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dimanche 5 avril 2015

Garder son coeur d'enfant

J'aime vraiment les techniciennes en laboratoire qui préparent mes commandes de médicaments à la pharmacie près de chez moi.

Pas qu'elles soient plus fines là qu'ailleurs, mais ayant déjà eu de mauvaises expériences par le passé dans une autre pharmacie, je peux dire qu'elles sont souriantes, accommodantes et très polies. Je parle ici seulement des demoiselles, parce que je ne me souviens pas avoir déjà vu des messieurs derrière le comptoir, à part le pharmacien lui-même.

Il y a un détail de plus qui fait que je les aime particulièrement, soit pour les petites attentions qu'elles portent pour certains de mes médicaments. Régulièrement, même presque à chaque fois, je retrouve sur mes boîtes de pilules anti-rejet des petits autocollants. La plupart du temps, ce sont des étoiles de toutes les couleurs ou des bonhommes sourire. Mais en fin de semaine, il y a quelqu'un qui s'est gâté (et m'a gâté en même temps!) en me mettant un Mickey Mouse et un Winnie l'ourson! Je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir un grand sourire au visage pendant que je préparais mes dosettes* de pilules pour les deux prochaines semaines! Je ne sais pas si c'est par compassion pour ma condition ou simplement par gentillesse qu'elles posent ce geste, mais une chose est certaine, ça rend la pilule beaucoup plus facile à avaler! C'est l'fun de voir qu'elles ont gardé leur cœur d'enfants.

* Pour information, une dosette (je crois que le nom correct est un pilulier, mais ce sont plus les Français qui utilise ce terme) est un petit contenant à quatre compartiments (Matin, Midi, Soir, Nuit) qui permet de classer les pilules selon le moment de la journée où on doit les prendre. Ça vient généralement en un paquet de sept dosettes, donc pour une semaine, mais je crois bien que ça se vend aussi à l'unité pour les gens qui n'ont pas des tonnes de médicaments à prendre, comme moi. J'en ai deux paquets, comme ça, je peux préparer le tout pour deux semaines, ce qui rend la chose un peu plus flexible puisque je n'ai pas à sortir mes 10 000 pots de pilules quatre fois par jour, et ça ne m'oblige pas à préparer le tout à toutes les semaines. Gros avantage. 

lundi 8 décembre 2014

Décoratice d'intérieur

Ma maman a toujours eu un amour fou pour les décorations de Noël. Elle n'a jamais pu résister aux boutiques vendant ces différents articles, peu importe si elle se trouve à Montréal ou en vacances. S'il existe un magasin de trucs de Noël dans une ville qu'elle visite, vous pouvez être certains qu'elle va le trouver. À Ogunquit, il y en a un dans le petit quartier de Perkins Cove et même lorsque nous y allions en plein mois d'août, dans une chaleur étouffante, on finissait toujours notre périple entourés de Pères Noël, de boules de toutes les couleurs et de bonhommes chantants. C'est plus fort qu'elle, elle doit acheter quelque chose.

Inutile de dire que dès que le temps des Fêtes se pointe le bout du nez, ma mère sort ses boîtes de décorations et en met partout dans la maison. Je pense qu'il y en a dans toutes les pièces, même dans la salle de bain! Elle aime particulièrement les petites maisons et s'est composée avec les années deux villages, un dans le salon et l'autre au sous-sol. Elle les allume chaque soir, en même temps que le sapin.

J'ai donc hérité par défaut de son amour pour les décorations de Noël. Mon amoureux et moi n'avons pas autant d'espace dans notre appartement que dans la maison familiale, mais j'ai quand même mis des ornements ici et là. Alors que pour ma mère, décorer pour les Fêtes lui prend plusieurs jours, dans mon cas, j'ai vite réalisé que je ne possédais pas grand-chose pour rendre la place festive. Je sais bien que ça prend des années pour accumuler autant de choses et qu'il faut magasiner pas mal pour dénicher de belles trouvailles, mais je trouve que mon petit chez-moi fait pitié. J'ai trop été habituée à l'abondance dans mon enfance. Ce n'est pas compliqué, il me manque de tout! Quand je vais chez Canadian Tire, je voudrais tout acheter. Mais c'est que ça coûte cher, les décorations de Noël.

Ma collection se résume pour l'instant de peu de choses. J'ai un petit sapin en métal, trouvé chez Crate & Barrel, idéal quand on a des chats un peu trop intrépides. Il doit mesurer trois pieds de haut. Dedans, j'ai des lumières qui clignotent, des ornements de pingouins, d'autres en bois et un petit casse-noisette. Sinon, j'en ai un autre en peluche qui danse et chante. Reste ensuite des napperons rigides avec des bonhommes de neige et une petite boule décorative comme centre de table. Ah oui, et cette année, j'ai acheté une petite couronne blanche avec un bonhomme de neige pour accrocher sur la porte d'entrée à l'intérieur de l'immeuble. Il y a juste nous qui la voyons, mais bon, ça fait moins tout nu. Je dois me dire que ce n'est qu'un début.

J'ai hâte d'avoir une collection respectable comme celle de ma maman!


mercredi 27 août 2014

Emmenez-nous à La Ronde!

Ça fait plusieurs années que je dis que je veux aller à La Ronde. En fait, depuis que je suis greffée, donc presque cinq ans, mais ça n'arrivait jamais. Je ne me souviens pas exactement de la dernière fois où j'y ai mis les pieds, mais c'était très certainement plusieurs années avant ma greffe, probablement à partir du moment où j'ai commencé à avoir de l'oxygène à la maison. Ça devenait un peu trop compliqué de faire les manèges avec une bombonne d'oxygène...

