mardi 19 octobre 2010

Y en aura pas de facile

Je n'aime pas les piqûres et la douleur. Des bronchoscopies, je laisserais ça volontiers à d'autres.

Mais malgré tout, il y a un certain réconfort, une certaine familiarité à rechausser les souliers d'une patiente l'espace d'une demi-journée. Être prise en charge, être soignée et écoutée, c'est tellement plus simple parfois que de se retrouver dans le rôle inverse. Être à l'écoute, rencontrer des tas de gens différents dans la même journée, courir partout. Je commence à me demander si j'ai vraiment la force pour faire ça. J'ai l'impression de me fatiguer à rien, de me plaindre pour rien. D'avoir envie de tout et de rien à la fois.

J'aime trop la facilité, je crois...

2 commentaires:

  1. Tout le monde aime la facilité. Après la greffe, je me suis rendue compte qu'il avait été plus simple d'être malade, ne rien faire et s'en plaindre que d'être arrivé où je voulais et pouvoir faire ce que je voulais et prendre ma vie en main. Je devais maintenant faire les efforts pour arriver où je voulais et je n'avais plus d'excuses. Continue tes efforts, ça en vaut la peine. Tu le sais, je voulais juste te le rappeler. ;)

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  2. Je le sais que tu le sais que je le sais. :P Mais c'est dur pareil...

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