mercredi 11 février 2015

Bonyeu, donne-moi une job

Je savais que ça allait être difficile, mais je ne pensais pas que ça le serait autant.

Vous le savez, je me cherche un emploi approprié à mon état de santé, ce qui veut dire à temps partiel, assis de préférence. J'ai laissé tomber mes recherches en travail social depuis longtemps déjà, parce que lors de mon stage en CLSC, j'ai réalisé des tas de choses. Que le travail social était très exigeant physiquement pour quelqu'un comme moi et aussi que l'intervention n'était peut-être pas pour moi, finalement. 

Depuis un an, je cherche donc dans le domaine du soutien administratif ou du service à la clientèle, puisque c'est là que se situe mon expérience de travail. J'ai envoyé des tonnes de CV et passé plusieurs entrevues, mais au final, ça n'a rien donné. Je suis également allée cogner à la porte d'un organisme aidant les personnes atteintes de différentes limitations physiques, fonctionnelles, etc., à s'insérer dans le milieu du travail. Je vois une conseillère en emploi depuis septembre 2014. 

Après un énième refus après une entrevue pour être au service à la clientèle dans une banque, je commence à me demander sérieusement ce qui cloche chez moi. Je sais que les temps sont durs dernièrement sur le marché du travail, je ne suis pas la seule à me chercher un emploi. Mais tout de même, j'ai des compétences, j'ai un baccalauréat en poche, je sais me débrouiller dans divers domaines, je suis bonne en français et je rédige bien. Je peux sûrement apporter quelque chose à quelqu'un ou à une entreprise.  Je suis peut-être juste pourrie en entrevue.

Je parcours les sites d'emploi plusieurs fois par semaine, mais il y a des jours où je n'en ai pas la force. Je suis tout simplement découragée. Je ne trouve rien. Avoir su, lors de mon inscription à l'université, que je survivrais assez longtemps pour me retrouver sur le marché du travail après mes études, j'aurais choisi un domaine plus adapté à ma situation, qui me permettrait maintenant de travailler quelques jours par semaine sans me brûler. Comme le secrétariat ou la traduction ou la rédaction. En 2004, en remplissant mes demandes d'entrée à l'université, j'ai choisi les domaines d'études qui me parlaient plutôt que de me concentrer sur le "pratique" de la chose. Honnêtement, je ne pensais pas terminer mes études. Mais il fallait bien que je fasse quelque chose de mon temps. Alors, j'ai choisi le travail social parce que ça me parlait. Mais ça ne me parle plus, aujourd'hui. Je ne suis pas douée en intervention. Je suis bonne pour écouter les gens, mais pas nécessairement pour les conseiller et encore moins pour leur dire quoi faire. Et je n'ai pas l'énergie nécessaire pour gérer un case load de 45 à 60 dossiers de clients, partager mes heures de travail entre les rendez-vous au bureau, les réunions, la paperasse et les visites à domicile.

Ces jours-là, quand le découragement me tombe dessus, je me demande bien ce que je vais faire avec ma nouvelle vie de greffée...

6 commentaires:

  1. Tu as pensé à consulter une agence de placement? Je sais que lorsque j'avais songé à changer d'emploi, je m'étais informée sur ces agences. Elles ne sont aps toutes bonnes, alors il faut chercher un peu, mais elles peuvent t'aider à dénicher la perle rare car elles ont accès à des offres que nous ne voyons pas.

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    1. Oh oui, j'en ai consulté plusieurs et elles ont mon CV. Mais ça n'a rien donné pour l'instant.

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  2. Ma fille qui a 42 ans et maman célibataire est en attente d'une greffe de moelle depuis un an. Après 7 chimios elle garde un moral sans faille, alors courage...

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  3. Je suis certaine que tu trouveras, ma belle Viv. Mais je comprends que l'attente et l'incertitude soient pénibles... Reste confiante! xxx

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  4. courage! tu vas y arriver :)

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