 Il y a eu mon encéphalite en cours de route qui m'a beaucoup ralenti et qui m'a laissé avec des étourdissements quand je penche ma tête trop vers l'arrière. S'en suit les maux de cœur et l'impression que je vais me faire avaler par les murs de la pièce où je me trouve. Super le fun. Donc, je craignais d'avoir un malaise dans les montagnes russes. 

Mais je ne voulais pas non plus manquer l'occasion d'aller dans les manèges "au cas où...". On l'a finalement testé mon amoureux et moi lundi et ça été une super journée! Les montagnes russes qui tournent à l'envers ne m'ont causé aucun problème, même pas un petit mal de tête, et mes jambes moins endurantes qu'avant m'ont soutenu toute la journée. C'est plutôt la chaleur qui était quelque chose. Je pense honnêtement que j'ai sué ma vie! Pourtant, ce n'était pas la journée la plus chaude de l'été, mais il faut dire qu'il n'y a pas beaucoup de coins d'ombre à La Ronde.

J'ai probablement perdu tout le sel que j'avais dans le corps en quelques heures. La fibrose kystique provoque une perte de sel par la sueur plus importante que la normale, surtout lors d'efforts physiques ou tout simplement sous le coup d'une grande chaleur. On avait apporté de l'eau, mais j'avais oublié de traîner des aliments salés pour grignoter. Mes médecins m'auraient sûrement sermonné! (Lorsque j'étais plus jeune, les recommandations de base étaient de toujours avoir avec soi en cas d'activité physique des trucs remplis de sel, comme des chips, bretzels, etc.) Mais je me suis reprise au souper en mangeant du bon junk food


Et un peu de sucré par la même occasion. Tant qu'à être à La Ronde, aussi bien de vivre l'expérience jusqu'au bout!

jeudi 19 juin 2014

Un plaisir retrouvé

Qu'on se le tienne pour dit, revenir chez ses parents fait reprendre de vieilles habitudes. C'est comme retrouver de vieilles pantoufles qu'on a porté pendant longtemps; elles sont confortables parce qu'elles ont pris la forme de notre pied avec le temps, on a nos traces dedans. Deux ans et demi de cohabitation parentale m'avait remise dans un état paresseux, en particulier par rapport à la cuisine. Avec mon ex, puisqu'il n'aimait pas cuisiner et ne savait pas vraiment comment s'y prendre, j'avais dû prendre les choses en mains. J'aime la variété et bien manger, et je voulais manger autre chose que du Kraft Diner aux saucisses et des Pogos (seules "spécialités" de l'ex mentionné précédemment). Mais une fois de retour dans la maison familiale, je n'ai plus eu besoin de me casser la tête pour élaborer les repas ni préparer la bouffe, car c'était toujours ma mère qui cuisinait. C'était un réflexe pour elle et je dois avouer qu'au début, ça faisait bien mon affaire de ne pas avoir à m'en préoccuper. J'avais le moral assez à plat, tellement que je ne voulais même plus feuilleter le circulaire de la semaine chez IGA. Cuisiner rimait avec peine d'amour, alors je faisais tout pour m'en éloigner. Bien sûr, je mettais la main à la pâte quand on avait besoin de moi (je n'étais pas devenue complètement égoïste tout de même), mais j'entreprenais rarement quelque chose par moi-même.

Et c'est resté comme ça pendant deux ans et demi. Ma mère et moi ne questionnions pas cet ordre établi entre nous deux. Ça faisait l'affaire de tout le monde.

Depuis que je suis emménagée avec mon amoureux, j'ai repris goût pour la cuisine. J'ai ressorti mes livres de recettes et mes nombreux magazines, j'ai même renouvelé mon abonnement à celui de Ricardo. Je fais ce qu'il me plaît, sans me casser la tête. Je n'ai jamais aimé les recettes compliquées. Il va nous falloir un nouveau congélateur parce que je suis en train de remplir à capacité celui du réfrigérateur. Juste cette semaine, j'ai fait des muffins aux trois fruits, des muffins aux bananes et pépites de chocolat et un pain aux bananes et chocolat. Sans parler des pots de sauce à spaghetti.

Cette fois-ci, la grosse différence est que j'ai un chum qui aime cuisiner et qui s'intéresse à l'élaboration des repas.  Ce n'est plus moi qui fais tout toute seule, mais bien une coopération. C'est définitivement moins lourd à gérer et beaucoup plus agréable.  Avant de me rencontrer, il s'était mis au cannage, préparer différents plats qu'il scelle dans des pots Mason. Il s'était constitué une belle réserve de toutes sortes de choses qui se garde longtemps.C'est une expérience qu'on va certainement répéter cet été, avec tous les bons produits frais du Québec. On habite tout près du marché Atwater en plus, ce qui est un avantage.

Le petit problème qui ressort ces temps-ci est que je ferais de trop généreuses portions lors des soupers, ce qui fait engraisser Monsieur! On dit qu'on attrape son homme par le ventre et dans mon cas, il ne peut clairement pas  résister à ma nourriture. Surtout qu'il avait l'habitude de surveiller son alimentation et de calculer les calories, ce qui lui avait quand même permis de perdre 40 lbs. Comme je n'ai jamais eu à surveiller le nombre de calories que j'ingère à cause d'une absorption difficile des nutriments par mon organisme, ce n'est pas un réflexe que je possède quand je cuisine. Pourtant, je n'ai pas l'impression de cuisiner grassement ou de façon trop calorique. C'est peut-être plus une question de portions. Je ne peux cependant pas contrôler la quantité de nourriture qu'il met dans son assiette! 

