe A(H1N1). Pas besoin de vous faire un dessin de ce que c'est, c'est partout dans les médias depuis des semaines, voire des mois. Campagne de peur ou simple sensibilisation de la population pour éviter une pandémie mondiale? Un peu des deux peut-être selon moi. À trop en parler, on peut finir par créer une vague de peur, à faire paniquer les gens, mais je ne crois pas que ce soit vraiment l'effet recherché par les gouvernements. En tout cas, pas par le nôtre. Je crois la direction de la santé publique quand elle dit avoir à coeur la santé de la population québécoise. Et je la crois aussi quand elle dit que c'est important de se faire vacciner, autant pour soi-même que pour son entourage.

C'est le sujet épineux de l'heure, le vaccin. On se fait-tu vacciner ou pas? Est-il réellement efficace et sécuritaire? Moi la question que j'ai plus tendance à me poser, c'est : est-ce que le gouvernement prendrait vraiment la chance de mettre en danger les citoyens en proposant un vaccin non sécuritaire? On parle quand même ici d'une vaccination massive, à la grandeur de la province, pour toutes les classes de population, que tu sois atteint d'une maladie grave ou chronique, un enfant ou une personne âgée, un adulte en santé... Les enjeux seraient beaucoup trop importants si le dit vaccin n'était pas fiable. Imaginez-vous les recours collectifs et les poursuites avec lesquels l'État pourrait se retrouver si jamais un nombre significatif de personnes développaient des effets secondaire graves ou d'autres maladies? Ça serait catastrophique.

Vacciner massivement, c'est prendre un risque, je l'accorde. Mais un risque calculé. J'aime mieux me faire vacciner et sentir quelques effets secondaires, plutôt que de contracter la grippe A et manquer d'en mourir. Surtout dans mon cas, nouvelle greffée et donc beaucoup plus sensible aux infections et bactéries en tout genre, puisqu'immunosupprimée (système immunitaire considérablement diminué à cause de ma médication). Je n'ai même pas eu à me poser la question; je vais y aller dès que ça va être possible, c'est-à-dire lorsque j'aurai atteint le trois mois de greffe. Sinon, avant ça mon médecin m'a dit qu'il était fort possible que je ne développe pas les anti-corps nécessaires pour me protéger contre la vilaine grippe porcine. Je trouve ça loin un peu le mois de décembre, surtout avec la deuxième vague grippale qui est commencée, mais bon, c'est mieux que rien du tout.

Des sceptiques, il y en a. Dans mon entourage aussi. Et je peux comprendre que les gens ont peur. Mais c'est quoi dans le fond recevoir un petit vaccin, qui n'est pas vraiment douloureux, quand ce simple geste peut sauver des vies? Je me suis faite vacciner toute ma vie contre l'influenza normale et je n'ai jamais eu d'effets secondaires, à part une petite douleur au site d'injection. Mes parents aussi le reçoivent à chaque année depuis des lustres et rien n'est arrivé. Pourquoi est-ce que ça serait différent cette fois-ci? Le principe est le même. Et si jamais il n'est pas aussi efficace qu'on nous le dit, eh bien au moins on aura mis toutes les chances de notre côté, vous ne croyez pas? Si personnellement, vous ne vous sentez pas concernés et que d'attraper la grippe A ne vous fait pas peur, ayez au moins une petite pensée pour les gens qui vous entourent et qui sont plus à risque de tomber malade et d'en subir de graves conséquences. C'est tout ce que je vous demande. Sinon on risque de passer un long automne et hiver à ne pas se voir...

1 commentaire:

  1. Je suis de ton avis : la prévention avant tout. Ce n'est pas une garantie, mais c'est déjà une chance que tu donnes à ton corps. On ne sait pas comment le virus va évoluer. Le monde est sceptique de nature, mais aussitôt le vaccin arriver, tout le monde se rue. Gang d'orgueilleux d'hypocrites :P. Moi aussi je vais aller me faire vacciner, car je suis dans la tranche d'âge à risque.

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