mercredi 31 octobre 2012

La madame vieillit

À quel âge on commence à vieillir? À sentir qu'on n'est plus la petite jeunesse qu'on était?

Je veux dire, quand boire dans un party et te coucher à une heure impossible de la nuit se faisait sans anicroches et sans que le mal de tête te prenne à 7 heures du matin. Sans que ça te prenne au moins 2 jours à te remettre d'un lendemain de veille qui, finalement, n'en était pas vraiment un. Sans que tu te dises que tu as passé l'âge...

Hey, à 27 ans, quand tu te passes la réflexion que c'est rendu trop forçant de sortir, je trouve ça grave. Encore plus quand je me surprends à dire la célèbre phrase "dans mon temps!".

Je n'ai pas hâte de me voir à 50 ans...

samedi 27 octobre 2012

8 ans

J'ai passé par-dessus cette année. J'ai passé par-dessus "l'anniversaire" de la mort de ma meilleure amie. Peut-être est-ce à cause de mon emploi du temps plus chargé que par les années précédentes, ou parce que le temps passe, tout simplement. Pourtant, j'ai toujours une photo de nous 2 dans ma chambre.

8 ans... Si je faisais une rétrospective de toutes les choses qui me sont arrivées en 8 ans, ce serait un portrait aigre-doux. Des choses incroyables se sont produites autant que de sérieux coups de gueule. Tout ce qu'il y a de plus normal, quoi. J'aurais tellement voulu les vivre avec elle, ces moments.

J'ai publié une photo de nous 2 à 6-7 ans environ sur Facebook, aujourd'hui. Elle n'a pas connu ça, Facebook. Elle aurait adoré pourtant.

On disparaît et la Terre continue à tourner...

mardi 23 octobre 2012

Nouveau diagnostic

On est bon, dans notre société contemporaine, pour donner des étiquettes aux gens. Quand on consulte un psychologue, il faut s'attendre à s'en faire donner quelques unes au fil des rencontres. N'est-ce pas un peu dans sa description de tâche que de trouver ce qui peut bien clocher dans notre caboche?

Le mien l'a trouvé samedi passé (encore!). Imaginez-vous que je souffre d'insécurité affective de base. Qu'est-ce que ça veut dire en français? Je suis insécure dans tous les domaines de la vie, amours, amitiés, école, travail, name it! Ce n'était pas une grosse surprise, parce que je savais déjà que je souffrais d'insécurité, mais je ne savais pas qu'il y avait un terme exact en psychologie pour ce genre de problème. Il faut croire qu'on donne des noms pour tout, de nos jours.

Mais le comble est que mon psychologue m'a demandé, comme approche pour gérer cette insécurité, de faire un dessin. Oui oui, un dessin! Il faut que je dessine mon insécurité. Je n'ai pas osé lui dire que les arts plastiques et moi, ça fait deux. Je n'ai pas vraiment hâte de voir ce que ça va donner sur papier. Mais bon, j'ai encore le temps, puisque mon prochain rendez-vous est dans 2 semaines, mais j'ai intérêt à me creuser les méninges d'ici là!

mercredi 17 octobre 2012

Début du stage

Petite journée de congé aujourd'hui! C'est-tu pas assez merveilleux, les congés?

J'avais hâte d'être occupée, d'avoir un semblant de vie et de m'ennuyer du temps où je n'avais pas grand-chose à faire de mes journées. Eh bien, je suis servie. J'ai 2 semaines de stage de fait et je suis contente de pouvoir dire que ça se passe bien. La fatigue physique est là, c'est certain, mais rien de comparable à il y a 2 ans, quand j'avais tenté d'entrer en stage après ma greffe. C'est quand même encourageant de constater que, malgré toutes les épreuves que mon corps a subies dans les dernières années, j'ai pu remonter à la surface et entreprendre une vie normale. Il est peut-être un peu tôt dans le processus pour conclure que l'affaire est dans le sac, mais comme j'ai une grosse tendance vers le négativisme, j'essaie d'être positive pour une fois. Un changement d'attitude ne peut pas nuire!

Mon principal problème jusqu'à maintenant est mon insécurité en tant que future intervenante. La peur d'être inadéquate, de dire des stupidités, de ne pas savoir comment intervenir avec les clients. C'est symptomatique de quelque chose que je savais déjà et qui m'a été confirmé en fin de semaine passée (j'en reparlerai dans un autre billet). Et il fallait évidemment que ça se transfère dans mon stage. J'aurais dû le voir venir. En être consciente, c'est une chose, mais le plus important, c'est d'arriver à dépasser cette peur, à ne pas rester figée dans nos inquiétudes.

La solution? Laisser faire le temps, j'imagine. Noter les bons coups faits durant la semaine pour tranquillement me donner une nouvelle confiance en moi. D'autres trucs vous viennent à l'esprit?

Noël en juillet

"Bon, ta grand-mère vient de m'annoncer qu'on fait la pige des cadeaux de Noël en fin de semaine.
- Nooooooooooooooonnn!!!"

À chaque année, c'est la même chose. Commencer ma liste de cadeaux de Noël en octobre, ça me traumatise. On peut-tu passer par l'Halloween, avant? J'attends la première tempête de neige avec beaucoup d'anticipation, même si j'ai de nouvelles bottes et un nouveau manteau d'hiver à étrenner, et que Noël est probablement ma fête préférée de l'année, alors chaque chose en son temps, s'il-vous-plait! Je vote pour qu'on adopte la tradition du Noël des campeurs en juillet. Qui est avec moi?

samedi 6 octobre 2012

Dure acceptation

Quand est-ce qu'on arrête de se soucier de son apparence physique?

Je ne me suis jamais considérée comme un canon de beauté, loin de là, mais avec les années, j'avais appris à accepter les détails de mon physique qui ne me plaisaient pas. J'avais pris une certaine confiance en moi aussi.

Mais après la greffe et l'encéphalite, mon corps a subi divers changements que je digère très mal. La prise de poids, alors que j'ai toujours été maigre, entre autres. L'enflure de mon visage à cause des pilules de cortisone, surtout. Depuis un an, quand je regarde des photos de moi, j'ai l'impression que je ne me reconnais plus. La dose de cortisone a été diminuée avec le temps, ce qui a atténué l'état de mes bajoues, mais dans ma tête, il n'y a pas de différence. Je me vois comme la fille avec une grosse face. Et ça ne changera pas, parce que je dois prendre ces médicaments à vie.

Alors, je sais que je dois l'accepter puisque je ne peux rien y faire, mais je n'y arrive pas. Ma rupture n'aide en rien les choses. Je me sens grosse, moche et rejetée.

Je ne suis vraiment pas prête à rencontrer quelqu'un pour le moment, mais lorsque je le serai, je ne peux m'empêcher de me demander comment quelqu'un d'autre pourra m'aimer pour ce que je suis quand je suis incapable de m'aimer moi-même...