On en est venu à se faire un genre de tableau regroupant nos menus de semaine avec les calories pour chaque portion. Ça va nous permettre de voir où il pourrait y avoir des changements à faire. Mais c'est certain que je continuerai de manger à ma faim, avec des grignotines en à-côté (fromage, noix, etc.). Et puis on ne se prive pas durant les fins de semaine, avec des sorties au resto, ce qui compte dans la balance. Au final, on devrait trouver un compromis qui arrange les deux parties. En autant que je puisse continuer à cuisiner à ma guise!

jeudi 12 juin 2014

Quelque chose de léger

Mon dernier billet était plutôt lourd et heureusement, je suis de meilleure humeur depuis quelques jours. Je ne dors pas mieux, mais ça va bien finir par revenir. J'ai réussi à faire changer mes pilules pour dormir par mon médecin à la clinique de greffe hier, alors j'espère que ce sera plus efficace. Je suis prudente, bien sûr, en n'en prenant pas à tous les jours, parce que ces trucs-là peuvent rendre dépendants et je n'ai pas trop envie de me retrouver accro aux somnifères. Disons que c'est seulement pour les cas où je n'en peux vraiment plus d'avoir un cycle de sommeil tout à l'envers et pour donner un congé à mon système. Comme quoi il n'y a rien de parfait.

Alors, pour alléger les choses ici un peu, je voulais partager mon excitation du moment. Il y a des jours où ça ne me prend pas grand-chose pour m'énerver et cette semaine, c'était l'annonce de la date de sortie de la nouvelle génération du jeu vidéo des Sims! Eh oui, on est déjà rendu aux Sims 4. (Pour ceux qui ne sont pas gamers et qui n'ont aucune idée de quoi je parle, vous allez comprendre.) Et ça va sortir le 2 septembre 2014, soit quelques semaines avant ma fête. J'ai lancé un message pas subtil du tout à amoureux comme quoi ça ferait un très beau cadeau de fête. Il a compris, vous pensez? 

Je vous laisse avec le vidéo de promotion officiel du jeu, création d'histoires. Bonne journée!

dimanche 8 décembre 2013

Oh, quand j'entends chanter Noël!

Quand je travaillais comme caissière dans un IGA dans mon "jeune temps", je me souviens que je détestais lorsqu'arrivait le temps des Fêtes. Pas à cause de la neige et du temps froid, mais plutôt à cause des stations de radio qui mettaient à l'antenne des chansons de Noël dès le 1er décembre. Et comme il y a toujours la radio qui joue dans une épicerie, on était envahi par ces mélodies à longueur de journées.

Je ne peux pas expliquer pourquoi les chansons de Noël m'irritaient à ce point-là. Pourtant, j'ai toujours aimé la période des Fêtes, pour l'ambiance, les décorations, les soupers de famille, etc. Je ne comprenais pas non plus à l'époque qu'il y a une question de marketing pour les commerces de faire entendre la musique des Fêtes aux clients. Bien souvent, le simple fait d'entendre "Petit Papa Noël" te fait penser qu'il faudrait bien commencer à acheter les cadeaux pour la parenté et les amis. Personnellement, me promener dans un centre commercial avec comme trame de fond une petite toune de Noël me met dans l'ambiance, met un peu de pep dans mes souliers pour mieux continuer à magasiner. Marketing, je vous dis.

Et puis, oui, je l'avoue, j'ai maintenant fait la paix avec les chansons de Noël. Je ne pourrais pas dire ce qui a provoqué cette réconciliation, mais ça ne me dérange plus. Je chante même souvent avec entrain ces chansons qui ne se démodent pas. Peut-être que le fait que Michael Bublé ait lancé un album de Noël l'an passé y est pour quelque chose, qui sait? ;)

mercredi 20 novembre 2013

Une belle attention

"On avait dit qu'on ne se faisait pas de cadeau!
- C'est pas un cadeau, c'est une attention!"


Six roses pour nos six mois, c'est une pas pire attention, n'est-ce pas? Moi qui aime tellement recevoir des fleurs, en plus!

jeudi 12 septembre 2013

Ne rien prendre pour acquis

Ça fait plus qu'une semaine déjà, mais entre mes billets sur Rimouski, j'ai complètement oublié de souligner l'anniversaire de mes poumons! Je l'ai même presque oublié la journée même. Je me suis levée le matin comme si c'était un jour comme les autres et au moment de regarder mes courriels, j'en avais un d'une amie qui me souhaitait bonne fête de poumons. C'est là que ça m'a frappé. J'ai trouvé ça un peu triste d'avoir passé à côté de cette date si importante.

Quand je l'ai rappelé à mes parents (qui avaient oublié eux aussi), ma mère a dit "on en vient à prendre ça pour acquis, mais pourtant, ça devrait être quelque chose qu'on garde toujours en tête". Parce que ces poumons-là, même si pour l'instant ils se portent très bien, on ne sait jamais quand le vent peut tourner. L'âge médian de survie pour les fibro-kystiques greffés est de sept-huit ans. J'ai quatre ans de fait cette année, la moitié de cet âge médian. Est-ce dire qu'il ne me reste que quatre autre années à vivre?  

Quand je m'attarde à cette perspective-là, ça me fait peur d'avoir oublié mon anniversaire de greffe. Ça passe vite quatre ans, j'en sais quelque chose. Les quatre dernières années ont filé à toute allure. Tellement de choses se sont produites.

Mais je ne m'y attarde pas souvent. En fait, jamais. Ça ne donne rien. Sinon, je passerais mon temps à vivre dans la crainte, l'angoisse d'une mort prochaine, au lieu de vivre pleinement mon présent. Alors qu'un âge médian, oui, ça veut dire qu'il y a des greffés qui vivent moins de huit ans ou tout juste huit ans, mais ça veut aussi dire qu'il y en a qui se rendent tellement plus loin que ça avec leurs greffons. Donc, c'est sur ce détail-là que je me concentre. Je ne prends rien pour acquis, au contraire; j'essaie simplement de profiter de ma nouvelle vie le plus possible.

