dimanche 30 septembre 2012

L'art de paniquer


La fille est bien en retard (oui, je parle de moi à la 3e personne).

Je veux poster cette photo depuis une semaine environ, pour vous montrer que j'ai eu un peu de plaisir pour ma fête. Mais j'ai manqué de temps.

Moi qui chiale depuis 1 an que j'ai trop de temps libre dans une journée parce que je ne travaille pas vraiment et que j'attends patiemment que mon entrée en stage se fasse, je viens de dire que j'ai manqué de temps! Faut le faire! C'est parce que la vie a tranquillement repris son cours la semaine passée, avec diverses formations pour mon stage (qui commence le 2 octobre), mes cours de piano (je me suis décidée à recommencer à jouer) et des sorties à gauche et à droite.

Je me sentirais mal de me plaindre, puisque c'est ce que je voulais, être occupée (et ça ne fait que commencer), mais je me sens déjà un peu fatiguée. Pas beaucoup, une fatigue acceptable que j'arrive à gérer, ne vous inquiétez pas. Mais j'ai cette propension à paniquer pour des choses qui ne se sont pas encore produites. Alors, le cas présent ne fait pas exception à la règle. J'anticipe l'éventuelle fatigue que je ne saurai pas gérer, les choses qui pourraient mal tourner... Ahhhh!

Pour me calmer les nerfs, je me répète cette belle citation que j'ai découverte il y a quelques semaines:

"Il ne sert à rien d'ouvrir votre parapluie en attendant qu'il pleuve." - Alice Caldwell Rice

dimanche 16 septembre 2012

Rabat-joie

Des fois, je me demande pourquoi je regrette ma vie avec lui.

Je lis ses status Facebook ou des commentaires qu'il fait, et je ne peux pas m'empêcher de me dire "Non, mais quel enfant!". C'en est décourageant. Il en disait des niaiseries quand on sortait ensemble, quand on passait des soirées entre amis, qu'on faisait un peu les fous. Rien de mal à ça. Mais il me semble qu'il n'était jamais aussi pire que ce que je vois maintenant.

Je ne sais pas si c'est le retour au célibat qui fait que les neurones dans son cerveau se touchent trop, mais c'est clair que je ne voudrais pas être sa blonde dans des circonstances pareilles.

Je sais que je me répète, mais pourquoi c'est si dur pour les gars d'être matures? Il y a un âge pour chaque période de la vie. La période de l'enfance pour être insouciant, la période de l'adolescence pour expérimenter pleins de choses et lâcher son fou, déconner, etc., et la période adulte, où on accepte la réalité. Celle d'avoir grandi, vieilli, et qu'on doit passer l'étape suivante, c'est-à-dire prendre ses responsabilités et arrêter de penser qu'on peut rester jeune toute sa vie.

Je ne dis pas de couper tout plaisir dans son existence. C'est important de garder son cour d'enfant, de ne pas être sérieux tout le temps, de profiter de chaque moment. Ça, je suis bien d'accord. Mais il ne faut pas pousser ça à l'extrême non plus.

Je suis peut-être juste en train de devenir une vieille chialeuse rabat-joie aussi.

Soupir, soupir, soupir...

vendredi 14 septembre 2012

Voyage voyage

Je vous avais quitté mes amis, sans vous avertir. Oh, pas très longtemps, ni très loin. En Ontario. Mais juste de partir pour quelques jours, loin de tout, être où personne ne me connaissait m'a fait beaucoup de bien. Je me rends compte que je me soucie encore beaucoup du regard des autres et au quotidien, ça finit par peser lourd sur mes épaules. En voyage, je m'en fous. Je ne me maquille pas, j'ai toujours les cheveux de travers et je me mets à peu près n'importe quoi sur le corps. C'est triste au fond, puisque je voudrais tellement afficher cette même désinvolture dans ma vie de tous les jours, mais je n'y arrive pas. Mais bon, je ne réglerai pas mon foutu problème d'estime de soi dans ce billet.

