On nous avertit d’emblée qu'après la greffe, notre ennemi le plus sournois est la fatigue.
Aujourd'hui, j'y crois totalement.
J'ai une tendance à l'insomnie. Ce n'est pas nouveau. Je flirte avec les petites pilules magiques, ça aussi, vous le savez. Mais je suis dans le genre têtue, qui trouve qu'elle prend déjà assez de cossins chimiques comme ça. Alors, même quand je stresse un peu à l'idée de passer sept nuits seule en ligne parce que mon homme travaille de 18 heures le soir à 6 heures du matin, je laisse la pilule du dodo de côté et je m'obstine à me dire qu'il faut que je me contrôle. Que je suis déjà bien assez fatiguée comme ça, ça va être assez pour m'assommer et me faire passer une nuit correcte.
Eh bien non. Mon anxiété semble encore plus tête dure, alors nous avons cohabité ensemble et dormi un beau grand total de 3 heures. Pour se faire réveiller par un appel enregistré d'une compagnie de carte de crédit et une belle hypoglycémie. Là, j'ai l'air d'un zombie et j'ai la tremblotte et des palpitations cardiaques depuis trois jours. Un combat à finir ou une guerre perdue d'avance?
Je t'encourage à ne pas lâcher. Essaie d'adopter des habitudes de sommeil régulières. Et le sport, ça peut aider aussi.
RépondreEffacerComme toi j'ai joué avec les pillules dodo. Elles sont maintenant dans le fond d'un tirroir, mais je ne dors pas plus, mon hamster n'arrive pas à s'épuiser.
RépondreEffacerImpulsive: J'essais de me coucher à peu près toujours à la même heure pour habituer mon système. Et même quand j'ai des journées très actives, je ne dors pas mieux...
RépondreEffacerCaro: C'est principalement ça mon problème je pense. Trouver le fameux bouton "off" sur le cerveau. Je me mets à penser à tout sauf à dormir!