Ce qui fait que je suis allée me payer un bon Rockabrownie au Rockaberry pour célébrer avec mon amoureux le soir du 3 septembre! Miam!

Alors, bon quatre ans petits poumons roses!

lundi 9 septembre 2013

Rimouski, partie 2

Je poursuis avec mon voyage, histoire que vous en voyez le bout un jour!

***

Puisque j'avais mal dormi la veille, parce que notre chambre donnait sur une rue plutôt passante et qu'on avait laissé les fenêtres ouvertes, j'ai mis des bouchons pour les oreilles et je me suis réveillée tout à fait reposée. On se sentait donc en forme pour aller essayer un restaurant réputé pour ses crêpes du déjeuner au souper, Le Crêpe Chignon. Je peux vous dire qu'il y a du monde qui va manger là, ça réserve pour le déjeuner. Comme on n'était pas au courant, on s'est retrouvé assis au comptoir, mais on était bien content finalement, parce qu'on avait une vue directe sur les cuisiniers. J'aime beaucoup les crêpes et le plat que j'ai pris était particulièrement bon: crêpe avec brie, pommes, miel et cannelle, servie avec un assortiment de fruits. Les assiettes sont assez généreuses.

En revenant vers notre auberge, on est passé au travers d'un petit parc tout en fleurs et au milieu duquel trônait cette jolie fontaine:


On est ensuite allés rejoindre l'ami de mon amoureux aux Halles St-Germain pour se ravitailler pour le lunch (baguette et fromages, encore une fois!) et on a mis le cap (regardez bien le lien) vers le port de Rimouski pour une petite excursion sur l'Île St-Barnabé. C'est une île à environ 15 minutes de Rimouski en zodiac, où on peut se promener en masse, explorer et pique-niquer. Il ventait pas mal ce jour-là, alors disons qu'il y avait beaucoup de vagues sur le fleuve. Ça brassait un peu sur le zodiac! On a passé l'après-midi sur l'île, qui est longue de 12 km, mais ça prend seulement cinq minutes pour la traverser en largeur. Après avoir passé la journée en plein vent, on était un peu épuisé, mais on s'est tout de même retrouvé au restaurant Union Pacific pour souper, avec l'ami en question et sa blonde. Mon amoureux n'avait jamais mangé de homard et comme on adore ça dans ma famille, je voulais qu'il en essaie pendant notre voyage, ce qu'il a fait. La face qu'il a fait quand la serveuse a déposé la bête devant lui était assez comique. Même s'il n'a pas apprécié le goût tant que ça, il a été bon joueur et l'a presque tout mangé. Je ne crois pas qu'il en reprendra, par contre.

En se levant le lendemain, ça s'enlignait pour une journée assez moche, alors on a décidé d'aller au Musée régional de Rimouski où il y avait trois expositions, dont une très intéressante et très détaillée sur les algues. En sortant de là, tiens, le soleil avait décidé de se pointer le bout du nez et la chaleur aussi. On n'avait rien prévu d'autre pour la journée, alors sur un coup de tête et après avoir mis des shorts, on s'est dit que de faire du pédalo au parc Beauséjour serait agréable. Arrivés à bon port, on s'est collé le nez sur une porte close: la saison de location de canots, kayaks et pédalos était terminée! Je n'en revenais pas, on était à la mi-août! J'avais la mine déconfite et je ne savais plus quoi faire de mon corps, alors à la suggestion de mon amoureux, on est retourné à l'auberge pour demander conseil à Pierrette pour des activités. C'est là que j'ai compris que normalement à ce temps-ci de l'année, c'est plutôt frais à Rimouski et comme ces activités sont gérées par les étudiants et que l'école allait bientôt recommencer, tout commence peu à peu à fermer. Pierrette nous a déroulé une liste de suggestions assez impressionnante, et après une demi-heure de conversation, on était bon pour aller jouer une petite partie de mini-putt! Ça dépanne quand tu ne sais pas trop quoi faire du restant de la journée. Ça faisait des années que je n'avais pas joué à ça! On a terminé notre journée de nouveau au Central Café.

Pour notre dernière journée, cette fois-ci la pluie tombait pour vrai, donc on a pris la matinée tranquille, en allant à La Brûlerie d'Ici. Le Crêpe Chignon s'y approvisionne en café et je l'avais trouvé très bon, donc je voulais voir de quoi ça avait l'air. Mon latte ne m'a pas déçu! On s'est rapporté un thermos à café de l'endroit d'ailleurs, qui a élu domicile chez mon amoureux. Après le dîner, on a pris la route vers les Jardins de Métis à Grand-Métis, dont Pierrette nous avait vanté la beauté. Et c'est vrai que c'est beau!



 Le site est immense, au final, on n'en a même pas vu le trois-quarts. Il y a non seulement les jardins qui n'en finissent plus, mais aussi en plein milieu du domaine, on retrouve un manoir qui fut le domicile d'été d'Elsie Reford, l'instigatrice de ces jardins dans les années 1930. L'intérieur a été aménagé en une exposition qui dure plus d'une heure. Il commençait déjà à être tard quand on en est sorti et la faim se faisait sentir, alors on a écourté notre visite pour aller souper. Direction Baie-des-Sables à la recherche du restaurant Le Matelos (pas de site Web malheureusement), où je me suis gâtée avec du homard et un filet de truite pour mon amoureux. Très belle façon de terminer notre séjour, même si la route pour retourner à Rimouski m'a semblé assez longue. J'étais pas mal fatiguée, il faut que j'avoue. J'aurais voulu vous mettre un vidéo montrant comment la rive est rapprochée de la route 132 et des maisons, mais Blogger ne veut pas collaborer. Dommage.