Mon périple a commencé à Kingston, jolie petite ville sur le bord du lac Ontario.


Depuis que je suis revenue à Montréal, je constate que j'aime encore cette ville, mais que je me sentirais mieux dans un endroit comme Kingston, où la circulation est moins dense, où tout est près et accessible sans qu'on se retrouve coincé dans des bouchons de circulation interminables, où l'atmosphère est simplement plus détendue, finalement. Le fait que l'eau fait partie prenante du vieux Kingston lui donne beaucoup de charme. Je sais qu'il y a des cours d'eau à Montréal aussi, puisqu'on est sur une île, mais j'habite plutôt loin du vieux-port, alors je n'ai pas l'occasion de profiter de la vue souvent.


Il y avait même des petits canards pour nous dire bonjour en cette fin d'après-midi!

On s'est ensuite déplacé vers St. Catharines, dans le but d'aller voir les chutes du Niagara. Je ne les avais jamais vues, mon père non plus, alors ma mère tenait absolument à ce qu'on se rende à Niagara Falls. Et j'avoue franchement que j'ai été assez impressionnée! C'est la force de la nature à l'état brut! J'ai pris énormément de photos, mais je vous en monte seulement une:


Ensuite, on a continué à se promener dans la région de Niagara, où les vignobles pullulent.


On a bien sûr fait une petite réserve d'alcool...


Dans le village de Niagara-on-the-Lake, je me suis régalée le temps d'un dîner, avec une poutine au homard (après le macaroni au fromage au homard, il fallait bien que je goûte à ça!) et une torte au chocolat, fraises et basilic.



Ce fut un très beau voyage. C'est toujours difficile de revenir à la maison après ça. Dans 3 semaines, je reprendrai le chemin de l'école après des mois, que dis-je, presque 2 années à refaire mes forces. Je me croise les doigts pour que tout se passe bien cette fois-ci. Heureusement, j'aurai pu me permettre de me faire plaisir au travers de tout ça, même s'il y a eu des moments moins plaisants que d'autres.

On focuse sur l'avenir maintenant.

jeudi 6 septembre 2012

You ruined me

Des fois, j'essaie de me souvenir des moments d'avant mon encéphalite. Où tout allait bien, où il prenait soin de moi, qu'il avait envie de passer du temps avec moi. De ces moments qu'il a passés à mes côtés, avant que tout bascule.

Et je ne parle pas de la rupture en tant que telle. Je parle d'avant que je perde la carte à l'hôpital. Ce mardi avant que tout déboule qu'il a passé avec moi, patiemment, assis sur le bout de ma civière, à essayer de me changer les idées, à me remonter le moral. Tous ces moments où je comptais encore pour lui.

Je m'en rappelle, mais vaguement. Ce sont comme des flashs, de brefs instants dont la totalité m'échappe. On dit souvent "avoir su...". Avoir su qu'un an plus tard, il n'en resterait pas grand-chose, j'y aurais porté plus attention. Je croyais tout ça acquis. Je croyais qu'il était là pour de bon.

Un an, c'est si vite passé. En un an, on a vécu tout plein de bonheur, de l'amour comme je n'en avais jamais vécu auparavant. En un an, tout a dégringolé, tout s'est envolé. Et je suis là, à me demander ce qui s'est passé, ce qui serait arrivé de nous si je n'avais pas été malade.

Et je me demande surtout si j'arriverai un jour à avoir envie d'être dans les bras de quelqu'un d'autre, à m'abandonner à un autre, à refaire confiance, à ne pas avoir peur qu'on me quitte. Parce que pour l'instant, je ne veux pas être touchée, ni regardée, ni abordée.

Tu m'as ruinée.

mercredi 5 septembre 2012

Avant de s'empifrer

C'est toujours inspirant quand la serveuse vous apporte une si belle assiette. Le repas ne peut pas être mauvais. S'il l'est, c'est que quelque chose ne va pas. Et bien heureusement, je me suis régalée ce soir-là!