vendredi 16 novembre 2012

En manque de contact

Je commence à me sentir comme une recluse.

Je suis en stage depuis 1 mois et demi, et même si j'arrive plutôt bien à maintenir le rythme, rendue à la dernière journée de la semaine, la madame a de la broue dans le toupette! Comme ce soir, alors qu'il est seulement 19h54 et que j'irais bien me coucher. Ces temps-ci, c'est presque mieux de me coucher tôt parce que je me réveille toujours vers 4 heures du matin, sans raison apparente. J'ai un historique d'insomnie, ce n'est pas nouveau, mais depuis un an, mon rythme de sommeil s'est beaucoup amélioré, ce qui fait qu'au lieu de virer d'un bord et de l'autre dans mon lit pendant 2 heures avant de m'endormir, je trouve le sommeil après 15 minutes environ, ce qui est véritablement un miracle pour moi. Et je dors d'un trait... jusqu'à 4 heures. Pas moyen de me rendormir après. J'espère que ça va passer.

Donc, je me sens comme une recluse parce que les fins de semaine, je suis incapable de sortir. Je voudrais bien voir du monde, socialiser (c'est quoi ça?), mais les forces me manquent. Je sais que c'est normal compte tenu de ma situation, et j'accepte totalement le fait que ce qui compte, c'est de prendre soin de ma santé, mais il reste que je suis en manque de contacts. Juste aller souper au resto ou prendre un verre, même sortir danser, tiens! Ça fait extrêmement longtemps que je n'ai pas osé aller danser, à cause de mon équilibre qui est restée chambranlant depuis mon encéphalite. Tout ça combiné à l'éclairage sombre dans les bars, les gens qui bougent autour de toi et le fait d'être entassé comme des sardines, ça complique un peu les choses. Et c'est dommage parce que j'ai toujours aimé danser. Je ne suis pas une "clubeuse", je ne suis pas sortie dans les bars très souvent dans ma vie, mais quand je le fais, j'aime beaucoup ça. Sauf pour la fatigue qui suit, que ça me prend 3 jours à dompter (détail...). Donc, je m'ennuie de ma vie sociale.

Pour ce qui est des contacts physiques, voire amoureux, jusqu'à quel point ça me manque, je ne sais pas trop encore. Le soir, dans mon lit double où je dors toujours du même côté, l'ennui d'avoir quelqu'un sur qui appuyer ma tête me prend de temps en temps, c'est vrai. Mais ça s'arrête là. Oui, c'est sûr que j'ai envie de rencontrer quelqu'un, mais j'ai encore peur. Peur de m'ouvrir à l'autre à nouveau, de parler de la maladie, de me faire rejeter. Peur de confronter toutes ces choses que j'accepte mal chez moi. Peur, peur, peur, encore et toujours peur.

Mais bon, je me dis que pour l'instant, la priorité doit être le stage et la santé. Mon focus ne peut qu'être que sur ces deux éléments. Je me connais de toute façon, quand je suis en amour, j'ai de la misère à me concentrer sur les autres choses de ma vie. Il me manque toujours une petite partie de mon cerveau. Je suis un peu comme la croyance qui dit que les hommes ne sont pas capables de faire deux choses en même temps: je ne peux pas être amour et gérer le reste. Impossible. Et puis, ces temps-ci, je n'arrive même pas à gérer mes amitiés, alors...

J'ai déjà assez peu d'énergie, aussi bien ne pas les éparpiller un peu partout en même temps. Alors, je reste efficace.

2 commentaires:

  1. La prochaine fois, couche-toi à 20h ! Et pourquoi pas ?

    Comme ça, le reste de ta fin de semaine, t'auras peut-être envie de sortir un peu !

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  2. Ouin, mais c'est qu'il y a quand même des bonnes émissions à la télé la semaine, vers 20h!

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