Et c'est comme ça que s'est terminé notre aventure dans le Bas-du-Fleuve, avec un petit arrêt sur le chemin du retour à Trois-Pistoles pour acheter du fromage à la Fromagerie des Basques, fromage qui est vraiment excellent, en passant. J'en suis revenue avec les poumons purifiés et la tête pleine de belles images, de belles rencontres et surtout, détendue. Pour de premières vacances en amoureux, je n'aurais pas pu demander mieux! Tout ce que je souhaite, c'est qu'il y en ait encore d'autres belles comme ça!


     

vendredi 6 septembre 2013

Rimouski, partie 1

J'ai réalisé que je ne vous avais jamais parlé de mon petit voyage à Rimouski à la mi-août. Mes photos sont transférées sur mon ordinateur depuis longtemps, mais quand j'avais deux minutes pour écrire dernièrement, je n'avais pas envie de rédiger mon billet. Et puis, je me suis rendue compte que je n'ai pas pris tant de photos que ça, alors ça ne sera pas très illustré, mais il y aura beaucoup de liens à la place. Mais bon, c'est aujourd'hui que ça se passe! 

Mon amoureux avait finalement décidé de prendre une semaine de vacances cet été (alors qu'au départ, il voulait se les faire payer), et après avoir constaté qu'on avait tous les deux des amis qui restaient à Rimouski, on s'est planifié un petit séjour de cinq jours. Alors, on est parti en une belle matinée ensoleillée de Montréal et la route a été belle, à part pour la méga averse qui nous est tombée dessus passé Kamouraska. On roulait et on voyait cette masse nuageuse et grise droit devant et malheureusement, on s'en allait direct dedans. Ça été assez intense.

Mais on est arrivé en un morceau à notre auberge, l'Auberge de l'Évêché, où une très mignonne chambre nous attendait. C'était super confortable, chaleureux, et pour le prix, on se serait cru dans une grande chaîne d'hôtels. L'endroit est dirigé par une dame nommée Pierrette et elle est vraiment aux petits soins avec ses chambreurs. Connexe à l'auberge se trouve une petite poissonnerie - poissonnerie est un grand mot, c'est plus un petit local où Pierrette vend des plats cuisinés préparés par son fils qui a une poissonnerie à Mont-Joli (si je ne me trompe pas).

On a décidé d'explorer un peu les environs et on a marché jusqu'à l'Institut touristique qui est à 10 minutes de marche de l'auberge et on s'est procuré une vignette de stationnement qui nous permettait de sauver sur l'argent des parcomètres, puisque Rimouski est une ville où les parcomètres font légion. Il y en a partout. La faim nous a ensuite rattrapé, alors on s'est dirigé vers un resto/bar qui sert des tapas et toutes sortes de boissons, le Sens Unique. Mon amoureux s'est gâté avec une pinte de bière; je suis restée un peu bouche bée quand j'ai vu le verre arriver:


Ce qu'on a mangé ensuite était vraiment bon. Si ma mémoire est bonne, on a partagé une assiette de nachos, des nems au canard, des crevettes pop-corn et des petites brochettes de poulet. Dans le cas des crevettes et des nems, ça venait avec une petite sauce aigre-douce pas piquée des vers! Même si j'ai juste bu deux verres de sangria, ça combiné avec la longue route qu'on venait de se taper a fait que je m'endormais solide vers 20h30, alors on a payé et on est allé se coucher. Pas fort pour une première soirée vous me direz, mais il nous restait amplement de temps pour découvrir le coin.

La deuxième journée a commencé avec le petit déjeuner continental offert à l'auberge, qui était très bon sans être compliqué: choix de céréales, différentes sortes de pain, croissant, fruits, jus, fromage. Et comme le propriétaire de l'auberge possède une chocolaterie qui est située tout près, Aux Bienfaits, on avait droit à un petit chocolat dans notre assiette à tous les matins. On est ensuite allés marcher sur le bord du fleuve, c'était un matin incroyable, avec un bon vent (mais bon, il vente tout le temps à Rimouski).


Je pense que j'ai passé mon séjour à m'exclamer "je respire!" ou encore "ah que c'est l'fun de la bonne air!". Mon amoureux est assez patient, alors il ne faisait que rire, mais je pense que vers la fin, il devait se retenir pour ne pas me lancer dans le fleuve! Ce n'est pas de ma faute, je ne suis pas habituée à l'air pur à Montréal! Je ne crois pas qu'il y ait de smog à Rimouski, alors il fallait bien que j'en fasse profiter mes poumons! 

À l'heure du diner, on s'est acheté une baguette et du fromage aux Halles St-Germain et on a pique-niqué dans notre chambre. Mon amoureux s'est payé une petite gâterie en passant, soit un Jos Louis maison. C'était quelque chose!


On allait rejoindre mes amis dans l'après-midi au village de Pointe-au-Père, au Site historique maritime où on peut visiter le sous-marin Onondaga, le musée du bateau Empress of Ireland et le phare de Pointe-au-Père. Je n'ai pas pris de photos, sauf un petit vidéo du sous-marin qui n'est pas très clair, alors je vous mets simplement le lien du site. Visite super intéressante, il y a des tonnes de choses à voir. La partie la plus impressionnante reste le sous-marin lui-même, qu'on explore du début jusqu'à la fin, aidé d'un audio-guide. Le musée n'est pas si mal non plus, mais vers la fin, je commençais à être fatiguée, donc j'en avais un peu marre.

Souper ensuite au Central Café, que mon amie considère comme le meilleur resto de Rimouski, restaurant qui appartient aussi au propriétaire de l'auberge où on restait. J'ai en effet très bien mangé (linguines au pesto, légumes grillés et crevettes), mon amoureux aussi, ce qui fait qu'on y est retourné deux jours plus tard, et le décor est sympathique avec des cabanes d'oiseaux accrochées un peu partout sur les murs et au plafond.

