Il y a des hauts, il y a des bas. Des journées, je me dis que ce n'est pas si pire que ça et ça passe comme dans le beurre. D'autres fois, j'ai les larmes qui montent aux yeux pour rien et j'ai envie d'aller m'étendre sur le divan d'un psychologue, histoire de bien déverser mes états d'âme. Hier, c'était comme ça. Noyée dans ma fatigue et mon sentiment d'injustice face à la vie, je me jurais que j'allais appeler ma travailleuse sociale pour qu'elle me donne des numéros de téléphone de bons thérapeutes, mais aujourd'hui, je n'en ai plus envie.
Je sais bien qu'il faudrait que je le fasse, mais je sais aussi ce que ça implique. Au final, ça fait beaucoup de bien, mais par le temps qu'on se rende à un mieux-être, il y a des étapes à franchir. Se vider les tripes devant un inconnu, pas toujours facile. Sans oublier le brassage d'émotions qui vient avec, les flots de larmes et le grand épuisement ressenti lorsqu'on sort du bureau du psy, pour aller s'effondrer sur une chaise dans la salle d'attente. Ensuite, on repart dans la foule qui ne sait rien du mal qui nous ronge de l'intérieur et on va se fondre dans la masse qui s'en va prendre le métro.
Beaucoup d'efforts à mettre pour obtenir des résultats qui prennent du temps à arriver. À quel point ça règlerait mon problème, je me pose sérieusement la question. Je veux parler, mais je redoute tout ce que cela pourrait soulever ou déterrer. Certains me disent de l'écrire à la place, de tout lancer sur papier et de le relire par la suite, à tête reposée. Sauf que ma tête, elle ne se repose jamais...
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