vendredi 24 août 2012

L'heure du conte

Je vais vous raconter une petite histoire.

Il était une fois une jeune femme qui, en 2004, après avoir passé au travers de son cégep sans trop d’anicroches, s'est inscrite à l'université en travail social, dans le but un jour de devenir travailleuse sociale. Elle a réussi à faire sa première année à temps plein, et puis, rendue en deuxième année, son état de santé s'est mis à dégringoler, résultat de la fatigue, du stress et d'une trop grosse charge de travail. Elle a donc fait une coupe à blanc dans ses cours, pour se retrouver à temps partiel. Au travers des hospitalisations, des grèves étudiantes, et finalement d'une entrée sur la liste d'attente pour une greffe de poumons, elle a complété tout son parcours théorique. Ne lui restait plus que l'année de stage pour atteindre le but ultime, devenir bachelière en travail social. N'ayant plus la force nécessaire pour suivre l'horaire du stage, qui équivaut à une charge de temps plein, elle a donc décidé d'attendre de voir si la vie allait lui donner une nouvelle chance grâce à de nouveaux poumons. En 2009, le miracle s'est produit: un donneur s'est pointé et elle a pu recommencer à vivre.

Toute heureuse d'être enfin remise sur pied, la jeune femme a décidé de s’inscrire au stage à l'automne 2010. Elle a attendu patiemment que le moment arrive, prenant du temps pour refaire ses forces, jusqu'au beau jour où elle a fait son entrée dans le monde hospitalier. Elle croyait bien y être enfin arrivée. Mais le sort en ayant décidé autrement, 1 mois et demi plus tard, épuisée physiquement et mentalement, elle a dû se rendre à l'évidence: elle avait repris le chemin des études trop tôt après son opération. Amère et déçue, elle a abandonné son stage pour s'occuper de sa santé. À l'hiver, ne voulant pas passer ses journées sur le divan à regarder la télé, l'idée de prendre un cours de psychologie pour le plaisir s'est formée dans sa tête. C'est ce qu'elle a fait. Entre temps, le processus de placement en stage avait repris et elle a réussi à se trouver une autre place dans un milieu totalement différent. Cette fois serait la bonne!

Mais non. La vie lui réservait encore bien des surprises. En août 2011, une fichue encéphalite l'a cloué sur un lit d'hôpital pendant 2 mois, annulant par la même occasion ledit stage. Une autre année de perdue. La jeune femme ne comprenait plus rien. Pourquoi la vie ne lui accordait-elle pas une chance? Bien que fort découragée au départ, lorsque ses forces sont revenues, elle s'est retroussée les manches pour partir à la recherche d'une troisième place de stage, en espérant que ce soit la dernière. Elle l'a trouvée. Maintenant, elle attend patiemment la rentrée scolaire.

***

C'est toute une histoire, hein? On ne peut que lui souhaiter que tout fonctionne sur des roulettes, cette fois-ci, à cette jeune femme. Eh bien, ça l'air que ça ne passera pas comme ça.

Je n'ai jamais pris position dans tout ce débat sur la hausse des frais de scolarité. Parce que peu importe le camp que tu choisis, ça finit toujours par causer de la chicane. Parce que je n'aime pas les conflits et que moi, tout ce que je veux, c'est avoir mon diplôme! Mais comme je suis dans une association étudiante qui a la tête dure, de la façon que c'est parti, je ne l'aurai pas. Malgré tous mes efforts. La grève dans mon association a été reconduite hier. À 58%.

Si on fait un petit calcul, de 2004 à 2012, ça fait exactement 8 ans que j'ai entrepris mes études. Un bacc en travail social prend normalement 3 ans. 8 ans, bordel!

En ce moment, si je n'avais pas peur de me casser les os de la main, je donnerais un bon coup de poing dans un mur. Vous allez me dire que je suis égoïste, que je dois penser aux générations futures qui vont subir cette hausse de frais, qu'elles ont le droit d'étudier autant que moi, etc. Je m'en fiche. Moi aussi, j'ai le droit d'étudier, de faire avancer ma vie, mais on m'empêche de le faire!

Alors, en ce moment, j'emmerde tous les carrés rouges du Québec!!! 

Bon, reste plus qu'à trouver me trouver un autre plan de carrière, qui n'implique pas des études universitaires....

lundi 6 août 2012

Un p'tit blé d'Inde?

La dernière fois que j'ai mangé un épis de maïs, je me suis retrouvée 10 jours dans le coma. Bon, il n'y a rien qui a prouvé la corrélation entre l'encéphalite et le blé d'Inde, mais curieusement, je n'avais pas été tentée d'en remanger par après. J'ai tenté le sort samedi chez mon amie pour une épluchette, et 2 jours plus tard, ça va toujours. On peut donc en conclure que ledit légume ne fait pas partie de la liste des suspects.

Je peux compter sur les doigts d'une main le nombre de journées où je n'ai pas pensé à mon ex depuis notre rupture et samedi en était une. J'étais entourée de gens que ça faisait longtemps que je n'avais pas vu, il faisait un soleil éclatant dehors (une chaleur de fou aussi), on était loin de la ville et il y avait de la bouffe en masse. Je me suis même dit qu'avec une bonne compagnie comme celle-là, on pouvait bien se passer d'un chum. Je mentirais si je disais que ça ne m'est pas passé par l'esprit qu'il aurait pu être assis à côté de moi à mordre dans un maïs, mais pour une fois, je n'ai pas laissé cette pensée me déprimer. Est-ce dire que je reprends tranquillement goût à la vie?

mercredi 1 août 2012

À défaut d'avoir un chum...

J'ai trouvé ce qu'il me faut pour contrer mes nuits d'insomnie en tant que nouvelle célibataire:




Il faut s'assurer de bien se rappeler que c'est juste un oreiller et non pas le demi-torse d'une vraie personne quand on se réveille! Sinon, je ne suis pas certaine qu'on peut arriver à retrouver le sommeil après ça!