Bon, je me rends compte que je suis partie pour tout un billet alors que j'ai seulement deux jours de fait, donc je vais séparer mon périple en deux. La suite bientôt dans un autre billet!


vendredi 19 juillet 2013

Les mots pour le dire

Ça fait une semaine que je veux écrire un billet sur ma fin de semaine passée, mais je n'en trouve pas l'envie. C'est toujours comme ça: je sors en ville, je vais essayer pleins de restos, je vois des spectacles, je visite de nouveaux endroits, mais je ne trouve jamais les mots pour en parler. Je n'ai pas le don de la description, je pense. Pour mes états d'âme, je me débrouille pas pire, mais pour le reste...

Comme cadeau de graduation (deux mois en retard), je suis allée voir la comédie musicale Hairspray et je suis ensuite allée souper au chic restaurant Laurie Raphaël. J'adore les comédies musicales. C'est de la danse et des chansons, tout pour me plaire. Ça me permet de m'évader complètement pendant deux heures. Et pour le resto, je pense que je n'ai jamais aussi bien mangé de ma vie. Aussi simple que ça.

Faque c'est ça. C'est ce que j'ai à dire sur le sujet. Voyez-vous où je voulais en venir avec mon billet? 

On a bien beau dire qu'on ne veut pas se comparer aux autres, que lorsqu'on tient un blog, on écrit pour soi et non pas pour être lu, mais au bout du compte, c'est un peu de la bull shit. Il y a des jours où je fais le tour de la liste de blogs que je suis, et je trouve donc que le monde écrit des belles affaires et que ça prend des belles photos et que ça fait donc des sorties palpitantes. Et je finis toujours par me dire "si seulement je pouvais en faire autant!". Pourtant, ce ne sont pas les activités et sorties qui manquent dans ma vie, ces temps-ci. Pourtant, je trouve que mon blog a l'air triste, parfois. Je ne mets pas beaucoup de photos, ce n'est pas les billets qui pleuvent non plus. 

Je ne veux pas me comparer aux autres, mais avec l'offre incroyable qu'on retrouve sur Internet, c'est difficile de ne pas le faire. En même temps, je ne peux pas prétendre avoir un genre d'écriture que je n'ai pas. Je crois beaucoup en l'authenticité et c'est ce qui transparaît dans mon blog, je crois, mais je ne peux pas m'empêcher, parfois, d'être attirée par autre chose. Quoi exactement, je ne sais pas, mais autre chose. Et ça pourrait s'appliquer à bien des sphères de ma vie.

Je sens que je suis tranquillement en train de déraper vers un sujet beaucoup plus profond, alors je suis aussi bien de m'arrêter ici.

lundi 24 juin 2013

Les aventures d'une (fausse) voyageuse

Je suis revenue de voyage samedi en fin d'après-midi, dans une température tout à fait merdique. Je venais de passer une superbe semaine, remplie de soleil, de chaleur, de homard à profusion, de détente, de..., de..., de..., bref de tout sauf de la routine montréalaise. En voyant les gros nuages apparaître près de la frontière canadienne, je n'ai eu qu'une seule envie, rebrousser chemin. Le ciel nous tombait sur la tête à mon départ et ce fut la même chose à mon retour. Un seul mot me vient en tête: beurk!

Ça été une semaine de retour aux sources, mais aussi de découvertes. J'étais dans le Maine, à Ogunquit, fidèle au poste depuis des années, à loger au même resort, à fréquenter les mêmes boutiques au village tout près, à arpenter le Marginal Way sur le bord de la mer, à m'empiffrer de homard et à me prélasser sur la plage. Mais on a aussi essayé de nouveaux restaurants, pour goûter à des lobster rolls qui m'ont carrément jeter par terre à Kennebunkport, et de la pizza aux quatre fromages dont je me lèche encore les babines. Et je suis aussi allée à Old Orchard Beach pour la première fois de ma vie. C'est un bel endroit, mais je ne m'attendais pas à ce que ça soit aussi commercial et touristique. Tout est pensé pour attirer les gens: il y a des stands de nourriture aux 2 mètres, un parc d'attraction qui donne sur la plage, des boutiques à la tonne, de la musique tonitruante. La photo ne rend pas justice à la chose, mais toute de même:



C'est un tourbillon infernal, le bruit en est assez assourdissant. Je préfère, et de loin, la petite ville tranquille d'Ogunquit. Ce n'est peut-être pas aussi tape-à-l'oeil, mais c'est beaucoup moins étourdissant et tu sais que tu auras la chance de vraiment te reposer. C'est ce dont j'avais besoin. Ça m'a fait un bien fou. Même mon sommeil s'est amélioré durant cette semaine. J'ai dormi des nuits complètes, ce qui m'arrive rarement à la maison. Il faut croire que l'air du large m'apaise. Et puis, il y a toujours le bruit des vagues pour nous bercer. Ça serait une bonne idée de thérapie pour les gens déprimés, un oasis de paix sur le bord de la mer, à manger du homard. Mais probablement que l'idée existe déjà!

mardi 11 juin 2013

Petites sorties

Je cours partout depuis les dernières semaines. La fête d'une amie, le départ pour l'Afrique d'une autre... Je n'ai jamais autant mangé au resto de ma vie, je pense. Il faut que je modère mes transports, sinon je m'enligne pour prendre 10 lbs d'ici à la fin de l'été. Mais j'adore manger au resto, alors je ne me plains pas tant que ça.

