samedi 30 octobre 2010

Pardonnez-moi mon père car j'ai péché

Je réalise de plus en plus que j'ai un certain orgueil. Chose que je ne pensais pas posséder.

Je n'ai pas de problème à m'excuser quand je fais quelque chose de mal ou d'admettre que je me suis trompée. J'ai beaucoup d'auto-dérision quand vient le temps de rire des mes niaiseries (et j'en fais à la tonne!).

Mais. Quand j'ai le sentiment d'avoir échoué, que je me sens looser, là, l'immense orgueil fait surface. J'évite les questions-pièges, je change de sujet, je m'emmure dans le silence plutôt que de montrer aux autres mes échecs. Même si je sais bien que parfois, ce n'est pas tant que j'ai manqué mon coup, mais plutôt un bête concours de circonstances. J'aime mieux garder ça en dedans et ruminer mes tourments.

Je me sens comme si j'avais échoué. Même si ce n'est pas vrai. Même si au contraire, c'est probablement pour le mieux. Et qu'au fin fond de moi-même, ça me soulage. Mais même ici, j'ai comme cette boule dans le ventre qui m'empêche d'en parler. Pas tout de suite. Je ne suis pas prête. J'ai encore un orgueil à soigner.

3 commentaires:

  1. c pas tant le fait de devoir reprimer ton orgueil mais le fait daccepter k ten as un ;)

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  2. si c'est ce que je pense, ce n'est pas un échec, ce n'est que partie remise!

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  3. Pat: c'est tout à fait ça. Combattre l'orgueil d'être orgueilleuse! Ouf!

    Jas: c'est fort probablement ce que tu penses...

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