Je m'identifie trop à la musique et aux paroles de chansons.
On dirait que toutes les chansons viennent me chercher. Bon, peut-être pas toutes, on s'entend que les tounes de club et compagnie ne me font pas vivre d'intenses émotions. Mais dès que certaines paroles me parlent, résonnent en moi, je m'y attache profondément. Bien souvent, j'ai l'impression que la chanson a été écrite pour moi, que l'auteur était dans ma tête et mon cœur quand il l'a composé. Parce que ça vibre fort à l'intérieur de moi. Ça fait remonter des émotions, ça décrit une situation de ma vie, passée ou présente.
Quand j'accroche sur des paroles, une mélodie, je peux l'écouter en boucle jusqu'à écoeurantite aiguë. Je vais vouloir télécharger la chanson dans toutes les versions possibles, voir comment des artistes différents se l'approprient. J'en deviens un peu obsédée, finalement.
Et surtout, j'associe beaucoup de moments de ma vie avec la chanson qui jouait au moment où cet événement s'est produit. C'est l'fun quand l'événement est plaisant, mais si jamais ça tourne au vinaigre et que j'entends cette musique des mois plus tard, par exemple, là c'est beaucoup moins l'fun. Parce que ça me replonge en arrière, dans ce moment de bonheur qui n'est plus. Je deviens nostalgique, comme je l'ai dit dans le billet précédent. Les premières notes se font entendre, et ça y est, je suis plongée dans mes souvenirs. Et ça tourne dans ma tête. Et ça prend du temps avant de s'arrêter.
Il y a tout plein de moments qui me seraient beaucoup moins douloureux si je n'avais pas la mémoire si longue, si mon oreille n'accrochait pas autant sur ce qui passe à la radio. Dans ces moments où mon cœur fait mal, je voudrais juste devenir sourde, perdre l'audition l'espace d'une chanson...
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