Hier, pour changer un peu, je suis allée au musée Grévin au 5e étage du Centre Eaton. J'avais beaucoup aimé le musée Madam Tussaud à New York et je m'imaginais bien que ça allait beaucoup se ressembler, ce qui fut le cas. Sauf que c'était intéressant de voir que c'est axé sur la culture québécoise, et que seulement une salle est consacrée à des vedettes américaines et internationales. Il y a même une section sur l'histoire de la Nouvelle-France, avec les différents explorateurs, les acteurs de la bataille des plaines d'Abraham, etc. Au moins, je n'ai pas trop eu une impression de déjà-vu. Je me suis retenue de faire ma kid kodak comme à New York, où j'avais vraiment abusé. Mais je n'ai pas pu me retenir de photographier ce monsieur quand je l'ai vu:


Je suis un peu groupie au sujet du beau Roch Voisine, je l'avoue. Autant il était très beau mec dans son jeune temps que je trouve qu'il continue à embellir (si c'est possible!) avec l'âge. Et c'est d'autant mieux en vrai, pour l'avoir déjà vu en spectacle. Alors je n'avais pas l'intention de bouder mon plaisir au musée!

dimanche 5 mai 2013

Une nouvelle expérience culinaire

Je suis dans la vague des premières fois, ces temps-ci! Je m'excuse d'avance auprès des végétariens pour les photos qui vont suivre.

Ça faisait longtemps qu'on parlait de faire cuire nos propres homards au lieu de les acheter pré-cuits en épicerie, et on (mes parents et moi) s'est décidé hier soir. Mon père s'était déjà procuré l'arme du crime l'été passé lors d'un voyage dans le Maine:


On ajoute de l'eau, du sel et on fait bouillir le tout. Rien de bien compliqué.Il ne manquait plus que les bibites à mettre dedans.


Je l'ai affectueusement nommé Arthur. Mais je me suis abstenue pour les autres parce que je ne voulais pas trop m'attacher.

Comme je ne suis pas d'une nature très courageuse, j'ai laissé mon père faire le sale boulot.


Je tiens à démystifier le mythe selon lequel le homard crie lorsqu'on le plonge dans l'eau. Premièrement, il ne crie pas, c'est l'air qui est pris à l'intérieur de la carapace qui s'échappe au contact de l'eau bouillante. Et deuxièmement, les nôtres n'ont pas fait de bruit. Alors, voilà.


Le résultat final! Pas pire bronzage, je trouve! Ça reste toute une expérience, quand même. C'est un peu intense de voir le processus complet, de tuer soi-même un animal pour ensuite le manger. Mais je me réconforte en me disant qu'il y en a qui ont des conditions pires dans les abattoirs... 

Et ça s'est terminé par des estomacs heureux, je ne le vous le cacherai pas! Miam!



vendredi 15 février 2013

Ce soir, je prends 5 lbs

La St-Valentin a passé et je ne m'en suis même pas aperçue. C'est assez incroyable, alors que j'anticipais cette date, n'ayant pas trop envie de me remémorer ma première St-Valentin avec mon ex. Mais oui, je sais, c'est une fête commerciale, inutile, quétaine à l'os, mais je suis quétaine à l'os, je ne peux rien y faire! J'aime ça, moi, recevoir un beau bouquet de fleurs ou une boîte de chocolats! C'est une excuse de plus pour pouvoir se coller contre son amoureux devant un bon film. Y a pas de mal à ça, il me semble!

Tout ça pour dire que j'ai été bien occupée en stage en ce fatidique 14 février, ce qui m'a permis de ne pas trop penser. Et puis, en redevenant célibataire, mon père a repris sa place de Papa-poule-qui-gâte-sa-fille-à-la-St-Valentin. Il a toujours fait ça. D'aussi loin que je me souvienne. J'ai eu de longues années de célibat et à chaque année, j'ai reçu fleurs, chocolats, toutous... Une année, j'étais hospitalisée le jour de l'Amour et il m'avait acheté une petite plante. J'en ai pris soin tout le temps que j'y ai été. De belles petites fleurs roses y ont poussé. Ça mettait de la vie dans cette chambre un peu triste, et dans mon existence par la même occasion...

Tout ça pour dire que.. je l'ai eu mon chocolat! Merci Papa!

dimanche 30 décembre 2012

Quelqu'un veut un câlin?

Et puis, les amis, comment s'est passé votre Noël? Avez-vous été choyés?

Ce billet sera totalement matérialiste et je l'assume. Je dois absolument vous montrer un des cadeaux que j'ai reçus, je ne savais même pas que ça existait avant de le tenir dans mes mains, mais avoir su, je m'en serais procurée un bien avant!

C'est moelleux, tout doux, réconfortant et poilu. Mais qu'est-ce? Un chat? Un chien? Un homme? (ben quoi, il y en a qui sont moelleux et poilus!) Vous ne devinerez jamais, alors je vous le donne dans le mille: un Marmiulous!


Quessé ça (???), vous entends-je dire. Voici ce que le petit dépliant venant avec la chose en dit: "Inspirés par un câlin, les coussins Marmiulous ont été conçus pour être cajolés tout en étant confortables. Basé sur la forme d'un adorable chat, ce gentil compagnon épouse parfaitement la forme du corps humain. Il a fallu plusieurs essais avant de pouvoir trouver cette forme parfaite. C'est ainsi que les Marmiulous sont nés.".

Mais oui, je sais que j'ai déjà un chat. Mais faire un câlin d'une demi-heure en regardant la télé à une chatte de 20 lbs, ça devient forçant pour les bras. Et je n'ai pas l'intention de ressembler à Popeye d'ici la fin de l'année, alors autant bien se rabattre sur quelque chose de plus pratique. En plus, on évite les poils dans le nez et la bouche.

