jeudi 21 avril 2011

Hello? Is it me you're looking for?

(Petit hommage à Lionel Richie dans le titre. Mon homme serait fier de moi!)

L'habitude crée la dépendance. Dès qu'il nous manque cette petite chose, ce fidèle compagnon, on se sent nu et complètement délaissé.

Hier, la pile de mon cellulaire a lâché et je ne savais plus quoi faire de mon corps! Ma mère essayait de m'appeler et je n'ai pas pu lui répondre. Tout à coup que c'était vraiment urgent? Ça ne pouvait certainement pas attendre jusqu'à ce que j'arrive chez mes beaux-parents. Non non, il fallait que je retourne l'appel immédiatement! En plus, je voulais rejoindre une amie, mais son numéro était dans les contacts de mon cellulaire. J'étais deux fois plus paniquée.

Comment on faisait avant pour vivre sans ce damné appareil? Ça fait combien de temps que je n'ai pas mis un 25 cent dans un téléphone public? D'ailleurs, c'est rendu 50 cents pour y appeler maintenant. Quessé ça? On se fait taxer 25 cent de plus pour communiquer avec autrui! Faut croire qu'à cause des cellulaires justement, ils ne font plus d'argent avec les cabines téléphoniques. Et où ai-je pu bien mettre mon petit bottin de numéros de téléphone? Vous savez, celui fait de papier, avec une couverture rigide. Quelqu'un en a-t-il encore un à sa disposition? Je pense que la dernière fois que j'ai inscrit un numéro là-dedans remonte au cégep! Alors même si je l'avais eu avec moi, je n'aurais pas trouvé ce que je cherchais, parce que je connais cette amie depuis un an seulement. Belle ironie!

J'ai eu mon premier cellulaire à 16 ans, offert par mon père qui se sentait plus rassuré à l'idée que j’aie en ma possession un moyen de le rejoindre plus facilement en cas d'urgence. Mais la plupart du temps, il restait fermé parce que je ne pensais jamais à l'utiliser. La raison: j'achetais des cartes d'appel au dépanneur pour le téléphone public de mon école secondaire. Ça ne me stressait pas outre mesure de le laisser poiroter dans le fond de mon sac à dos; au pire, j'avais ma carte d'appel ou de bons vieux 25 cents!

On était tellement plus libre avant, il me semble. Moins stressés aussi peut-être, parce qu'on ne se sentait pas obligé de rappeler dans la seconde qui suit la personne qui a tenté de nous rejoindre sur le foutu portable. Ou encore, on attendait d'être arrivé à la maison avant d'envoyer un courriel. Pas comme la dame qui écrivait à toute allure sur son Blackberry à côté de moi dans l'autobus.

Malgré toutes ces belles réflexions, qu'est-ce que j'ai fait en arrivant à la maison en fin de soirée? J'ai branché mon cellulaire, bien sûr. Pour être certaine que je n'avais pas manqué l'appel du siècle! Tsé, dans le genre BEN urgent.

3 commentaires:

  1. Ahahahhahahaah ! Eille, moi, j'ai un cellulaire depuis environ 4 mois. Je l'ai eu à 29 ans. Je suis un dinosaure qui s'assume ! ;)

    RépondreEffacer
  2. T'avais pas de cellulaire? Mais comment tu faisais pour vivre??? :P

    RépondreEffacer
  3. Ahahahaahah ! Euh ! je respire par le nez. Pas par mon écran de cellulaire. ;) Ça va mieux.

    RépondreEffacer

Un petit commentaire, c'est agréable! Un petit commentaire, c'est bon!