mercredi 22 mai 2013

Bachelière

Mes amis, j'ai encore de la misère à le croire, mais plus le temps avance, plus je le réalise.


J'ai terminé mon bacc!!! Oui!!! Stage réussi, bonne moyenne dans mes cours, ce qui va probablement me permettre d'entrer en maîtrise à l'hiver. La totale, quoi!

Ça été 8 ans de ma vie. 8 années parsemées d'embûches de toutes sortes, une peine d'amour, mon état de santé qui s'est mis à dégringoler, une greffe de poumons, une encéphalite, une autre peine d'amour... Au début de l'automne, je dois avouer que je n'y croyais plus. J'avais le moral à plat, j'étais carrément épuisée et j'avais beaucoup de difficulté à m'habituer au rythme fou de mon milieu de stage. Mais plus le temps avançait, plus je me suis rendue compte que j'allais y arriver. Et maintenant, j'y suis!

Pour la plupart des gens, aller à l'université, ça se fait tout seul. Tu te lèves le matin, tu vas à tes cours, tu traînes un peu avec tes amis de classe, tu retournes chez vous faire tes lectures et tes travaux et ça recommence le lendemain. Je ne dis pas que c'est facile, loin de là, mais quand tu as une bonne santé, tu passes au travers sans trop de problèmes. Mais quand ta priorité est d'économiser tes énergies, de combattre des infections, de te présenter à tous tes rendez-vous médicaux, de faire tes traitements le matin et le soir, que vers la fin, ce qui prend le plus de place dans ta journée c'est de respirer, les études prennent un angle complètement différent.

Après mon encéphalite, il y a un an et demi, je voulais tout abandonner. Je n'en pouvais plus. À peu près tout m'était tombé sur la tête (et je ne savais pas encore qu'une prochaine tuile s'en venait). Une chance que mon entourage m'a encouragé à continuer, sinon je n'aurais pas ce beau diplôme entre les mains. Bon, je ne l'ai pas encore en ma possession, puisque la collation des grades n'a pas encore eu lieu, mais c'est tout comme. Juste de pouvoir dire que j'ai tous mes crédits pour le bacc, ça me procure un sentiment incroyable!

Je l'ai eu!!!

dimanche 5 mai 2013

Une nouvelle expérience culinaire

Je suis dans la vague des premières fois, ces temps-ci! Je m'excuse d'avance auprès des végétariens pour les photos qui vont suivre.

Ça faisait longtemps qu'on parlait de faire cuire nos propres homards au lieu de les acheter pré-cuits en épicerie, et on (mes parents et moi) s'est décidé hier soir. Mon père s'était déjà procuré l'arme du crime l'été passé lors d'un voyage dans le Maine:


On ajoute de l'eau, du sel et on fait bouillir le tout. Rien de bien compliqué.Il ne manquait plus que les bibites à mettre dedans.


Je l'ai affectueusement nommé Arthur. Mais je me suis abstenue pour les autres parce que je ne voulais pas trop m'attacher.

Comme je ne suis pas d'une nature très courageuse, j'ai laissé mon père faire le sale boulot.


Je tiens à démystifier le mythe selon lequel le homard crie lorsqu'on le plonge dans l'eau. Premièrement, il ne crie pas, c'est l'air qui est pris à l'intérieur de la carapace qui s'échappe au contact de l'eau bouillante. Et deuxièmement, les nôtres n'ont pas fait de bruit. Alors, voilà.


Le résultat final! Pas pire bronzage, je trouve! Ça reste toute une expérience, quand même. C'est un peu intense de voir le processus complet, de tuer soi-même un animal pour ensuite le manger. Mais je me réconforte en me disant qu'il y en a qui ont des conditions pires dans les abattoirs... 

Et ça s'est terminé par des estomacs heureux, je ne le vous le cacherai pas! Miam!