  

Quand j'ai parlé de mon cadeau à une amie, elle m'a dit, "Mais c'est tellement mieux qu'un homme, ça!". Ça ne remplace peut-être pas complètement nos chers mâles, mais au moins, tu n'as pas besoin de le nourrir! Et mon lit est depuis un peu moins vide, grâce à Fluffy (oui, j'ai baptisé un coussin. Peut-être qu'il serait temps que je me trouve un chum, finalement...). Mais de toute façon, comme le dit l'étiquette:

mardi 25 décembre 2012

Joyeux Noël tout le monde!

Ce qu'il fait beau dehors en cette journée de Noël! Même si je n'aime pas la neige, c'est beau, un Noël blanc, quand même.

Les deux cuisinières de la maison se sont mises aux chaudrons. Ça sent bon les épices, le ragoût de pattes de cochon, le fudge, dans la chaumière.

Les cadeaux ne sont pas encore déballés, mais je peux vous dire qu'il y en a une grosse pelletée en dessous du sapin.

Je veux vous souhaiter à tous un Joyeux Noël, de beaux moments en famille, des étoiles pleins les yeux, le cœur au chaud et surtout beaucoup de plaisir! Même le grincheux de Noël de la maison, alias Grosse Carmen, vous envoie ses meilleurs vœux!


dimanche 30 septembre 2012

L'art de paniquer


La fille est bien en retard (oui, je parle de moi à la 3e personne).

Je veux poster cette photo depuis une semaine environ, pour vous montrer que j'ai eu un peu de plaisir pour ma fête. Mais j'ai manqué de temps.

Moi qui chiale depuis 1 an que j'ai trop de temps libre dans une journée parce que je ne travaille pas vraiment et que j'attends patiemment que mon entrée en stage se fasse, je viens de dire que j'ai manqué de temps! Faut le faire! C'est parce que la vie a tranquillement repris son cours la semaine passée, avec diverses formations pour mon stage (qui commence le 2 octobre), mes cours de piano (je me suis décidée à recommencer à jouer) et des sorties à gauche et à droite.

Je me sentirais mal de me plaindre, puisque c'est ce que je voulais, être occupée (et ça ne fait que commencer), mais je me sens déjà un peu fatiguée. Pas beaucoup, une fatigue acceptable que j'arrive à gérer, ne vous inquiétez pas. Mais j'ai cette propension à paniquer pour des choses qui ne se sont pas encore produites. Alors, le cas présent ne fait pas exception à la règle. J'anticipe l'éventuelle fatigue que je ne saurai pas gérer, les choses qui pourraient mal tourner... Ahhhh!

Pour me calmer les nerfs, je me répète cette belle citation que j'ai découverte il y a quelques semaines:

"Il ne sert à rien d'ouvrir votre parapluie en attendant qu'il pleuve." - Alice Caldwell Rice

vendredi 14 septembre 2012

Voyage voyage

Je vous avais quitté mes amis, sans vous avertir. Oh, pas très longtemps, ni très loin. En Ontario. Mais juste de partir pour quelques jours, loin de tout, être où personne ne me connaissait m'a fait beaucoup de bien. Je me rends compte que je me soucie encore beaucoup du regard des autres et au quotidien, ça finit par peser lourd sur mes épaules. En voyage, je m'en fous. Je ne me maquille pas, j'ai toujours les cheveux de travers et je me mets à peu près n'importe quoi sur le corps. C'est triste au fond, puisque je voudrais tellement afficher cette même désinvolture dans ma vie de tous les jours, mais je n'y arrive pas. Mais bon, je ne réglerai pas mon foutu problème d'estime de soi dans ce billet.

Mon périple a commencé à Kingston, jolie petite ville sur le bord du lac Ontario.


Depuis que je suis revenue à Montréal, je constate que j'aime encore cette ville, mais que je me sentirais mieux dans un endroit comme Kingston, où la circulation est moins dense, où tout est près et accessible sans qu'on se retrouve coincé dans des bouchons de circulation interminables, où l'atmosphère est simplement plus détendue, finalement. Le fait que l'eau fait partie prenante du vieux Kingston lui donne beaucoup de charme. Je sais qu'il y a des cours d'eau à Montréal aussi, puisqu'on est sur une île, mais j'habite plutôt loin du vieux-port, alors je n'ai pas l'occasion de profiter de la vue souvent.


Il y avait même des petits canards pour nous dire bonjour en cette fin d'après-midi!

On s'est ensuite déplacé vers St. Catharines, dans le but d'aller voir les chutes du Niagara. Je ne les avais jamais vues, mon père non plus, alors ma mère tenait absolument à ce qu'on se rende à Niagara Falls. Et j'avoue franchement que j'ai été assez impressionnée! C'est la force de la nature à l'état brut! J'ai pris énormément de photos, mais je vous en monte seulement une:


Ensuite, on a continué à se promener dans la région de Niagara, où les vignobles pullulent.


On a bien sûr fait une petite réserve d'alcool...


Dans le village de Niagara-on-the-Lake, je me suis régalée le temps d'un dîner, avec une poutine au homard (après le macaroni au fromage au homard, il fallait bien que je goûte à ça!) et une torte au chocolat, fraises et basilic.



Ce fut un très beau voyage. C'est toujours difficile de revenir à la maison après ça. Dans 3 semaines, je reprendrai le chemin de l'école après des mois, que dis-je, presque 2 années à refaire mes forces. Je me croise les doigts pour que tout se passe bien cette fois-ci. Heureusement, j'aurai pu me permettre de me faire plaisir au travers de tout ça, même s'il y a eu des moments moins plaisants que d'autres.

On focuse sur l'avenir maintenant.

mercredi 5 septembre 2012

Avant de s'empifrer

C'est toujours inspirant quand la serveuse vous apporte une si belle assiette. Le repas ne peut pas être mauvais. S'il l'est, c'est que quelque chose ne va pas. Et bien heureusement, je me suis régalée ce soir-là!